Malgré les menaces du président de la CAF Ahmad Ahmad, qui parlait, récemment en marge d’une réunion de son Comex, de délocaliser le match vers l’Afrique du Sud, les autorités zimbabwéennes semblent décidées à le défier et préparer un de leurs deux stades, à savoir le Stade international de Harare et le stade Barbourfields de Bulawayo.
C’est du moins ce qu’a déclaré la ministre des Sports locale Kirsty Coventry devant le Sénat jeudi : «Oui, honorable sénateur, nos stades nationaux ont été rénovés ; c'est-à-dire le Stade national des sports et Barbourfields. Il ne nous reste plus que deux problèmes en suspens au Stade national, à savoir l'achat des sièges baquets et le système d’accès par billetterie électronique (portes hachoirs), qui est actuellement en cours, achetés dans le cadre du processus d'appel d'offres.» Et de continuer : «Le week-end dernier, une équipe d'inspection s'est rendue dans les deux stades, celui de Barbourfields à Bulawayo et l'autre au Stade national des sports. Elle va rédiger un rapport plus tard pour la CAF.» Coventry a ajouté : «Pour le moment, il y a de fortes chances que notre équipe nationale joue ici ; les terrains sont très bons en termes de tous les autres aspects que la CAF avait voulu moderniser, y compris l'éclairage, les vestiaires, la salle médicale, etc.»
Ceci dit, même si la ministre se croit dans les délais, elle n’écarte pas un plan d’urgence en prévision du match de novembre : « Si à un moment donné dans les prochaines semaines, nous voyons que la CAF ne sera pas positive avec la mise à niveau qui a été faite, nous pourrons alors commencer à regarder d'autres choses. Mais pour le moment, il n'y a aucune raison pour nous de ne pas être confiants », conclut-elle.
Rappelons que la reprise des éliminatoires se fera en novembre. Les Verts recevront les Warriors en principe à huis clos au 5 Juillet, avant de se déplacer chez eux dans la foulée.
S. M. A.