Comme annoncé dans l’édition parue hier, le président actuel du MC Oran Tayeb Mehiaoui n’a pas rejeté l’idée de voir le club sous l’emprise d’une société nationale tout en assurant vouloir continuer à gérer les affaires.
Ce dirigeant qui fait office de président du conseil d’administration de la société mouloudéenne s’est laissé aller à des déclarations culpabilisant non seulement un groupe de gens sans les nommer mais aussi les entraîneurs et certains joueurs dont Mesmoudi, Mellal et Litim mais sans le citer. Selon lui, ces joueurs sont la cause des mauvais résultats concédés plus précisément contre le RC Relizane (1-2) et le Paradou AC (4-5) en déplacement ainsi que contre le CR Belouizdad à domicile (0-3). «Concernant l’instabilité dans le staff technique, il faut savoir que Casoni a refusé d’aligner des jeunes alors que l’attaque ne marquait pas beaucoup, Belatoui n’a pas voulu continuer, il l’a déclaré lui-même, Madoui avait l’habitude de travailler à l’étranger et lui aussi il ne voulait pas des jeunes, d’où mon choix de laisser le soin à Bouazza même si je savais qu’on allait rater le podium avec lui parce que le problème venait de l’extérieur du groupe avec la complicité de cinq joueurs qui se reconnaîtront d’eux-mêmes. Ce n’est pas normal que Mellal rate trois penalties tout comme ces buts encaissés d’une manière douteuse contre le CRB et le Paradou AC», a-t-il indiqué.
«Même si la FIFA qualifie Mesmoudi, on fera appel»
Prié de donner son avis sur le cas de Boualem Mesmoudi parti signer à l’ES Sahel en Tunisie, le boss mouloudéen a ainsi rétorqué : «Ce joueur n’a pas été correct avec nous. Il s’est carrément couché sur le gazon à Relizane contre le Rapid pour parler d’une blessure alors que quelques jours après il s’est donné à fond avec l’équipe nationale à Oran. Sans lui, l’équipe a réalisé de bons résultats à l’image de ce quatre à zéro infligé à l’Entente. D’ailleurs, il n’a pas été convoqué par le sélectionneur national. Son dossier est en instance, nous comptons faire un appel à la FIFA parce qu’il n’a pas été autorisé à signer en Tunisie. Et même si la FIFA le qualifie, on fera appel.»
«Le conseil déterminera l’avenir du club, le capital de Belhadj ne vaut rien…»
Interrogé par nos soins pour savoir de quelle manière il entreprend la volonté de son prédécesseur Ahmed Belhadj de rassembler les actionnaires pour céder leurs parts à une société, Mehiaoui a ainsi abondé : «Je ne vois pas comment ose-t-on parler de quatre milliard alors qu’une société digne de ce nom c’est avoir au moins quarante milliards dans le compte. Quand à l’avenir du club, ça reste ma préoccupation actuelle. Pour vous dire, l’idée de l’avenir ne quitte pas mon esprit et justement, on compte en parler dans le conseil qu’on va tenir le plus tôt possible. J’invite tous les gens de l’opposition à s’approcher du club pour tirer au clair la raison de ces conflits qui nuisent au club et à l’équipe en particulier. Mais la priorité, c’est de tenir le conseil qui va déterminer l’avenir du club. On le fera dans au moins deux ou trois jours. D’ailleurs, celui qui veut prendre en main les destinées du club, il doit au minimum rassembler 10 milliards de centimes.»
«Le cas des joueurs plaignants ne pose pas problème»
Prié de répondre à la question des joueurs qui ont saisi la CNRL, le conférencier a déclaré : «Le cas de ces joueurs, je m’en occupe bien comme il le faut. Je trouverai un moyen pour les convaincre. Pour moi, ça ne pose aucun problème. J’ai un dossier me permettant de défendre l’intérêt de notre club.»