Après avoir quitté précocement le stage de l’équipe nationale pour cause de blessure le lendemain du match amical remporté contre la Tanzanie, le milieu de terrain algérien Nabil Boutaleb a surgi tel un ‘’féroce’’ hier à l’occasion du championnat allemand contribuant à la victoire à domicile de Schalke 04 contre Freiburg sur le score de 2 buts à 0.
Dans une partie où il a joué les 90 minutes, Bentaleb a été derrière le deuxième but de Schalke 04 offrant une passe décisive à Burgstaller (73’). C’est dire que le joueur jouissait totalement de ses moyens physiques discréditant, du même coup, les thèses avancées par Rabah Madjer selon lesquelles l’ancien pensionnaire de Tottenham était blessé (adducteurs). Même s’il était confronté à quelques soucis de santé, Bentaleb aurait pu visiblement tenir sa place lors du deuxième rendez-vous amical contre l’Iran, disputé mardi dernier en Autriche. Quatre jours plus tard, le milieu de terrain des Verts montre un visage si reluisant et une condition physique parfaite. Ce qui renforce l’hypothèse que Bentaleb aura lâché son entraîneur national. Autre détail qui mérite d’être relevé : juste après sa libération par l’entraîneur national, Bentaleb s’est entraîné rapidement avec son club avec des examens médicaux très rassurants. L’entraîneur de Schalke 04 l’avait même souligne, moins de 48 heures après le match de l’EN contre les Iraniens, que «Bentaleb était bon pour le service». D’où son éclatante forme dans le match de la très relevée Bundesliga. Camouflet !
- D.
Boudebouz et Mandi pressentis titulaires
Les internationaux algériens du Bétis Séville, Riyad Boudebouz et Aïssa Mandi, sont fortement pressentis pour jouer d’entrée aujourd’hui à l’occasion du duel en déplacement face à Getafe dans le cadre de la Liga. C’est ce qu’a annoncé la presse espagnole insistant sur le fait que les deux joueurs algériens sont devenus des pièces maîtresses dans leur équipe. Si les performances d’Aïssa Mandi ne sont pas passées sans susciter l’intérêt du staff technique des Verts, ce n’est pas le cas cependant pour Riyad Boudebouz que l’entraîneur du Bétis qualifie d’un atout important. Madjer continue d’ignorer l’ancien Sochalien. Intriguant.
- D.
CAN 2018 (Dames)
L’EN se rendra demain au Sénégal
Après plusieurs jours de regroupement au Centre technique national de Sidi Moussa, la sélection nationale féminine se rendra demain (lundi) au Sénégal pour disputer le match aller du premier tour des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2018. Les ‘’Dames’’ algériennes donneront, en effet, la réplique aux Sénégalaises ce mercredi dans une rencontre programmée au stade Alassane Djigo de Pikine. Devant débuter à 17 heures, le rendez-vous algéro-sénégalais sera officié par des arbitres du Togo. Il s’agit de Vicentia Enyonam Amedome assistée d’Abra Sitsope Agbedanou et Kossiwa Kpadenou. Le match retour entre les deux pays est prévu le 10 du mois en cours. Il se disputera au stade du 20-Août-1955 d’Alger à partir de 17 heures. Les arbitres seront de nationalité ivoirienne, à savoir Zomadre Sonia assistée de Ndego Edweji Apia et Lou Djinan Prisca Danielle. La phase finale de la CAN aura lieu au Ghana du 17 novembre au 1er décembre de l’année en cours. Le trio du podium sera qualifié à la phase finale de la Coupe du monde de 2019 qui se jouera en France.
- D.
Il a battu la Tanzanie, la RCA et le Rwanda
Bilan positif, selon Rabah Madjer
L’entraîneur national Rabah Madjer bouclera bientôt ses six premiers mois à la tête du staff technique des Verts. Un temps suffisant qui permet au technicien en question d’établir un premier bilan. «Mes statistiques sont positives», se permet-il de souligner parlant de plusieurs matches remportés contre une seule défaite seulement. L’Algérie, version Rabah Madjer, comptabilise trois bonnes victoires contres les ‘’peu coriaces’’ sélections de la République centrafricaine (3-0), de la Tanzanie (4-1) et du Rwanda chez les A’ (4-1). Parallèlement à ses succès, les Verts n’ont pas pu faire de même contre le Nigeria (1-1, victoire sur tapis vert en raison de l’incorporation d’un joueur suspendu par les Super Eagles) et une défaite face aux Iraniens (2-1). Dans les deux derniers matches, l’équipe nationale aura laissé tout le monde sur sa faim sur tous les plans. Sur le plan comptable, l’EN de Madjer est, certes, sur une intéressante dynamique de résultats positifs. Faut-il pour autant se fier aux chiffres ? Certainement pas, saurions-nous dire. Car, l’équipe d’Algérie a grandement perdu de son aura depuis le départ du ‘’mathématicien’’ Christian Gourcuff. Madjer peut dire n’avoir aucune responsabilité dans la déchéance de l’équipe nationale, mais ce n’est pas, non plus, un motif pour faire croire à l’opinion publique que son ‘’team’’ est en progression. Loin s’en faut ! L’Algérie joue très mal. Avec ou sans ses stars, à l’image des Brahimi, Mahrez ou autres Bentaleb, le présent encadrement technique, conduit par l’ancien champion d’Europe des clubs champions, les Verts jouent très mal. Ils ont gagné contre la Centrafrique, mais ils n’ont pas convaincu. «Nous étions très forts», estime, audacieusement, le sélectionneur national. L’entraîneur des Fauves, le Suisse Raoul Savoy, l’avait remis rapidement à l’ordre indiquant : «Je pense qu’on n’a pas vu le même match.» Contre les Taifa Stars tanzaniens, le sélectionneur avait été sévèrement conspué par le public du 5-Juillet. Malgré la victoire, l’EN est passée presque à côté de la plaque. A retenir seulement les quatre buts marqués, mais le rendement de l’équipe était loin d’être rassurant. C’est encore trop tôt pour le très contesté Rabah Madjer de pavoiser, car l’Iran qui n’a finalement rien d’un foudre de guerre a mis à nu les ‘’insuffisances’’ de l’EN.
Le vestiaire et l’exclusion, les bombes à retardement
Il semble, par ailleurs, que l’entraîneur national n’arrive pas à faire consensus au sein du groupe. Même si l’on tente de cacher le malaise, certains joueurs ne sont pas du tout convaincus de la gestion des affaires de l’équipe. S’y ajoute la manière avec laquelle le staff technique national arrête la liste des joueurs. Est-il concevable qu’on ignore des éléments de l’envergure de M’bolhi, Boudebouz ou Feghouli ? Des zones d’ombre qui risquent de devenir de véritables bombes à retardement. Que de carences !
Adlène D.