En prévision du match retour du 29 mars
Le coach lance un appel au public de Tchaker :
«Je veux que ça ressemble à la Bombonera »
Sollicité par un confrère de Blida pour évoquer les conditions dans lesquelles le match retour va se jouer, Belmadi s’est lâché en réclamant un stade chaud bouillant. Il a déclaré savoir à quoi ça va ressembler et demandé à ce que ça ressemble au célèbre stade de Boca Juniors en Argentine : « On sait que le public de Blida nous attend, je veux que le stade soit comme la Bombonera de Boca Juniors, et on sait que ça sera la même chose.»
«On respecte le Cameroun, mais chez nous, la qualif ne peut pas nous échapper»
«On respecte le Cameroun, mais dans notre pays, la qualification ne peut pas nous échapper. On a mérité de jouer ce match à domicile. Imaginez si l’on devait jouer le retour à Japoma. On veut fêter ça avec notre public, on espère que ça sera plus grand que la CAN-2019.»
- M. A.
Cameroun-Algérie à Japoma :
«Aucun problème, donnez-nous juste une bonne pelouse»
Le Cameroun et la FIFA ont attendu le dernier moment pour annoncer les lieux et les dates des barrages ; le pays d’Eto’o a opté pour Japoma.
Pour les Algériens, c’était prévisible, Belmadi aussi s’y attendait. Il pense d’ailleurs que c’est fait exprès afin de jouer sur le moral des troupes.
Pour revenir aux stats, le Cameroun a joué 4 matches durant ces éliminatoires, dont la moitié, c'est-à-dire 2, ont eu lieu à Japoma. Mais le coach retient les deux premiers de Yaoundé. Il lance un message codé aux Camerounais pour dire qu’il n’est guère traumatisé par Douala. Seulement, il réitère ses critiques quant à la pelouse du fameux stade : «C’est ce que l’on nous a donné. Le Cameroun joue à Yaoundé d’une manière générale. Exceptionnellement, ils nous font jouer à Japoma. J’imagine les motivations pour lesquelles ils nous envoient dans ce stade-là. Pour eux, l’Algérie est une équipe traumatisée, qui a vécu un mauvais tournoi, une mauvaise expérience là-bas. On les ramène donc sur ce stade-là. Ce genre d’arguments n’existe pas dans le sport. Alors qu’ils ont l’habitude de jouer à Yaoundé, au lieu de nous emmener là-bas, ils nous emmènent à Japoma, il y a de la superstition.»
«Ce qui m’a traumatisé, ce n’est pas Japoma, mais plutôt sa pelouse »
« On m’a appris que quand on tombe du cheval, il faut très vite remonter dessus, sinon on n’y remontera plus jamais. Je n’ai pas de problèmes, j’ai envie de jouer sur une pelouse praticable, on est traumatisé par la pelouse. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, elle était catastrophique, mais le stade, la ville, je ne suis pas un touriste, je ne viens pas visiter Douala. Il n’y a pas de monstre là-bas, juste donnez-nous une bonne pelouse !»
- M. A.