Sans aucun doute, Touabti a été l’acteur majeur de la rencontre entre le MCO et le CRB. Outre des décisions incompréhensibles, le recours aux images de la télévision pour revoir des actions s’invite lors des matchs de la Ligue 1 Mobilis.
Cette journée de championnat restera sans aucun doute dans les esprits car outre les résultats, il s’en est passé des choses sur les terrains, deux en particulier. Avant-hier lors du match MCA-PAC, le Mouloudia avait bénéficié d’un penalty accordé avant que Lyès Bekouassa ne revoie les images de la télévision en plein match et prend la décision d’annuler la sanction pour siffler un corner. Hier, pour la rencontre entre le MCO et le CRB, on a eu droit au même scénario puisque l’arbitre de la rencontre, Touabti, a eu recours au même procédé mais ce n’est pas lui qui y est allé puisque c’est le 4e arbitre qui a visionné les images et qui a pesé dans la prise de décision et l’annulation du pénalty accordé au Chabab. Une situation qui interpelle et qui intrigue puisque la VAR télé s’est officiellement invitée en Ligue 1 Mobilis avec deux situations similaires en 24 heures dans deux rencontres différentes. Comme on le sait, la VAR ne sera appliquée que la saison prochaine en Ligue 1 Mobilis mais Bekouassa avant-hier et Touabti hier ont eu recours à la VAR télé pour prendre des décisions qui ont eu des conséquences sur le déroulement de la rencontre alors que, normalement, l’arbitre est seul juge sur une action similaire et sans VAR.
Le Chabab crie au scandale
Si le MCO était content de la décision prise parce qu’elle a évité une occasion de but à l’adversaire, ce qui allait suivre allait être encore plus dur pour les Belouizdadis. En effet, l’action où Motrani s’écroule dans la surface de réparation et où l’arbitre siffle un penalty très sévère contre le CRB et très généreux envers le MCO laisse également perplexe. D’ailleurs, les Belouizdadis crient au scandale après une telle décision qui leur a finalement coûté un bon résultat, au moins le match nul.
Les joueurs voulaient quitter la pelouse
Après cette décision que les joueurs ont jugé injuste et le but encaissé, les joueurs du Chabab s’estimant lésés par les décisions du corps arbitral voulaient même quitter la pelouse et cela a duré deux bonnes minutes avant qu’ils ne reviennent sur le terrain. Il faut dire que le Chabab risquait gros s’il avait quitté la pelouse puisqu’on parle d’un match perdu sur tapis vert et d’une défalcation de points, ce qui aurait pu compromettre la course à la 2e place. Une chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler des décisions très controversées de Touabti par rapport à cette rencontre entre le MCO et le CRB.
- Z.