Alors qu’elle était prévue la semaine dernière puis reportée pour cette semaine, il ne fut rien finalement. D’après nos sources, la situation est au statu quo tant que la commission de candidatures n’a pas encore tranché d’une manière officielle la question les dossiers des candidats retenus pour la présidence du CSA/ESS.

Pour rappel, cette dernière avait dans un premier temps annoncé par le biais de son président Djamel Aïchouche avoir reçu et accepté trois dossiers, à savoir ceux de Salim Chenicheni, Hichem Bouaoud et Zakaria Kherra avant que la nouvelle tombe du report de l’AGE à une date ultérieure pour des raisons qui restent énigmatiques. Pour le moment, aucune explication n’a été donnée au sujet de ce rebondissement. Si certains évoquent des raisons administratives liées au règlement des associations (les trois candidats n’ont pas présenté un bureau), il reste toutefois qu’il n’est un secret pour personne que certains candidats sont indésirables auprès des dirigeants du groupe Sonelgaz propriétaires des actions du club et ce, pour le motif d'être des opposants à leur politique. Sans citer des noms, les mis en cause n’ont pas cessé depuis quelque temps de critiquer la politique du groupe dans les médias. Ce qui n’a pas toujours été vu d’un très œil par les hauts dirigeants du groupe. Cela dit, cette situation n’est pas pour autant bénéfique pour le club au moment où on espérait voir le futur patron du CSA/ESS relancer certaines disciplines sportives qui ont été négligées au point de disparaitre à Sétif ainsi que l’épineux problème des dettes des anciens dirigeants qui ne cessent de réclamer leur dû évaluer à une dizaine de milliards de centimes. ‘’ En principe, si le groupe Sonelgaz a décidé de racheter toutes les actions du club, il doit par conséquent assumer tout le patrimoine, c'est-à-dire le passif et l’actif. Or, le groupe a recouvré tout ce qui est moyens roulants, infrastructures et autres matériels alors qu’en parallèle, on refuse qu’on endosse la responsabilité d’éponger les dettes du club amateur qui se chiffrent à une dizaine de milliards de centimes ‘’, nous a confié à ce titre l’ancien vice-président de l’ESS, Hasnaoui Belayat, qui fut à une certaine époque l’un des bailleurs de fonds du club au même titre que d’autres anciens responsables de l’équipe phare d’Aïn El Fouara qui attendent qu’on paye leurs dettes et qui a tenu à renouveler ses remerciements aux anciens dirigeants et membres de l’AG pour la confiance placée en lui.

Aïchouche pour sauver les meubles

Par ailleurs, comme annoncé dans l’une de nos précédentes éditions pour beaucoup d’observateurs, il est fort probable qu’on se dirige vers la mise en place d’un directoire pour gérer les affaires du CSA/ESS. Outre, le nom du patron du groupe Belayat que plusieurs membres de l’AG tentent de convaincre pour revenir aux affaires de la formation des Noir et Blanc, on parle également de Fouad Touati qui a également réfuté toute idée de présider le CSA et même le directoire.  Dans la foulée, on cite aussi le nom de Djamel Aïchouche qui a présidé, pour rappel, la commission de candidatures lequel est, semble-t-il, en bonne posture pour diriger le directoire au cas où il serait question de sa mise en place.

F.R.