Le président Cherif Mellal a affiché une assurance déconcertante quant à son avenir. En effet, dans une interview accordée à une chaine de télévision web, le président de la JSK a affirmé qu’il n’est pas du tout inquiet par rapport à tout ce qui se dit sur son éviction de son poste, le 11 de ce mois, par le CSA et les actionnaires qui s’opposent à sa gestion.
«Ce n’est pas Aït Mouloud qui va m’écarter de mon poste, c’est moi qui vais l’écarter du CSA !», a annoncé le président Mellal.
«On l’attaquera au pénal afin de le forcer à la démission»
Après avoir déclaré lors des premiers jours de la venue d’Aït Mouloud qu’il était prêt à travailler avec lui la main dans la main et que celui-ci doit faire un grand nettoyage, le président Mellal s’est attaqué avec véhémence dans les déclarations accordées à la chaine de télévision web. «On l’attaquera au pénal afin de le forcer à la démission. Il n’est pas venu pour l’intérêt de la JSK, mais dans l’unique but de me destituer», a poursuivi le président de la JSK.
«Ils pensaient avoir gagné, alors que le CSA est toujours représenté par Samy Idrès»
Le président Mellal a lancé de graves accusations à l’encontre de celui ou de ceux qui ont saisi le tribunal afin de provoquer une Assemblée générale extraordinaire des actionnaires, le 11 de ce mois, en déclarant qu’ils ont utilisé leurs connaissances pour faire l’ordonnance afin de provoquer une AGEx. «Vous savez pourquoi le juge leur a accordé l’ordonnance ? Il pensait que le CSA n’est pas représenté dans le conseil d’administration, alors qu’il est toujours représenté par Samy Idrès. Ils pensaient avoir gagné, or ce n’est pas le cas», a confié le président Mellal.
«J’ai rejeté la démission de Samy Idrès vu qu’on n’avait pas encore terminé le bilan moral et financier»
Alors que tout le monde sait que Djaffar Aït Mouloud a été élu à la tête du CSA, en novembre dernier, le président Mellal a lancé une véritable bombe en déclarant que le CSA est toujours représenté au sein du Conseil d’administration. «Samy Idrès m’a remis sa démission, mais je l’ai rejetée du moment qu’on n’avait pas terminé le bilan moral et financier. Je lui ai dit que tant qu’on n’a pas fini l’élaboration du bilan moral et financier, je n’accepterai pas sa démission. Cela dit, il n’a pas démissionné du moment que je n’ai pas accepté sa démission.»
« J’ai toutes les cartes en main »
Faisant preuve d’une confiance déconcertante dans ses déclarations quant à la poursuite de sa mission à la tête de la SSPA, le président Mellal a confié, lors de son intervention, qu’il a toutes les cartes en main. « Maintenant, j’ai toutes les cartes en main. Au contraire, c’est à moi de chercher à destituer Aït Mouloud », a-t-il indiqué.
«Ils ne peuvent rien faire, juridiquement je vais gagner»
Au moment où le CSA et les actionnaires qui sont favorables au changement annoncent que le président Mellal sera débarqué de son poste le 11 de ce mois, celui-ci leur a lancé un véritable défi. « Ils ne peuvent rien faire, je vais gagner juridiquement. Lorsqu’ils ont voté pour ce président du CSA, leur mission était de m’évincer. Ceux qui sont derrière les coulisses ont appelé Azlef, qui était en France, c’est leur chef alors qu’il n’a qu’une seule voix au Conseil d’administration. Azlef est venu au bureau et a ramené Aït Mouloud sans que je convoque le Conseil d’administration. Il m’a dit qu’Ait Mouloud est gentil, il m’a dit aussi qu’on devait l’installer, alors qu’il n’avait pas d’agrément», a réaffirmé le président Mellal.