Hier, on a rapporté la décision du sélectionneur national de se passer définitivement des services de Sofiane Feghouli.
Madjer, après une longue période d’hésitation, a définitivement écarté Soso de ses plans préférant le sacrifier et croire les bobards qui lui ont été racontés par quelques personnes proches de l’EN, qui l’ont complètement induit en erreur en décrivant le joueur comme étant un élément perturbateur. Une chose que les gens ont du mal à imaginer, mais Madjer a préféré en finir définitivement. Ainsi, voilà une page qui se tourne et une énigme pliée bien avant de connaître ses mystères. Madjer a choisi de faire du Vahid dans la forme sans l’imiter dans le fond, et il ne compte pas s’arrêter là puisqu’il paraît que la black-list est longue. En effet, si pour Feghouli le dossier est d’ores et déjà clos, il faudra maintenant se pencher sur d’autres cas. Dans un article paru sur nos colonnes la semaine passée, on vous exposait les cas de Mbolhi, de Taider et de Fares ; ces trois joueurs n’ont pas été convoqués en novembre, et Madjer a laissé paraître des signes d’indifférence vis-à-vis de ces joueurs. Compte-t-il leur réserver le même sort que Soso ?
Il épate la Juve, mais pas Madjer
Si pour Mbolhi, Madjer s’est déjà prononcé et s’est montré rassurant pour un possible retour, mais pas dans l’immédiat, les cas de Taider et Fares sont restés énigmatiques, surtout pour le pensionnaire du championnat italien. Titulaire indiscutable avec Hellas Vérone, Mohamed Salim Farès est en train de frapper fort aux portes de la sélection. Il avait réussi a s’y placer en octobre dernier jouant même comme titulaire à Yaoundé contre le Cameroun. Mais il a suffi que Madjer arrive pour l’écarter puisqu’il était aux abonnés absents en novembre contre le Nigeria et la RCA. Après le sort réservé à Feghouli, il était plus qu’important d’essayer de savoir si Farès allait connaître la même chose. Mais il faut dire que ce dernier n’a pas le profil de Soso, il n’a été en sélection qu’une seule fois et personne ne peut lui reprocher quoi que ce soit sur le plan disciplinaire même en recourant à des mensonges. Qu’est-ce qui se passe donc avec Farès ? Doit-on s’attendre à son retour chez les Verts dès le mois de mars ?
Protéger l’acquis de Ghoulam ?
Avec la blessure de Ghoulam et l’annonce de sa fin de saison, le poste de latéral gauche est presque vide en sélection ; il fallait donc secouer le cocotier et trouver une solution provisoire. Comme Farès présente des garanties vu son volume de jeu en Italie, Madjer ne semble pas pressé pour des raisons qu’on ignore puisqu’on a appris, d’une source fiable, que l’ancien joueur de Porto ne l’a pas mis dans ses plans pour le moment. Madjer a dit qu’il travaillait avec une liste de 35 joueurs, et visiblement parmi ces 35, il n’y a pas le nom de Farès, du moins pas encore. Il devra prendre son mal en patience, car Madjer a des plans en tête et vu la tournure des événements, l’engagement du joueur ne semble pas proche. Vu ce qui se passe avec Ghoulam et le vide laissé, Madjer est-il en train de protéger la place de Ghoulam de peur de voir Farès la lui chiper en son absence ? Possible car en mars, il n’y aura pas 36.000 solutions pour contrer l’Iran sur ce côté gauche. Jusqu’ici, ni Nessakh, ni Abdellaoui, encore moins Ferhani n’ont impressionné. Ajoutons à cela les petits matches de Bensebaini avec Rennes dans ce poste. Virtuellement donc, il n’y a aucune solution, à moins qu’on continue à dépanner en ressortant par exemple la carte Cadamuro, présent lors du dernier stage et faisant partie des fameux ‘’plans’’.
Un autre maillot d’abord
Après le sort réservé à Soso jugé incompatible avec le profil recherché par le coach, à savoir le profil moral, voilà un autre cas soumis aux critères moraux, car du point de vue sportif, les stats de Farès ne laissent personne indifférent. Reste à savoir quand et comment Farès pourra revenir. La seule certitude, c’est que cela n’arrivera plus en étant un joueur de Verone, lui qui quittera son club en mai prochain.
- M. A.