L’international algérien du Bétis Séville s’est longuement exprimé, hier, dans la presse espagnole. En plus de la Liga, de son club et ses débuts dans le championnat espagnol, l’ancien capitaine de Reims a évoqué l’arrivée d’Alcaraz à la tête des Verts.
Aïssa Mandi a été appelé à donner son avis sur le nouveau sélectionneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz. Sans trop s’atarder, le défenseur algérien dira : «Je ne connais pas vraiment Lucas Alcaraz, c’est pour cette raison que je ne peux pas faire de commentaires à ce sujet. Je me rappelle de lui seulement quand on a joué face à Grenade où il était entraîneur. On se rencontrera lors du mois de juin et c’est à ce moment que l’on aura la chance de se connaître encore mieux et de connaître ses plans et surtout sa mentalité.»
«La langue ? Feghouli et Brahimi peuvent être ses interprètes»
L’international algérien a ensuite continué : « En tout cas, c’est sûr qu’il y a beaucoup de travail qui nous attend avec lui, surtout après notre dernière Coupe d’Afrique qui n’a pas été à la hauteur. Nous, en tant que joueurs, on fera tout afin de l’aider dans son travail surtout avec l’expérience que nous avons acquis jusqu’à maintenant et cela même si le football en Afrique reste difficile car il a des spécificités que l’on ne retrouve pas ailleurs. De son côté, il est possible qu’il apprenne le français rapidement, mais il pourra toujours communiquer en espagnol tant qu’il y aura Feghouli et Brahimi qui parlent couramment cette langue et qui pourront faire la traduction au reste de l’équipe.»
«Cette saison a été celle de l’adaptation»
Arrivé en début de saison au sein du Real Bétis, Aïssa Mandi n’a pas eu beaucoup de mal à se faire une place au sein de son équipe. Lui qui n’a connu que le championnat français, s’est très bien intégré à la Liga. Cependant, il ne semble pas être satisfait de sa première saison : «Ça a été une saison d’adaptation, car c’est la première fois que je quitte la France et ma famille. Au bout de six ans dans le même club, il est difficile de changer de pays», a déclaré Mandi dans une interview accordée à estadio deportivo, avant de continuer : «Je ne peux pas dire que je suis satisfait de mon parcours avec le Real Bétis cette année, car ma saison a été irrégulière et il y a eu des hauts et des bas. J’ai été blessé, après mon départ pour la Coupe d’Afrique des Nations, ensuite j’ai eu une main cassée. Ce qui ne m’a pas permis d’avoir une continuité comme pour les saisons précédentes. En tout cas, le plus important pour moi, c’est d’être au top physiquement et tenter d’apporter un plus à l’équipe.» Il faut dire que le défenseur central des Verts a manqué de chance cette saison et a souffert de quelques blessures qui l’ont éloigné pendant un moment des terrains de football.
«Je n’ai pas fait la saison que j’espérais»
Aïssa Mandi affirme que le public n’a pas encore vu son meilleur niveau : «Dans certains matchs j’ai pu faire de mon mieux, mais toujours pas autant que j’espérais. Mes blessures et la Coupe d’Afrique des Nations, m’ont ralenti. Je n’aime pas travailler de cette façon, mais c’est la vie d’un footballeur professionnel et je ne peux rien y faire. J’essaierai d’être encore meilleur lors de la prochaine saison. J’ai signé pour apporter un plus à l’équipe donc je me donnerai à fond sur le terrain afin de ne pas trahir la confiance que l’on m’a faite.»
Il jouera face au Celta Vigo aujourd’hui
Absent pendant un long moment des terrains de football à cause de sa fracture à la main gauche, Aïssa Mandi voit enfin le bout du tunnel et devrait revenir sur le terrain dès aujourd’hui. Ce dernier a été convoqué par son coach pour le déplacement à Vigo. Il devrait débuter en tant que titulaire. Comme tout le monde le sait, Aïssa Mandi était sur la feuille de match lors du dernier rendez-vous face à Eibar, mais il était resté sur le banc des remplaçants. Cette fois la presse espagnole l’annonce comme titulaire et de retour dans l’axe central de la défense du Real Bétis. Le défenseur des Verts est totalement remis de sa blessure à la main et son retour est attendu avec impatience par ses fans.
M. K.