Youcef Belaïli a été indéniablement le grand artisan du sacre du MC Alger en championnat, cette saison.
Avec ses 14 buts, il a fini co-meilleur buteur avec l’Usmiste Ismaïl Belkacemi, mais personne n’a fait autant que lui en matière de passes décisives, lui qui en a délivré pas moins de 12 à ses coéquipiers, toutes conclues, ce qui a fait le bonheur des Vert et Rouge. Au terme du match face au MC Oran, le dernier du championnat, YB10 n’a pas caché sa joie. «Ce titre est amplement mérité, notamment pour le peuple du Mouloudia qui a soutenu son équipe toute la saison. On lui dédie ce trophée et, inch’Allah, on enchaînera en réalisant le doublé avec la victoire en coupe d’Algérie», a commencé par dire le stratège du Mouloudia d’Alger avant d’ajouter : «J’ai promis le doublé aux Chnaoua. J’espère qu’on gagnera la coupe aussi afin que je puisse tenir ma promesse. » Une déclaration qui emplit de joie sans doute encore plus les inconditionnels du Doyen qui savent qu’ils peuvent compter sur un joueur qui a rarement manqué à sa parole.
«La Ligue des champions avec force»
Le meneur de jeu mouloudéen a été interrogé sur la saison prochaine durant laquelle les Vert et Rouge seront appelés à concourir face aux géants de l’Afrique en Ligue des champions. «Inch’Allah, on abordera la Ligue des champions avec force la saison prochaine», a laissé entendre Youcef Belaïli qui, au passage, laisse croire aux Mouloudéens qu’il poursuivra l’aventure avec eux la saison prochaine pour attaquer un challenge encore plus gros.
L’épaule ? «Ça va !»
Lors dudit match contre le MC Oran, Youcef Belaïli a ressenti une douleur à l’épaule gauche qui l’a quelque peu diminué et privé de donner la pleine mesure de son immense talent. Cela a constitué, un temps, un souci pour les Chnaoua, surtout quand ils l’ont aperçu avec une écharpe pour soutenir son épaule et la soulager. Un souci finalement vite dissipé quand on a vu le joueur mettre son fils sur le cou et le porter sans gêne ni contrariété apparente. Youcef Belaïli a d’ailleurs lui-même évacué toute crainte lorsqu’on lui a demandé comment se portait son épaule. «Ça va !» a-t-il répondu sur un ton rassurant.
- D.