Il avait promis de mouiller le maillot de la sélection avant d’être sélectionné pour la CAN-2019. L’attaquant Andy Delort est devenu en un temps record la coqueluche des supporters algériens.
Ces derniers ne restent jamais insensibles à des joueurs qui se donnent à fond sur le terrain, même si son apport technique est limité. Delort allie l’envie du guerrier et l’ascendant physique, mais aussi avec le bagage technique. Il a été incorporé lors des deux premiers matches en deuxième période (9 minutes lors du premier match et 4 lors du second), mais il a disputé l’intégralité de la confrontation face à la Tanzanie. Impressionnant sur le plan physique, Andy Delort a été très précieux sur le côté gauche. Certes, il a été quelque peu pénalisé du fait qu’il n’arrive pas à utiliser son pied gauche, mais il a compensé ce manque par une maîtrise des centres de l’extérieur du pied droit. Malgré un environnement qu’il découvre, Delort s’est facilement "africanisé". Infatigable, il est le joueur qui a le plus couru dans ce match. Il a même décroché pour venir en aide à ses coéquipiers lorsque l’équipe est dépossédée du ballon.
En attendant son 1er but
Avec une énorme débauche d’énergie, il n’a, à aucun moment, montré des signes de fatigue. Ses chevauchées de plusieurs dizaines de mètres lui donnent une avance sur ses adversaires grâce à une puissance physique inégalable que seul peut-être Guedioura pourrait rivaliser. Delort a mis tout le monde d’accord pour sa première titularisation avec la sélection nationale. Il n’a pas encore marqué en compétition officielle (il a un but à son actif avec les Verts, mais en match amical), mais il ne va pas tarder à secouer les filets des équipes adverses. Face à la Tanzanie, il avait un rôle plutôt excentré sur le couloir gauche. Néanmoins, son sens du but pourrait lui permettre d’être décisif à l’avenir. Le joueur avait affirmé qu’il a pris beaucoup de plaisir même s’il a joué à gauche. «Je voulais faire un maximum de passes, être solide défensivement», a-t-il fait savoir. Reste maintenant à voir son premier but avec l’Algérie dans une compétition officielle. Cela ne va pas tarder.
Les Montpelliérains tout autant fiers que les Algériens
Andy Delort n’est pas suivi uniquement par les supporters algériens. En France, les Montpelliérains ont suivi avec attention sa prestation de tout premier ordre face à la Tanzanie. La presse locale est revenue sur sa prestation ; on pouvait lire que le joueur n’était pas loin d’inscrire son deuxième but en sélection sur une belle combinaison avec Ounas. «Adam (Ounas) n'a pas voulu marquer quand je lui ai fait des passes décisives (rires)», a-t-il taquiné son coéquipier, désigné homme du match en zone mixte. Positionné en tant qu’ailier gauche, il a distribué des caviars et a su s’imposer sur le moindre ballon. Il a marqué à coup sûr des points auprès de Belmadi et des supporters algériens. Andy Delort avait promis de mouiller le maillot algérien, il l’a tout simplement inondé.
- N.
Nouvelle doublure de Belaïli
Le match d’avant-hier contre la Tanzanie et les 9 changements nous ont permis de connaître un peu plus d’informations concernant l’effectif et la vision du sélectionneur Djamel Belmadi. En effet, le coach national a aligné un onze homogène sans trop chambouler le système de jeu, entre un 4 2-3-1 et un 4-1-4-1 le jeu a souvent basculé, mais le rendement est resté le même mais ce qu’il y a à retenir c’est que les doublures ont accompli parfaitement leur mission, et ont affiché leurs ambitions. Parmi les nombreuses satisfactions, celle du dernier venu en EN, à savoir l’attaquant Andy Delort, on était nombreux à se demander comment le coach national a-t-il pu le convoquer alors que la défection était au milieu, certains ont lié ça à une possible méforme affichée par Slimani et que Delort allait jouer comme avant-centre, mais finalement, le match de la Tanzanie nous a permis de constater que le joueur a été appelé pour jouer à gauche, c’est en tout cas le poste qu’il a occupé lundi passé réussissant à faire un match très correct. Delort a été trouvé à maintes reprises par les milieux de l’EN, par Bennacer, tantôt par Boudaoui, et souvent par Farès, et à chaque fois il est allé servir ses équipiers dans de bonnes conditions, pourtant il se retrouvait souvent dans le sens du but contraint de centrer et comme il est droitier, il a toujours fait ça en déséquilibre de l’extérieur du pied, cela a quelque peu gêné le joueur qui n’était pas toujours content de ses centres. En tout cas en l’absence de Brahimi, blessé, Delors va continuer dans ce registre, il risque même d’aller au bout de cette CAN dans cette position, au vu des nouvelles peu rassurantes concernant Brahimi, il va guetter la moindre chance et le moindre malaise de Belaïli, le roi incontesté de cette partie de terrain pour avoir plus de temps de jeu, même si sur la pelouse il peut être encore plus efficace lorsqu’il est proche des buts.
- M. A.