Victime d’une blessure au genou au début du match Algérie-Bolivie 3-2 de vendredi passé, Ramy Bensebaini, comme on l’appréhendait, est out jusqu’à la fin de saison.
Victime d’une blessure au genou au début du match Algérie-Bolivie 3-2 de vendredi passé, Ramy Bensebaini, comme on l’appréhendait, est out jusqu’à la fin de saison.
Terrible nouvelle pour le défenseur de l’EN, Ramy Bensebaïni. Victime d’une blessure lors du match face à la Bolivie lors du Tournoi FIFA Series 2024, le joueur du Borussia Dortmund ne sera pas en mesure de faire son retour sur les terrains avant le prochain exercice sportif 2024/2025. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui l’entraîneur du BVB, Edin Terzić en conférence de presse avant la rencontre de son équipe ce samedi face au Bayern Munich dans le cadre de la 27ème journée de la Bundesliga : «Malheureusement, Bensebaïni a été victime d’une blessure au niveau des ligaments internes avec la sélection et sera sûrement forfait jusqu’à la fin de la saison.» Une mauvaise nouvelle pour le joueur ainsi que pour l’EN qui aura besoin du talent et de l’expérience de Bensebaïni lors de ses prochains rendez-vous, d’autant plus que l’arrière garde de l’EN n’a guère rassuré lors des deux dernières sorties face à la Bolivie et l’Afrique du Sud.
Riad Ouenzar.
Malgré la convocation de 32 joueurs avant le début de ce stage de mars, il y a eu quand même des carences, cela va obliger le coach plus tard à chercher des solutions, mais il n’y aura pas de nouveaux en juin, c’est du moins ce qu’il a affirmé.
En quittant les travées du stade Nelson-Mandela, les milliers de supporters algériens présents à cette affiche n’ont pas regretté d’avoir fait le déplacement à la nouvelle enceinte olympique algéroise en cette soirée de Ramadhan et ce malgré les caprices de la météo (pluie et froid), les spectateurs ont été gavés par le très bon spectacle offert par les deux équipes mais étaient surtout rassurés par le niveau affiché par leurs favoris.
Comme on s’y attendait, le match d’hier soir allait être compliqué face à un adversaire dont l’entraîneur Hugo Broos a aligné sa meilleure équipe, celle qui est arrivée jusqu’aux 1/2 finales à la dernière CAN. En 1ère mi- temps, l’EN n’a dominé que par intermittences les débats contrairement aux Bafana Bafana qui ont pris le contrôle de la partie. Avant la pause, une image est captée par le réalisateur du match, on voit Vladimir Petkovic parler pendant de longues minutes à Ramiz Zerrouki sur le rôle qu’il attend de lui à son entrée. Comme prévu, le milieu de terrain de Feyenoord a pris la place de Nabil Bentaleb qui n’a pas assuré le rôle de sentinelle convenablement. Avec l’entrée de Zerrouki, le coach national a fait avancer Houssem Aouar d’un cran , un premier réajustement tactique qui a permis au sociétaire de l’AS Rome de jouer plus librement en touchant un grand nombre de ballons, les entrées aussi de Bakrar et Kendouci ont apporté un nouveau souffle à l’équipe, confortant ainsi Vladimir Petkovic dans ses choix, mais ce n’est pas encore fini. En effet, le coach a eu la bonne idée d’incorporer Jaouen Hadjam, une entrée qui a permis à Rayan Aït-Nouri d’évoluer dans un poste où il excelle avec son club Wolverhampton à savoir milieu récupérateur gauche excentré. Très fin techniquement, Aït-Nouri fera des misères à la défense adverse avec ses déboulés sur le côté gauche, le rentrant, jeune et virevoltant Anis Hadj Moussa en fit de même sur son côté droit, combinant au passage assez bien avec Kevin Guitoun. Grâce aux réajustements du coach, l’EN avait même la possibilité de gagner en fin de match la partie, avec une multitude d’occasions franches, mais ce nul a des relents de victoire et rend les Algériens plus optimistes pour le futur d’une sélection qui restait sur une calamiteuse campagne à la CAN 2023.
M.S
Aligné comme remplaçant vendredi passé facec à la Bolivie dans une position d’avant-centre, Benzia avait déjà épaté les présents, réussissant même l’égalisation (2-2), une prestation qui lui avait valu une ovation du public du stade Nelson-Mandela et les encouragements du staff. C’est donc naturellement qu’il a fini par revenir dans les plans hier, cette fois en tant que titulaire et dans une position qui correspond plus à son talent.
Dans une rencontre ouverte où les présents ont assisté à un festival de buts, l’EN s’est découvert un grand attaquant en la personne d’Yacine Benzia, le grand héros du match avec un doublé et une passe décisive.
Dans un entretien accordé à So Foot, Youcef Atal s’est longuement exprimé sur son départ de l’OGC Nice. Il est également revenu sur son choix de rejoindre le championnat truc, ainsi que sur l’échec des Verts à la CAN et le départ de Djamel Belmadi de la barre technique des Verts. Extraits.
«Il a l’Algérie dans le sang»
«C’est très compliqué d’y mettre des mots, Djamel –Belmadi) a tout donné pour ses joueurs et son pays. Il a l’Algérie dans le sang, et il a toujours pris ses responsabilités. Quoi que l’on dise, c’est un entraîneur qui a rendu heureux des millions d’Algériens à travers le monde en ramenant une Coupe d’Afrique en 2019 et en étant à la tête d’une équipe invaincue pendant presque trois ans. Je l’ai vu comme un grand frère, il a toujours été là pour moi quand c’était difficile.»
«La CAN ? J’ai encore du mal aujourd’hui à en parler»
«J’essaye encore aujourd’hui d’y trouver des réponses. On s’était très bien préparés en allant au Togo pour s’habituer à la chaleur, tout se passait bien. On était tellement confiants, le groupe vivait bien, et tout était réuni pour réaliser une grande CAN. Lors du premier match face à l’Angola, nous avons fait une belle première mi-temps en ouvrant le score et en déployant un beau football. En deuxième mi-temps, nous avons reculé sans raison. Tous les pires scénarios nous arrivaient, c’était inexplicable… La balle ne rentrait pas, on faisait beaucoup d’erreurs (…) Encore aujourd’hui, j’ai du mal à en parler, ça me laisse un goût trop amer. Il y a la CAN au Maroc et les qualifications pour la prochaine Coupe du monde qui approchent, donc il faut vite aller de l’avant.»
«Des joueurs comme Feghouli, Ghezzal ou Balotelli m’ont poussé à venir ici»
«J’ai parlé avec beaucoup de monde avant de signer ici, parce que je ne connaissais pas le pays. Après tout ce qu’il m’est arrivé en France, il fallait que je change d’air et que je découvre autre chose (…) À une semaine de la fin du mercato en Turquie, des propositions me sont parvenues d’Adana, mais aussi de Trabzonspor et Galatasaray. Adana a été très correct avec moi, puis des joueurs comme Sofiane Feghouli, Rachid Ghezzal ou Mario Balotelli m’ont poussé à venir ici (…) Mario a insisté pour que je signe, il m’a dit qu’ils avaient un bon groupe et que je pouvais beaucoup apporter pour bien finir la saison. C’est le même Mario que j’ai connu à Nice, toujours à rigoler et à faire des blagues. Il a beaucoup fait pour mon adaptation, c’est un vrai bon gars.»
«Nice ne m’a pas poussé vers la sortie»
«Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois (…) Je sentais que j’allais être mis de côté. Ce n’est pas une question d’argent, sinon je serais resté. J’ai besoin de jouer au football. À Adana, on m’a donné de l’amour dès le départ. Donc j’ai envie de les rendre heureux, ça me motive.»
Riad Ouenzar.
C’est ce soir que prendra fin le premier stage sous les ordres du Bosniaque Vladimir Petkovic. Le technicien arrivé récemment à la tête de l’EN pour tenter de sauver une équipe en chute libre n’a pas eu assez de temps pour préparer le stage, mais sa touche était quand même visible notamment durant le second half du premier match contre la Bolivie.
Ce soir, la sélection nationale version Vladimir Petkovic aura la tâche ardue contre un adversaire l’Afrique du Sud et son entraineur Hugo Broos qui connait bien le football algérien pour y avoir travaillé dans deux clubs du pays par le passé (NAHD et JSK).