Abdelkrim Bira est attendu au tournant. En assumant entièrement la responsabilité de la gestion technique du club, il sait pertinemment qu’il aura à gérer une pression terrible. C’est vrai qu’il était conscient qu’il devait faire avec cela vu qu’il a pris en charge la gestion d’un grand club comme l’ESS.
Cependant, ce sont « les forces occultes » qui attendent la moindre occasion pour se manifester qui constitue la grande menace pour l’ancien driver du Nasria. D’ailleurs, rien que quelques jours, des banderoles avec des messages qui lui sont destinées ainsi qu’aux responsables de Sonelgaz propriétaire du club ont été affichées au niveau de la direction générale dont certains ont interprété cette attitude comme des menaces. Il faut dire en outre que depuis qu’il a pris en main les destinées du volet technique de l’équipe, Bira a eu à gérer une grosse pression et celle-ci s’est accentuée au fil des jours notamment à l’approche du mercato estival où chaque jour que Dieu fait, les critiques affluent sur sa personne, lui reprochant de rater complètement le recrutement en se contentant d’engager quelques joueurs méconnus sur la scène au moment où on s’attendait peut-être des éléments tels que Gaya, Zeghba, Bedrane, Chetti, Draoui ou encore Madani qui renforceront les rangs des Noir et Blanc la saison prochaine et du coup former une équipe capable de jouer les titres qui seront mis en jeu. « Je ne laisse personne m’imposer quoi que ce soit. J’ai l’entière confiance des responsables de Sonelgaz et ceci me suffit pour travailler en toute sérénité », a dit à ce titre Bira au sujet des critiques dont il fait l’objet de la part de certaines personnes à travers les réseaux sociaux. « Je ne fais pas attention à ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Moi, c’est le terrain qui m’intéresse. Je le dis et je le redis, j’ai pris cette mission avec la ferme conviction de former une équipe sétifienne compétitive et conquérante. Je connais assez bien ce club. C’est l’un des meilleurs en Algérie. Son palmarès parle de lui-même. C’est la seule équipe du pays qui a participé à une Coupe du monde des clubs. Je sais que les Sétifiens respirent le football et aiment leur équipe. Je ferais tout pour qu’on réussisse ensemble », a-t-il ajouté lors d’un point de presse qu’il avait animé il y a quelques jours du côté de la ville d’Aïn El Fouara.
« L’ennemi » est connu
Par ailleurs, il n’est un secret pour personne qu’à Sétif lorsqu'une nouvelle direction vient prendre en main la gestion du club et qui n’est pas composé de certains « noms » connus à Sétif, tout de suite c’est cette « opposition » qui se manifeste et qui commence à mettre les bâtons dans les roues. Si certains d’entre eux se contentent de donner des ordres à partir du téléphone, d’autres ex-dirigeants s’autoproclament des pseudo-managers et tentent par tous les moyens d’imposer des joueurs. Sentant ceci, le P-DG de la SSPA, Black Eagles, Nabil Gouasmia, a récemment indiqué que certains perturbateurs tentent par tous les moyens de saboter le travail qui se fait dans le club depuis l’arrivée du groupe Sonelgaz. « Quelque part, on dérange. Fini le temps de se sucrer sur le dos du club », a-t-il dit entre autres.
- R.