Éliminé prématurément de la CAN avec l’EN, Anthony Mandrea est passé pas des moments difficiles au mois de janvier. Dans un entretien accordé à Ouest-France, le gardien Algérien du SM Cean s’est confié sur l’échec des Verts en Cote d’Ivoire, ainsi que sur le départ de Djamel Belmadi : «Cela a été mouvementé. Malgré tout, j’ai vécu une très belle expérience à la Can. C’était un très beau moment, j’ai appris beaucoup de choses en allant là-bas et en jouant cette compétition. Malheureusement, on est rentré plus tôt que prévu. Dans ces moments-là, il faut essayer de switcher rapidement et de revenir à la réalité. La réalité, c’est mon club aujourd’hui. C’est cette marche en avant qu’on doit effectuer pour aller accrocher quelque chose. On a très rarement été mis en danger. Il aurait fallu qu’on soit plus décisifs dans les deux surfaces de réparation. À chaque fois, on a encaissé un but sur la seule occasion de l’adversaire. Derrière, on sait que si on prend le but en premier, les adversaires vont se mettre en bloc bas et qu’on va souffrir tout le match en essayant d’aller marquer un but.» a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Djamel (Belmadi) et l’entraîneur des gardiens m’ont ouvert les portes de la sélection. Des liens fraternels se sont créés entre nous. Pour moi, ce sera la première fois, si je suis sélectionné le mois prochain, que je vais connaître un nouveau sélectionneur, une nouvelle façon de travailler en sélection. Il y a du flou à venir.
«Je veux retrouver la Ligue 1 le plus rapidement possible et avec Caen»
Evoquant son avenir, le porter Algérien du SM Caen n’a pas caché son objectif de retrouver la Ligue 1 Uber Eats avec son club le plus rapidement possible : «Je veux retrouver la Ligue 1 le plus rapidement possible et avec Caen. On a tous envie de ça ici, et c’est ce que le club mérite. On se doit de travailler et d’avoir les résultats pour ça.» a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Ce serait égoïste de ma part de dire que je veux faire quatre arrêts par match, cela voudrait dire qu’il y a un problème défensif. Moi, je ramasse les miettes. Si mes coéquipiers font des erreurs qui donnent des occasions aux adversaires, je me dois, parce que c’est mon travail, de rattraper leurs erreurs. Chose que je fais moins depuis quelque temps. Je suis beaucoup moins décisif, c’est vrai, et il ne faut pas se voiler la face. On concède très peu d’occasions aussi, hormis à Grenoble qu’il faut occulter. Contre Amiens et Guingamp, on a subi une frappe cadrée au total, sur une erreur d’inattention. »
Riad O.