Faisant partie des binationaux ayant choisi de jouer avec leur pays d'origine, l'Algérie, Farès Chaibi a même exprimé sa fierté de défendre les couleurs algériennes à travers une story mardi.

A 20 ans, il aurait pu patienter un peu, voire participer avec la sélection française à l’Euro espoir prévu cet été comme Amine Gouiri, qui a déclaré qu’il veut d’abord prendre part à cet Euro espoir, avant de trancher son choix sur la nationalité sportive (algérienne ou française). Mais Chaibi, qui a décliné la convocation des Bleuets, a répondu à l’appel de l’Algérie sans perdre de temps. Il faut préciser que la pépite toulousaine n’a fait qu’exaucer le vœu de son père Réda, grand fan de l’Entente de Sétif. Le papa de Farès a ordonné à son fiston de ne jouer que pour l’Algérie. Celui-ci s’est plié à la volonté de son père en acceptant, malgré la pression exercée sur lui par la Fédération française de football, de rejoindre les rangs de la sélection algérienne

Bron a sa 2e star après Benzema

Non pas au Real Madrid ou en termes de statistiques, mais à Bron, petite localité de la région lyonnaise. La grande star est Karim Benzema qui y a grandi, vénéré par la population locale au point que, il y a quelques mois, son nom s’affiche en grand depuis un immeuble de 11 étages à Bron. La fresque a été inaugurée il y a quelques mois en présence du dernier Ballon d’or européen. Dans cette petite localité qui accueille une forte colonie algérienne, on est fiers de la décision prise par Farès Chaibi, dont la popularité est devenue grandissante depuis l’annonce de sa décision. A Bron, on ne parle pas uniquement des exploits ou du palmarès éloquent  de Karim Benzema, mais aussi de Farès Chaibi, l’enfant de la ville. A l’aurore d’une carrière prometteuse, peut-être un jour, Chaibi aura sa propre fresque. Certes, on est encore loin d’imaginer qu’il fera une carrière plus réussie que celle de la légende du Real Madrid, mais l’enthousiasme des Algériens de Bron est énorme. Eux, qui regrettent que Benzema n’ait pas joué pour l’Algérie, attendent avec impatience les débuts de la pépite toulousaine avec l’EN de Djamel Belmadi.

1. S.