La décision prise par la FIFA de libérer l'attaquant Semir Smajlagić de son contrat le liant à la JSK jusqu'à décembre 2024 met la direction de la JSK dans une situation très critique.
Et pour cause, l'international bosniaque réclame à ce qu'il soit payé jusqu'à la fin de son contrat. Et comme son salaire est de 15 000 euros par mois et qu'il n'avait perçu que 4 salaires depuis qu'il a rejoint la JSK au mois de janvier dernier, il réclame le payement de 20 mois, ce qui fait 300 000 euros. Les responsables des Canaris pourront introduire un recours, mais les chances que leur requête aboutisse sont très minimes. Cette affaire risque de faire des remous surtout que les responsables de Mobilis avaient déjà mis en garde les responsables de la JSK sur ce genre de litiges. Si les dirigeants avaient négocié avec lui, il se serait contenté d'une année de salaire. Ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes car ils avaient tout le temps pour chercher à trouver un terrain d'entente avec lui qui arrange chacune des deux parties.
Prétexte
Au moment où les responsables des Jaune et Vert songent à résilier le contrat de l'international bosniaque sous prétexte qu'il n'a rien montré depuis sa venue, ils ont reçu un message dans la journée de jeudi dernier de la part de l'avocat de Smajlagić les Informant que celui-ci a été libéré par la FIFA et qu'ils doivent le payer jusqu'à la fin de son contrat. C'était un véritable coup de massue pour eux. Ne sachant plus quoi faire, ils ont confié à certains proches du club qu'ils n'avaient rien reçu de la part de la FIFA et que le seul mail qu'ils avaient reçu c'était de la part de l'avocat du joueur. La question que tous les supporters se posent est de savoir pourquoi l'international attaquant bosniaque n'a pas été payé depuis 3 mois, alors que depuis la venue de Mobilis les joueurs sont payés régulièrement. Les dirigeants auraient pu éviter de se retrouver dans cette situation en cherchant à trouver un terrain d'entente avec le joueur avant que cette affaire n'éclate au grand jour.
Bosnie-Herzégovine
D'après une source proche du dossier, l'attaquant Smajlagić est rentré chez lui en Bosnie-Herzégovine hier matin. Après avoir été interdit de s'entraîner avec l'équipe pendant les premiers jours de la reprise des entraînements, il a été réintégré dans le groupe avant qu'il n'accompagne l'équipe à Tikjda. Tout le monde pensait que son cas était réglé avant que la direction ne songe à résilier de nouveau son contrat dans la journée de mardi dernier. Mais comme Smajlagić s'était senti indésirable dans le groupe, il avait pris ses devants en chargeant son avocat qui vit à Lausanne de saisir la FIFA. Il n'aurait rien dit aux dirigeants de la JSK de sa démarche et cela pour les mettre devant le fait accompli, car il sait que, tôt ou tard, ils finiront par le libérer. Les dirigeants n'ont pas encore réagi à cette affaire, mais d'après certaines indiscrétions, les responsables de Mobilis leur ont demandé de trouver une solution. Ils leur ont donné carte blanche dans la gestion de l'équipe et après avoir réglé les litiges qui se trouvaient au niveau de la FIFA, ils ne veulent pas avoir d'autres litiges surtout que la JSK risque de payer une somme astronomique en euros pour l'international bosniaque.
- B.