La VAR en Algérie, c’est encore reporté !

Le projet d’utilisation de la VAR en Algérie ne verra vraisemblablement pas le jour de sitôt.

Alors que le président de la FAF ? Walid Sadi, promettait au lendemain de son élection, dans une interview accordée à la Radio nationale, de tout faire pour lancer la technologie cette saison, allant même jusqu’à donner les quarts de finale de la Coupe d’Algérie comme date de lancement, la concrétisation du déploiement de la technologie VAR sur les terrains algériens connaitra un retard. Lors de sa récente déclaration à l’agence de presse nationale, Sadi a souligné l’importance de mettre en place la technologie affirmant que c’est une priorité. Cependant, il a noté que le principal défi réside dans le laps de temps requis pour son implémentation, estimée entre 7 et 8 mois, en plus de son coût considérable. Il a ajouté : «Nous avons pris la décision d’avancer résolument pour faire aboutir ce projet sur le terrain, l’introduction de la VAR dans notre championnat constitue l’un de nos projets majeurs, on travaille dessus. Seulement, le processus pour l’intégration de cette technologie dans notre pays nécessite 7 à 8 mois, en plus de son coût élevé, mais on est décidés à franchir le pas», a-t-il déclaré. Il y a donc plusieurs obstacles sur le terrain : technique, mais aussi liés au financement de l’opération. Il faut dire que Djahid Zefizef avait lui aussi promis de se mettre à l’heure de cette technologie, avant de buter sur les mêmes obstacles, il croyait que le recours aux boites européennes pour la mise en marche de la technologie durant la CHAN allait l’aider à lancer cela dans la compétition locale, avant de faire face à la réalité, un peu trop compliquée. Le passage de la boite en question s’est terminé sur une enquête qui a failli faire des dégâts énormes. C’est pour cette raison qu’il existe de nombreuses craintes jusqu’au jour d’aujourd’hui, puisque la fédération a peur de s’y mettre, et en attendant des solutions techniques, elle pense avoir une astuce pour financer le projet grâce à une somme conséquente dont dispose la FAF mais qui se trouve en dehors de ses caisses.

 

Droits télé

Comme on le sait, Sadi a trouvé une FAF presque en faillite, la situation financière n’était pas stable, certes il y a des placements ça et là, mais les caisses étaient vides. Le nouveau président est allé directement vers les débiteurs dans l’espoir de récupérer ses créances, parmi eux Mobilis, et surtout l’EPTV. Il faut dire que la LFP, qui agissait par délégation, attendait une somme d’environs 200 milliards de la part de  la Télévision algérienne, cette dernière bloquait une manne intéressante qui pouvait régler de nombreux soucis, mais tous les dirigeants qui se sont succédé à la tête de la FAF ont eu du mal à les récupérer . C’est pour cette raison que Sadi envisageait de le faire, en impliquant le projet de la VAR. D’après une source fédérale, le jeune président voulait miser une grosse somme de cet argent dans la mise en place de la technologie, il a décidé de jouer cette carte comme arme afin de récupérer son argent, s’en suivra un programme qu’établirait la CFA pour la mise en place des moyens techniques en collaboration avec la télé, en plus de la formation d’arbitres vidéos pour pouvoir lire les images et en faire des décisions, sans oublier la préparation des stades pour accueillir la technologie, à l’image de la préparation des cabines nécessaires et des lieux pouvant accueillir des cameras. Alors que la CFA n’a toujours pas de président, et que la gestion est assurée temporairement par Abid Charef, la VAR en aura encore pour 7-8 mois, ce qui correspond au début de l’exercice prochain 2024-2025, le lancement de la vidéo dans l’arbitrage se ferait dès l’entame du prochain championnat.

S.M.A.

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