Liban 0 - Algérie 2
Stade Al-Janoub
Buts : Brahimi (69’ sp), Meziani (90’+3)
Liban
Matar (Haydar 63’)
El Dor
Mansour (Sabra 46’)
Mochel
Ayoub (Melki 73’)
Dhaini
El Zein
Chaitou
Ataya (Zein 73’)
Matar
El Helwe
Ent. : Hasek
Algérie
Zeghba
Benayada
Chetti
Tougai
Tahrat
Mrezigue
Bendebka
Soudani (Meziani 66’)
Belaili (Boutmene 87’)
Brahimi (Draoui 80’)
Bounedjah
Ent. : Bougherra
Pelouse parfaite. Temps clément. Affluence moyenne. Arbitrage de M. Szymon Marciniak (Pologne), assisté par MM. Pawel Sokolnicki (Pol.) et Tomasz Listkiewicz (Pol.).
Avert. :
Liban : Ataya (44’), El Zein (45’+83’)
Algérie : Mrezigue (72’+78’).
Exp. :
Algérie : Mrezigue (78’)
Liban : El Zein (83’)
L’EN évite le piège libanais
Place à l’Egypte !
Comme il fallait s’y attendre, l’EN a eu toutes les peines du monde à débloquer le verrou libanais pour gagner et se qualifier au prochain tour de la Coupe arabe des nations.
La qualification de l’EN est intervenue au terme d’un match très disputé. L’EN a tout essayé, mais comme l’Egypte, elle a dû provoquer un penalty pour débloquer la situation malgré un onze très offensif.
On s’attendait avant le match à ce que Belaili apporte un plus après avoir manqué la partie contre le Soudan. Il a été, certes, titularisé, mais dans un poste qui n’est pas le sien.
Bougherra a choisi d’entamer la partie avec un 4-2-3-1, gardant Brahimi sur le côté gauche et alignant Belaili à la place de Sayoud, alors que Soudani a été maintenu à droite. Des choix qui n’ont pas eu l’effet escompté, puisque mis à part Brahimi qui a bien bougé sur le front de l’attaque, les deux autres étaient perdus.
L’EN a quand même attaqué ; une demi-volée de Soudani, un coup de tête de Tahrat, un enchaînement de Brahimi qui se termine par un tir boxé par Matar ont été tentés en 17 minutes. Les offensives de l’EN étaient présentes, mais manquaient cruellement de tranchant.
Les Libanais qui ont résisté ont dû remarquer que cela fonctionnait bien. Belaili n’était en fait que l’ombre de lui-même. Les pénétrations dans les 18 mètres devant un dispositif défensif déployé en 5-4-1 étaient quasiment impossibles. Alors, on passe au plan B, l’EN commence à tirer de loin. Cela n’a pas empêché une reprise de volée de Bounedjah sauvée sur la ligne.
Le temps passait et la nécessité d’inverser les rôles de Belaili et Brahimi se faisait de plus en plus sentir. L’enfant d’Oran n’était presque inutile dans l’axe du terrain, alors que Brahimi repiquait à chaque fois au centre, poussé par un Eldor surexcité. Le changement s’impos