Il aura tout le temps pour rectifier le tir
Belmadi, 2 mois pour relancer la machine
Alors que tout le peuple algérien était derrière les Verts à l’abordage de la CAN 2021, avec l’ambition de préserver leur titre de champion d’Afrique acquis trois ans auparavant en terres égyptiennes, les coéquipiers du capitaine Ryad Mahrez sont passés complètement à côté de leur sujet en réalisant un parcours quasi identique à celui de Ziguinchor en 1992, deux ans après le titre acquis à domicile. La déception est d’autant plus grande pour le peuple algérien après un parcours décevant sur toute la ligne et une équipe qui n’a jamais semblé jouer à son niveau de ces trois années de compétition sans défaite. Pour le sélectionneur national Djamel Belmadi, il sera question de travailler sur les défaillances qui ont mené l’équipe vers ce cuisant échec. Belmadi aura en tout et pour tout environ deux mois pour rectifier le tir et relancer la machine. Deux mois avant ce match barrage face à la sélection camerounaise qu’il va falloir coûte que coûte remporter pour laver l’affront de Douala.
Diagnostiquer le mal
Pour le sélectionneur national Djamel Belmadi, il y a lieu d’abord de tirer les leçons principales de cet échec et surtout diagnostiquer ce mal qui a fait que l’équipe a été incapable de marquer des buts face à des formations pourtant de moindre envergure. Un seul petit but inscrit par Sofiane Bendebka est la maigre moisson des Verts lors de cette CAN 2021. Pourtant, ce ne sont pas les occasions de but qui ont manqué devant les attaquants algériens. Il va falloir également tirer les enseignements du jeu bien frileux des Algériens, où l’équipe a eu souvent du mal à prendre la mesure de ses adversaires.
Revenir aux fondamentaux
Ce qui a clairement fait la force des Algériens lors des trois dernières années d’invincibilité, c’est cette force du groupe, avec des joueurs qui donnaient à chaque fois tout sur le terrain pour mener l’équipe vers le haut. Cette qualité, on l’a clairement perdue lors de cette CAN camerounaise, où l’on a eu droit à un ensemble d’individualités de talent, mais sans véritable lien. Il est clair qu’il va falloir revenir aux fondamentaux lors du match barrage du mois de mars et cette double confrontation face aux Camerounais. Djamel Belmadi, qui connaît bien son équipe, sait ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné lors de cette CAN. On peut lui faire confiance ; lui qui a toujours su tirer le meilleur de son équipe, il le fera tant bien que mal au mois de mars prochain, nous en sommes convaincus.
M. A.