Le Graët :"J’ai envie d’aller jouer en Algérie parce que ce serait un signe fort"

Le président de la Fédération Française de Football, qui a accordé une interview à So Foot, s’est dit favorable pour l’organisation d’un match entre l’Algérie et la France. Il souhaite non seulement une rencontre entre les deux nations, mais aimerait aussi que cette rencontre se déroule en Algérie. Si la France remporte l’Euro, ce sera une très belle affiche entre deux champions des continents européen et africain «Je partage complètement votre souhait. J’ai toujours envie de le faire, mais c’est la politique qui m’empêche de le faire.» Dira en premier lieu Noël Le Graët qui estime que son seul désir de voir ces deux nations s’affronter ne suffit pas et qu’il faut une volonté politique.

«J’aimerais bien aller là-bas»

 Le président de la FFF compte se rendre en Algérie. L’occasion pour essayer d’organiser cette rencontre «Ce n’est pas la France, c’est l’Algérie... Parce que moi, je souhaite aller là-bas. Jouer le match ici, on peut le faire, ils viendraient. Mais j’aimerais bien aller là-bas parce que ça fait quand même cinquante ans... C’est le seul pays du monde qu’on ne peut pas rencontrer. J’ai reçu Gianni Infantino hier ou avant-hier, on en a reparlé, on ira peut-être là-bas ensemble un de ces jours, pour voir plutôt le côté politique et sécurité. Mais oui, j’aimerais bien faire ce match.» Répondant à une autre question, le Graët renouvelle son envie d’organiser ce match, mais tien à ce qu’il se déroule en Algérie «Moi, j’ai envie d’aller jouer en Algérie parce que ce serait un signe fort. Je vais en Algérie souvent, et là-bas, sur les écrans, ils regardent les matchs de notre championnat. Les faire venir ici, c’est facile, n’importe où. Je trouve que c’est difficile, non pas d’avoir un refus permanent, mais de ne pas pouvoir aller jouer au foot. Les faire venir à Paris, aucun problème, on remplit le Stade de France, on se fait du fric, ce n’est pas le problème. Mais j’ai envie de jouer là-bas.» Avant de passer à d’autres questions, Le Graët terminera en disant «Je vous ai dit que je voulais le faire en Algérie parce que ce serait un signe fort et que je pense que malgré tout, la France est aimée là-bas. Au niveau politique, il y a effectivement des difficultés entre les deux pays. Mais le sport, et surtout le foot, peut arranger les choses.»

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