Le sélectionneur national Djamel Belmadi qui débute aujourd’hui un stage avec l’EN sait ce qu’il faut faire pour ne pas perdre la route vers la Coupe du monde.
Le sélectionneur national Djamel Belmadi qui débute aujourd’hui un stage avec l’EN sait ce qu’il faut faire pour ne pas perdre la route vers la Coupe du monde.
Alors qu’il est dans la dernière phase de préparation avant de reprendre la compétition, l’incertitude plane toujours sur sa participation à la CAN 2023. Un cas qui suscite l’inquiétude des Algériens qui voient mal l’EN jouer la CAN sans lui.
Présent ce dimanche en conférence de presse, le sélectionneur national, Djamel Belmadi a évoqué plusieurs sujets importants qui concernent l’actualité de l’EN.
«Je ne peux pas retenir tout le monde au même poste»
« Si vous citez Belaïli et Brahimi, ils sont déjà en concurrence puisqu’ils jouent au même poste. Après, si vous rajoutez Amoura et Gouiri, alors dites-moi qui je prends d’entre eux ? Je ne peux pas retenir tout le monde au même poste. Brahimi est en forme, machaallah, mais si je le convoque, je dois sacrifier Amoura ou Gouiri. Alors, quand vous parlez du joueur, vous devez aussi dire : je préfère Brahimi à Gouiri ou à Amoura. Quand on cite Belaïli, on doit aussi citer Brahimi, Amoura, Gouiri ou encore Benrahma […] Quand on cite Sayoud, on le compare à Chaibi et Aouar. C’est ça une analyse honnête à mon avis.»
«La gestion du premier match face à la Somalie est importante»
«C'est important de démarrer avec de résultats positifs surtout pour la rencontre qui se jouera à domicile face à une modeste formation somalienne. Face au Mozambique, le match sera totalement différent, surtout face à une solide sélection africaine, en témoigne les résultats réalisés lors de la phase de qualifications à la CAN 2024. La phase de qualifications au Mondial constitue un mimi championnat de dix rencontres qui s'étalent sur une période de deux ans. La gestion du premier match est importante pour qu'on soit dans les meilleures conditions face au Mozambique.»
«La balle est dans le camp d’Adli»
«J’ai eu plusieurs discussions avec Adli depuis qu’il évoluait à Bordeaux. J’ai fait l’approche dans un domaine technique, avec l’explication du projet, il n’y a pas à faire plus que ça. Il n’a pas dit qu’il était disponible. Maintenant, la balle est dans son camp.»
«On est avec Atal sur cette affaire-là»
«Atal était dans une très bonne dynamique. On connait le problème de Youcef, notamment avec ses nombreuses blessures ces dernières années. On avait l’impression qu’il avait plus au moins réglé ce problème. Il était sur une dynamique de matchs en club et en équipe nationale aussi. On va dire que c’est un coup dur. C’est un problème qu’on va devoir le régler. On est avec lui sur cette affaire-là. Il faut aussi faire en sorte de ne pas pénaliser l’équipe.»
«Pour l'affaire Senhadji – Belaïd, nous avons été naïfs»
Le sélectionneur national, est revenu sur l’affaire des deux joueur binationaux, Yanis Senhadji et Rayan Belaïd, convoqués une première fois en sélections U20 avant de préférer rejoindre l’équipe espagnole: «Pour l'affaire Senhadji – Belaïd, nous avons été naïfs, notamment pour avoir publié la liste d’avance. Je ne suis pas sûr que ces joueurs aient été appelés en sélection si nous n'avions pas cherché à les retenir en équipe nationale. Sur le fond, notre démarche n'est pas mauvaise. Sur la forme, il y a eu de la maladresse. Je n'aime pas l'idée qu'on leur tire dessus, c'est simplement que ces joueurs avaient dit, d'après le DTN, qu'ils voulaient rejoindre l'EN.»
«On nous a présenté le Stade de Baraki comme étant celui de l’EN, mais…»
Le premier responsable de la barre tehcnique de l’EN s’est également exprimé sur l’état de la pelouse du stade Nelson Mandela de Baraki : «C’était prévu qu’on s’entraîne dessus mardi et la veille du match mercredi, mais ce n’est pas possible, au risque de l’endommager. Il n’est pas dans son état le plus adapté, je ne veux pas polémiquer mais on est dans la même situation que celle d’Annaba. On nous a présenté le Stade de Baraki comme étant celui de l'équipe nationale. Tous les pays en ont, nous on ne peut pas vraiment le dire, on n'y a joué qu'une fois.»
Adem O.
Logique, tel est le mot employé par les fans des Verts pour décrire la liste des 23 rendue publique vendredi soir par Djamel Belmadi. Sans surprise, le coach national ne s’est pas permis de folies, fini les essais, place à la concentration et la stabilisation de l’effectif.
Le sélectionneur national,Djamel BELMADI, a retenu 23 joueurs en prévision du prochain stage des Verts et des rencontres contre la Somalie, le jeudi 16 novembre 2023 au stade Nelson Mandela de Baraki (17h), et du Mozambique le dimanche 19 du même mois au stade national de Maputo (Zimpeto) (14h), et ce dans le cadre des 1ère et 2ème journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Liste des 23 joueurs:
Gardiens: Mandrea (SM Caen/ France), Zeghba (Damac FC/ Arabie saoudite), Benbot (USM Alger)
Défenseurs: Guitoun (FC Metz/ France), Atal (OGN Nice/ France), Aït-Nouri (Wolverhampton/ Angleterre), Mandi (Villarreal/ Espagne), Tougaï (ES Tunis/ Tunisie), Larouci (Sheffield United/Angleterre), Bensebaïni (Borussia Dortmund/ Allemagne), Touba (Lecce/Italie),
Milieux de terrain: Bentaleb (LOSC/ France), Aouar (AS Rome/ Italie), Chaibi (Eintracht Francfort/Allemagne), Feghouli (Karagumruk/ Turquie), Boudaoui (OGC Nice/ France), Zerrouki (Feyenoord/ Pays-Bas)
Attaquants : Mahrez (Al-Ahly/ Arabie Saoudite), Ounas (LOSC/France), Amoura (Union Saint-Gilloise/ Belgique), Gouiri (Stade Rennais/ France), Bounedjah (Al Sadd Qatar), Slimani (Coritiba FC/ Brésil)
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi a animé ce jeudi un Workshop à l'Université Alger 3 de Dely Ibrahim, en présence des étudiants et des enseignants sous le thème: "Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 et facteurs de réussite". Le patron de la barre technique des Verts est, ainsi, revenu sur son arrivée à la tête de la sélection et ses premiers choix forts pour faire bouger les choses. Djamel Belmadi a dévoilé les clés de la réussite lors de sa première année à la tête des Verts, couronnée par une belle consécration africaine au pays des Pharaons: «Après avoir pris en main la tête de la barre technique de l’équipe nationale, j’étais déterminé à relever le défi. Je ne voulais absolument pas connaitre le même sort que mes prédécesseurs […] avant de parler tactique et de ma philosophie de jeu, j’avais tenu une réunion avec chaque joueur car je voulais connaitre le mal profond de la sélection. Je leur donnais la liberté totale pour s’exprimer. Franchement, j’avais constaté des joueurs traumatisés, dû aux différents échecs de la sélection nationale.» a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «À mon arrivée, quelques joueurs n'ont pas adhéré à mon discours et ils se sont exclus naturellement du groupe, la sélection était prise en otage par quelques cadres qui s'estimaient au-dessus du groupe […] J’ai apporté un nouveau souffle à cette équipe avec l’arrivée de joueurs tels que Belaïli, Benlamri, Bennacer ou encore Chita. Notre objectif était de construire une équipe forte et solutionner toutes les lacunes afin d’entamer la CAN de 2019 dans de bonnes conditions.»
Le premier stage de la nouvelle sélection U20 entraînée par le sélectionneur national, Yacine MANAA, a pris fin avant-hier au CTN de Sidi Moussa avec des séances d’entraînement effectuées sur les pelouses du CTN et du stade communal de Baraki.
Après avoir cumulé 74 sélections dans les équipes de France de jeunes, des moins de 16 ans aux espoirs, Amine Gouri a fait le choix, en début de saison, de jouer avec l’Algérie, une décision assumée par l’attaquant rennais.
Désormais international algérien, Amine Gouiri, est revenu sur son choix de rejoindre l’EN. Dans les colonnes de L'Equipe, l'ancien Lyonnais a justifié sa décision : «J'ai beaucoup réfléchi pendant l'été, avec mes agents, mes amis, mon entourage... J'ai pesé le pour et le contre et je suis arrivé à cette décision. Il y avait beaucoup de choses qui ont fait pencher la balance pour l'Algérie. Ce sont mes origines, le pays de ma famille... C'est un pays que je connais bien puisque j'y suis allé régulièrement depuis que je suis tout petit. C'est aussi une sélection que j'ai beaucoup suivie, et j'ai toujours aimé cette passion qu'il y a pour le football. J'ai eu envie de représenter tout ça. J'ai toujours eu une relation spéciale avec ce pays, j'ai de la famille là-bas à Sétif, mes parents viennent de là, j'ai toujours été là-bas depuis petit et je n'ai jamais coupé ce lien. Mon père est né en Algérie, à Béjaïa. Ce sont des personnes super accueillantes. Puis l'équipe nationale, c'est un truc de malade, ils te poussent dans tous les moments, dans les difficultés ou dans les victoires.» a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Je m’attendais depuis pas mal de temps à devoir faire un choix. Je m’y préparais même en me disant que ça allait arriver vite, mais sans jamais avoir pris de décision. Je voulais vraiment rester concentré sur mes objectifs. Ensuite, ça commencé à devenir très concret cet été, quand Djamel Belmadi, le sélectionneur, m’a appelé pour la première fois. À partir de ce coup de téléphone, j’ai vraiment commencé une réflexion plus poussée. Il m’a surtout parlé de son envie de me voir rejoindre l’équipe nationale. Il m’a dit que j’allais être un joueur important et que je devais venir. Il a essayé de me convaincre, mais toujours d’une manière très calme, très sereine, sans jamais me mettre la pression.»
Coup de tonnerre en sélection des U20. Les 9 joueurs binationaux sélectionnés par le nouveau coach Yacine Manaa ne seront pas tous présents lors du tournoi de l’UNAF prévu lors de la prochaine date FIFA en Tunisie.