Après avoir négocié au moins avec deux entraîneurs français, à savoir Philippe Montanier et Jocelyn Gourvennec, les dirigeants se sont rabattus sur la piste du Tunisien Mondher Kebaier qui n'aurait pas hésité à donner son accord de principe.
Ils voulaient au départ Montanier ou Gourvennec et cela pour tenter de reconquérir les cœurs des supporters après les deux échecs consécutifs concédés face respectivement au PAC et l'USMK, malheureusement ils n'ont pas pu conclure avec aucun d'entre eux. Et pour ne pas se retrouver trop longtemps sans un entraîneur en chef, ils se sont tournés vers la piste du coach tunisien Mondher Kebaier. Il n'était dans leurs priorités mais ils ont jugé que son profil est très intéressant vu qu'il a déjà entraîné l'Espérance de Tunis, le Raja de Casablanca et même la sélection tunisienne. Toutefois, malgré son CV étoffé, il ne fait pas vraiment rêver les supporters de la JSK qui estiment que l’équipe a besoin d'un entraîneur habitué à jouer des titres, or le palmarès de Mondher Kebaier est presque vierge.
Raja de Casablanca
Bien que son passage au Raja de Casablanca n’ait pas été une réussite puisqu'il a été démis de ses fonctions, Mondher Kebaier peut réussir avec les Canaris. Son compatriote Ammar Souayah avait terminé la saison à la deuxième place, malheureusement il a été remercié par l'ancienne direction pour recruter l'entraîneur belge José Riga qui a été limogé à son tour après 3 matches seulement. Certains entraîneurs tunisiens ont réussi dans notre championnat, mais d'autres n'ont rien apporté aux clubs algériens. En décidant d'engager Mondher Kebaier, les dirigeants prennent un énorme risque car s'il n'enregistre pas de bons résultats dès les premières semaines de son arrivée il sera difficile pour lui de faire face à la pression qui sera exercée sur lui par les supporters qui veulent non seulement que leur équipe joue bien au football, mais aussi pratiquer du beau football au lieu de jouer n'importe comment.
"Je ne dirai rien tant que ce n'est pas officiel"
Annoncé comme le probable successeur d’Youcef Bouzidi, le Tunisien Mondher Kebaier que nous avons eu hier en fin d'après-midi au téléphone n'a rien voulu dire sur ses négociations avec les dirigeants de la JSK. Il s'est contenté d'affirmer que tant que la transaction ne s'est pas concrétisée il ne dira rien. "Je ne dirai rien tant que ce n'est pas officiel", nous a-t-il répondu. Lui et son compatriote Lassaâd Dridi étaient les premiers à être proposés à la direction de la JSK, mais comme la piste privilégiée par celle-ci était celle des entraîneurs français de renom, elle s'est tournée vers Mondher Kebaier après l'échec des négociations avec Philippe Montanier et Jocelyn Gourvennec. Le premier a décliné poliment l'offre des responsables des Jaune et Vert du Djurdjura, alors que le second s'est montré trop gourmand dans ses exigences financières.
- Boumali