Après l’arrivée tardive de l’EN hier soir, les joueurs ont eu à peine le temps de prendre leur dîner et aller profiter d’une bonne nuit de sommeil réparatrice après leur participation aux matches de leurs équipes respectives le week-end passé, mais aussi à la suite d’un voyage en deux parties.
Dès aujourd’hui, la sélection se concentrera sur la préparation de la double confrontation contre le Cameroun, mais surtout sur le premier match de vendredi. Ainsi donc, les Verts ne s’entraîneront pas une seule mais deux fois par jour, des séances biquotidiennes qui permettront au coach national de rattraper beaucoup de choses, un double travail qui remplace le temps qui fait défaut aux 10 sélections qualifiées à ce dernier tour des barrages, il faut dire que le sélectionneur national a indiqué que ça ne servait à rien de se lamenter et qu’il fallait passer au travail, et commencer l’application du programme qu’il a commencé à mettre en place après la fin de la dernière CAN.
Pas de perte de temps
C’est sous le signe de l’exploitation de la moindre minute et du moindre moment que ce stage va commencer, tout a été tracé de façon à ce que ce précieux temps ne soit pas perdu, d’ailleurs le voyage à Malabo s’inscrit dans ce registre : «C’était un calcul bien précis, il fallait se rapprocher de Douala sans être à Douala, se rapprocher du Cameroun sans y être, avoir les mêmes conditions climatiques, la même atmosphère, on ne partira que le 24, on n’aura que 25 minutes de vol, donc c’est vraiment à côté, et puis on pourra travailler dans des conditions de tranquillité, et avec les mêmes conditions climatiques. Si on était restés à Alger il aurait fallu qu’on parte au plus tard le 23, ça nous aurait fait rater l’entraînement du 23, on aurait passé la journée dans l’avion, c’était intéressant de venir aujourd’hui, c’est quasiment le jour du décrassage de tous les joueurs qui ont passé cette journée de championnat du samedi et du dimanche, donc, quoi qu’il arrive, c’est une journée où on n’aurait pas pu bosser, donc autant venir maintenant, se rapprocher de Douala et de ses conditions climatiques», a déclaré Belmadi hier à son arrivée avec ses joueurs à Malabo, histoire de se donner raison, et aux organisateurs qui l’ont aidé à mettre en application son planning.
4 séances avant Douala
Au lieu de 2 séances, l’EN en effectuera 4, 4 où le technico-tactique va prendre le dessus sur tout. A vrai dire, dès ce matin, l’EN plongera dans l’ambiance du match de vendredi, tout sera tiré au clair, chaque séance d’entraînement permettra de rétablir l’ordre, un ordre bousillé à Douala en janvier, et que Belmadi a hâte de voir revenir, 4 séances, où les différents compartiments vont travailler doublement, avec une option en plus pour l’attaque, puisque le chantier qui attend ce compartiment sera le plus soutenu, car le sélectionneur, et après son analyse et l’autocritique qu’il s’est infligée, il a compris que les nombreux ratages à Japoma en janvier n’étaient pas que le fruit du hasard, le système offensif était défaillant, et il va être corrigé le temps de ces deux jours qui prennent l’allure d’une préparation d’un examen final.
S.M.A