Prolongation de Ghoulam : Rencontre déterminante à Rome

Ça avance, mais ce n’est toujours pas signé entre Faouzi Ghoulam et ses dirigeants. Les discussions vont se poursuivre avec une rencontre déterminante.

La prolongation de Ghoulam à Naples n’a pas été un long fleuve tranquille puisqu’elle est n’est toujours pas actée. Les points de vue se sont grandement rapprochés, mais il reste que rien n’a été officialisé entre les différentes parties. Dans ce sens, d’après Calcio Mercato, les dirigeants de Naples ont prévu de poursuivre les négociations avec le joueur pour essayer de trouver un accord final avec lui pour la saison prochaine et les autres saisons. D’ailleurs, après l’annonce de la prolongation de Mertens, De Laurentis peut maintenant se tourner vers le dossier Ghoulam. Pour rappel, dernièrement, les détails du nouveau contrat de Ghoulam avaient été évoqués par la presse locale qui parle d’un contrat de 4 ans, d’un salaire de 2M€ et d’une clause augmentée à 25M€. Les dirigeants savent très bien que leur joueur est convoité et que par conséquent, il leur sera très difficile de faire face à la concurrence d’autres équipes comme l’Atlético Madrid.

 

Milan n’aurait pas lâché l’affaire

Par ailleurs, si on peut dire que Ghoulam est beaucoup plus proche d’une prolongation qu’un départ, on ne peut pas oublier que des courtisans restent à l’affût et selon Calcio Mercato, Milan la nouvelle puissance italienne aurait toujours un œil bien avisé sur la situation du joueur et espère bien jouer un mauvais tour à Naples. Avec sa nouvelle puissance financière, le club lombard a les arguments pour assurer tout ce qu’il faut à Ghoulam et le chiper à Naples. Toutefois, aucune démarche n’a été faite de manière concrète pour essayer de s’attacher les services de l’international algérien passé par Saint- Etienne.

I. Z.

Incroyable triplé pour Soudani

Hier s’est jouée la dernière journée de championnat en Croatie avec une confrontation entre le nouveau champion Rijeka et son dauphin le Dinamo Zagreb. Une rencontre qu’a débuté l’international algérien Hilel Soudani en tant que titulaire et il a laissé son empreinte sdans cette rencontre de la plus belle des manières. En effet, l’Algérien, et malgré le jeûne, a réussi à marquer un triplé retentissant. Son premier but est intervenu à la 4e minute, le second à la 34e et, enfin, le troisième à la 44e. De quoi plier le match. En seconde mi-temps, il a été passeur décisif sur une belle talonnade. Score final, 5 à 2 pour le Dinamo et une dernière magnifique pour l’ancien joueur de l’ASO.

 

Le but de l’année pour Taïder

En Italie également on jouait la dernière journée de championnat. Bologne recevait le champion, la Juventus. Taïder était aussi titulaire au coup d’envoi de la rencontre et lui aussi a laissé son empreinte dans cette partie puisqu’il a inscrit le but de l’année. Lancé côté gauche, il fait un crochet et élimine son adversaire et envoie un enroulé magnifique en pleine lucarne. Un but venu d’ailleurs qui clôture la belle saison de Taïder. Maintenant, ses dirigeants vont faire le nécessaire pour le prolonger. 

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27 mai 1987 - 27 mai 2017 :

La «Madjer» a 30 ans

 

Il y a 30 ans jour pour jour et par un geste fou, Rabah Madjer devenait le premier footballeur africain et arabe à remporter la Coupe d’Europe des clubs champions (aujourd’hui Ligue des champions d’Europe). Nous vous invitons à lire l’hommage du site officiel de la FIFA pour Madjer et pour cette marque de fabrique qu’est devenue sa talonnade.

 

Il y a 30 ans ce dimanche 27 mai, toute la planète football avait les yeux rivés sur le stade du Prater de Vienne, où le Bayern Munich et le FC Porto s’étaient donné rendez-vous pour le titre de champion d’Europe.

Le géant allemand partait largement favori. Les Bavarois avaient déjà disputé quatre finales, remportant trois victoires, tandis que le club portugais vivait là son grand baptême à ce niveau. En quart de finale, le Bayern avait écrasé Anderlecht, avant de dominer le Real Madrid (4-2) pour atteindre la marche finale. De son côté, Porto avait sorti Brondby puis éliminé difficilement le Dynamo Kiev en demi-finale. L’équipe d’Udo Lattek comptait dans ses rangs quelques-uns des meilleurs footballeurs à leur poste – Jean-Marie Pfaff, Andreas Brehme et Lothar Matthäus – quand Artur Jorge, privé de son joueur vedette Fernando Gomes en était réduit, lui, à aligner une équipe de joueurs peu connus hors des frontières portugaises.

Le début du match allait confirmer tous les pronostics puisque le Bayern, dominateur, ouvrait rapidement la marque. Apparemment anodine, une longue touche allemande trouvait Ludwig Kogl, qui battait Jozef Młynarczyk d’une tête plongeante acrobatique.

Impérial devant Dieter Hoeness et Michael Rummenigge, le portier polonais permettait toutefois à Porto de regagner les vestiaires avec un seul but de retard. Pourtant, les statistiques ne promettaient rien de bon aux Portugais à l’entame de la seconde période. En dix années, une seule finale continentale avait enregistré plus d’un but, un 1-1 entre Liverpool et l’AS Rome, en 1984, avant que les Anglais ne l’emportent aux tirs au but. En outre, les 45 premières minutes avaient clairement donné l’avantage au Bayern.

 

Une talonnade pour l’histoire 
Ignorant les statistiques, Artur Jorge allait oser un double changement à la mi-temps, le milieu Antonio Frasco et l’attaquant Juary prenant la place de l’arrière gauche Augusto Inacio et de l’infatigable Quim. Le pari, peu payant dans les premières minutes, allait pourtant se révéler décisif. À 12 minutes du terme, après un une-deux avec Frasco, Juary éliminait Pfaff et adressait une passe dans le dos de Rabah Madjer. Peu de joueurs auraient eu la géniale idée d’oser la talonnade. L’Algérien, alliant la technique à l’inspiration, allait pourtant réussir l’un des plus célèbres buts de l’histoire de la compétition.

«C’était un geste d’instinct. J’ai juste tenté ma chance», devait avouer par la suite le magicien algérien à FIFA.com. «Je n’ai pas eu le temps de réfléchir. Peu après la finale, j’ai tenté le geste de nouveau en championnat et j’ai marqué. C’est devenu ma marque de fabrique.»

Quelques minutes plus tard, le même Madjer laissait Helmut Winklhofer sur place et délivrait un centre millimétré pour Juary au second poteau. Le Brésilien inscrivait le but du 2-1 et offrait à Porto le sacre européen.

«C’est le meilleur souvenir de ma carrière», avait commenté Madjer. «La veille de Ia finale, je me demandais comment les choses allaient se passer pour moi. Jozef Mlynarczyk, mon camarade de chambre, n’en menait pas large. Je lui ai dit que nous allions l’emporter 2-1. Par chance, Dieu m’a entendu.»

 

 

Classement