Le mutisme observé par les dirigeants concernant les noms des entraîneurs avec lesquels ils négocient a ouvert la voie à toutes les rumeurs au point où certains, intentionnellement ou pas, ont annoncé comme quoi des entraîneurs sont sur le point de trouver un terrain d’entente avec les dirigeants alors qu'il n'y a aucun contact avec eux.
L'exemple le plus édifiant est celui de l'entraîneur égyptien El-Badry et du Tunisien El-Kouki. Des rumeurs ont laissé entendre que l'un d'eux devrait succéder à Djilali Bahloul mais une source proche de la direction nous a confié qu'il n'y a eu aucun contact avec ces deux entraîneurs et qu'ils n'ont jamais songé à recruter El-Badry ou El-Kouki. Le premier avait fait un bref passage à l'ESS. Il était contraint de jeter le tablier quelques matches seulement à la tête du staff technique de la formation des Hauts-Plateaux. Et malgré ça, certains l'annoncent à la JSK, ce que démentent les dirigeants des Canaris du Djurdjura. El-Kouki aussi a été limogé par les responsables de l'ESS et ceux du CRB et malgré ça, il a été proposé à la JSK. Toutefois, à aucun moment il n'a suscité l'intérêt des responsables de la formation phare du Djurdjura. Aucun d'entre eux n'a pris attache lui. Promettant un entraîneur d'envergure pour la saison à venir, les dirigeants sont sur la piste de quelques entraîneurs, mais ils ne veulent rien dire pour le moment. Ils espéraient régler la question de l'entraîneur avant la fin de la semaine, mais pour ne pas se tromper dans leur choix ils préfèrent patienter encore avant de choisir celui qui succédera à Bahloul. Ce qui est certain est qu'ils ne recruteront pas n'importe qui et cela pour pouvoir jouer les premiers rôles la saison prochaine. Le président Ould-Ali El-Hadi a réaffirmé à plusieurs reprises que la priorité de la direction est de recruter un grand entraîneur et que le PDG de Mobilis Chaouki Boukhazani a mis les moyens adéquats à la disposition de la direction pour qu'elle puisse jouer le titre la saison prochaine.
- B.