Tayeb Mehiaoui assure avoir entamé les démarches à entreprendre pour faciliter l’intégration d’une société nationale. Le nouveau patron du MC Oran s’est permis de l’affirmer à la question de connaître son avis sur l’issue de la réunion avec les membres des instances footballistiques ce jeudi avec les présidents des clubs de Ligue 1.
«Nous avons voté pour un championnat à 20 clubs avec le souhait d’une programmation respectée à la lettre, bien évidemment. On sait que ça va être difficile avec cette situation sanitaire», a souligné le président du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran et de poursuivre ; «J’ai profité de ma présence à la réunion de la FAF pour parler avec le président Zetchi à qui j’ai fait part de ce projet. Qui devient un droit après la décision politique au profit des quatre régions de notre pays. En tous les cas, je lui ai transmis notre doléance. Je lui ai même parlé de ma volonté d’écrire au président de l’Etat, Mr Tebboune, pour voir le club se faire gérer par une entreprise étatique. Cependant, il faut le dire, ce projet ne va certainement pas se concrétiser du jour au lendemain comme le pensent les supporters. Mais on ne va pas laisser traîner les choses. La société sera une meilleure chose pour le club, nous en sommes conscients. Je suis revenu au Mouloudia pour un seul intérêt, celui de participer à la concrétisation du projet d’une société que nous réclamons au même titre que tous les supporters», a-t-il insisté hier au téléphone.
«Casoni ? Nous avons 3 pistes»
Interrogé pour confirmer l’annonce de Bernard Casoni, le dirigeant mouloudéen a déclaré : «Son nom fait partie de notre liste. Nous sommes sur une piste menant à trois entraîneurs. Nous sommes en pourparlers avec les concernés sauf que nous n’allons pas tarder à être fixés. En tous les cas, dans quelques heures, on aura finalisé ce dossier et on vous communiquera le nom de celui qui va prendre la responsabilité technique de notre équipe senior.»
«Ils ont laissé 2 milliards dans le compte et 11 de dettes»
Dans la foulée de sa déclaration tenue du bout du fil, l’ancien sénateur de la ville d’Oran a décrié la situation salariale des joueurs. «Nous avons hérité d’une situation pas très bonne sur le plan financier. Les anciens dirigeants parlent de deux milliards de centimes qu’ils présument avoir laissé dans le compte du club mais en réalité ils ont laissé onze milliards de centimes si on compte les salaires des joueurs impayés. C’est une dette importante au moment où nous sommes en train de recruter. Ils ont libéré Mekkaoui qui reste un bon élément, un joueur important vu son expérience. Je viens de le récupérer après un accord avec lui à Alger où j’ai engagé Siam aussi. Donc, au lieu de réclamer quoi que ce soit ou de s’amuser à crier sur tous les toits que je suis venu pour m’enrichir alors que j’ai mes biens personnels et mes affaires, il fallait penser à tous ces salaires qui ne sont pas encore payés. Il fallait y penser au risque de mettre le club dans une fâcheuse position avec les instances.»
«Je vais rassembler les joueurs»
Interrogé pour connaître le sort des joueurs du club encore sous contrat et leur état salarial, le nouveau boss du Mouloudia d’Oran a répondu : «Je vais demander de voir les joueurs avec qui je dois discuter de leur situation salariale et de leurs intentions. Maintenant, on connaît la date de la reprise des entraînements, on connaît aussi la date de l’entame de la compétition. Cela dit, je compte les réunir au siège afin de leur expliquer notre manière de voir les choses, de discuter du projet que nous allons dévoiler avant le début de la préparation. Ils font partie du club, aucun d’eux ne sera bradé à la fin et quand on aura discuté avec eux, on verra plus clair la manière avec laquelle sera monté l’effectif de l’équipe.»
L. M. A.