En attendant la conférence de presse qu’animeront ce dimanche les dirigeants pour s’expliquer sur le départ massif des cadres et le départ de l’entraîneur Denis Lavagne, le directeur sportif Kamel Abdeslam qui s’est exprimé hier sur les ondes de la Chaîne II.
Il a accusé Lavagne d’être responsable non seulement de ce qui s’est passé la veille de la finale de la coupe de la Ligue, mais aussi d’avoir tenté de faire exploser la maison JSK. «C’est Lavagne qui a fait monter les joueurs contre la direction pour qu’ils exercent sur nous la pression la veille de la finale de la coupe de la Ligue face à Magra», s’est plaint le directeur sportif de la JSK.
«Il a eu tous ses salaires, mais il a fait circuler une pétition entre les joueurs pour les primes»
Bien que la plupart des joueurs aient assuré que la décision d’exiger du président Mellal de s’engager la veille de la finale de la coupe de la Ligue par écrit de leur payer toutes leurs primes a été prise à l’unanimité, le directeur sportif Kamel Abdeslam a annoncé hier sur les ondes de la Chaîne II que Lavagne était l’instigateur de tout ce qui s’est passé dans la nuit du 9 au 1O août dernier où les joueurs et l’entraîneur Lavagne avaient exigé jusqu’à 2h du matin du président Mellal de signer la pétition qu’ils lui avaient remise, sinon ils ne disputeront pas la finale face à Magra. «Lavagne a touché tous ses salaires, mais malgré ça, il a fait circuler une pétition entre les joueurs la veille de la rencontre face à Magra concernant les primes que la direction leur doit.»
«Il a signé à l’USMA 15 jours avant la finale, il voulait exploser l’équipe»
Au cours de son intervention sur les ondes de la Chaîne II, Abdeslam n’a pas caché sa colère envers le désormais ancien entraîneur de la JSK auquel il a reproché de ne pas avoir été correct envers le club qui lui a permis de relancer sa carrière. «On savait que Lavagne avait signé à l’USMA, il y a deux semaines et c’est ce qui nous a fait mal surtout qu’il a tenté d’exploser l’équipe. Il n’aurait pas dû se comporter de la sorte», regrette Abdeslam.
«Les fins de contrat sont partis, car on ne pouvait pas leur offrir les salaires qu’ils réclamaient»
A propos des joueurs qui étaient en fin de contrat à l’image de Hamroune, Benbot, Aït-Abdeslam, Souyad et Raïah qui sont partis, alors que les dirigeants n’avaient pas arrêté de promettre aux supporters qu’aucun joueur ne va partir et qu’ils feront le nécessaire pour convaincre les fins de contrat de prolonger, mais il s’est avéré que la stabilité n’est qu’un vain mot pour la direction actuelle. «On n’a pas pu garder les joueurs en fin de contrat, car on ne pouvait pas leur offrir les salaires qu’ils avaient réclamés», a-t-il expliqué.
«Benchaïra voulait se rapprocher de sa famille»
En ce qui concerne, le milieu Mohamed Benchaïra qui a résilié son contrat avant d’opter pour le CSC, Abdeslam dira : «Benchaïra voulait se rapprocher de sa famille et c’est pour cela qu’il est parti.»
Il faut dire que Benchaïra a demandé au président Mellal une augmentation salariale et comme ce dernier a refusé de l’augmenter, l’ancien pensionnaire de l’ASAM a réclamé sa lettre de libération avant de résilier son contrat.
«Bencherifa passera devant le CD avant de trancher son cas»
S’exprimant sur le cas de l’arrière gauche Walid Bencherifa, auquel la direction a signifié une mise à pied de 1O jours juste après la finale de la coupe de la Ligue jouée face à Magra, Abdeslam a éludé la question. «On attend la traduction de Bencherifa devant le conseil de discipline avant de trancher sur son sort», a-t-il dit. Pour rappel, Bencherifa ne sera pas retenu dans l’effectif de la JSK pour avoir été accusé par les dirigeants d’avoir incité ses équipiers à faire du chantage sur la direction la veille de la finale. D’ailleurs, le président Mellal a recruté déjà deux arrières gauches, à savoir Bensaci de la JSMB et Chelfaoui de l’équipe d’Aïn Ouessara. Il n’y a pas que Benchaïra qui sera libéré puisque son remplaçant Chikhi est concerné par la purge. Les dirigeants attendent juste la fin de la saison pour lui annoncer sa libération. Idem pour Tizi Bouali et Mebarki.
- B.