Brahimi négocie avec Al-Sadd

Alors que les amoureux des Verts et les fans de Yassine Brahimi attendent des nouvelles du joueur et de ses contacts avec des clubs européens, étant donné que le joueur va bientôt être libre de tout engagement, le joueur et ses représentants sont en train de ratisser large et dans tous les sens pour trouver une meilleure porte de sotie pour le meneur de jeu des Verts.

Porto qui s’active ces dernies temps pour tenter de prolonger son maître à jouer est pressé par le temps, et par cette copropriété du contrat avec Doyen Sports, la boîte qui détient 50% de son contrat et qui bénéficiera dès cet été de 6,5 millions d’euros payés par Porto si ce dernier laisse filer son joueur algérien, c’est pour cela qu’elle tente d’arracher une prolongation de contrat, mais cela ne se passera pas sans une nette revalorisation salariale, ce qui semble difficile à arracher, car Brahimi a des offres et l’une d’elles pourrait être assez élevée puisqu’elle provient des pays du Golfe.

 

Priorité

C’est en effet du Qatar que le plus grand intérêt a été manifesté pour le meneur des Verts, Brahimi se trouve sur les tablettes d’Al-Sadd le gros calibre de ce championnat où évolue actuellement Baghdad Bounedjah l’équipier de Yassine en sélection, cela ne fait qu’encourager les recruteurs de ce club de se pencher sur ce dossier, des négociations ont même commencé entre les deux parties avec l’intention, côté qatari, de ne pas laisse filer cette possibilité, surtout que Brahimi sera libre cet été.

Gabi un peu trop âgé

Parmi les points ayant convaincu les gars de Doha à investir dans ce transfert, le rendement de Gabriel Fernandez Arenas dit Gabi, l’Espagnol de l’Atlético avait été recruté pour apporter un plus à ce secteur de jeu l’été dernier, mais finalement ses 35 ans ne lui permettent pas d’épouser les objectifs du staff qui veut plus de fraîcheur et plus d’activité, c’est ainsi qu’ils auraient jeté leur dévolu sur l’international algérien, au point d’en faire leur priorité.

 

Il ne ferme pas la porte

Courtisé par plusieurs clubs anglais, et récemment les Italiens de la Lazio, Monaco et cité du côté de l’OM, Brahimi a le choix entre rester en Europe et continuer sa carrière dans le haut niveau, ou d’aller faire comme Belhadj vers la tranquillité gagner des sous à Doha, pour le moment, le contact a été lié officiellement, mais aucune réponse n’a été donnée, Brahimi ne fermerait pas la porte à ce transfert il faudra donc suivre de près ce dossier.

Ce qui est sûr c’est que Yassine pourrait prendre l’avis de son sélectionneur qui connaît tellement les deux côtés qu’il est peut-être le mieux placé pour aider Yassine à choisir si choix il y aura, la seule chose qui semble sûre, c’est que l’offre sera sans le moindre doute alléchante, il faudra vraiment mettre quelque chose de plus lourd su le plan sportif côté européen pour que l’ancien Rennais reste dans le Vieux Continent.

  1. M. A.

 

Shehata : «On ne combine pas un tel match par un 4-0»

Les déclarations du cheikh Rabah Saâdane à propos du fameux match de 2010 perdu à Benguela par les Verts 4-0 ont soulevé l’ire des anciens joueurs des deux camps, mais aussi du staff technique des Pharaons.

Après Hamada Sadki, qui s’exprimait au lendemain de la déclaration, c’est au tour du ‘’Moallim’’ Hassan Shehata de commenter les accusations de Saâdane ; il s’est exprimé avant-hier soir dans une interview téléphonique avec la chaîne de télévision égyptienne LTC ; il s’est dit profondément déçu par les propos du cheikh, qu’il respectait beaucoup et qu’il estimait à plus d’un titre : «J’ai été surpris quand je l’ai appris par le biais de Hamada Sadki qui m’a appelé pour me dire que Saâdane a fait des déclarations graves comme quoi on s’était entendus avec eux sur le résultat du match des demi-finales ; je pense que c’est des propos qui minimisent notre exploit et notre valeur en même temps.»

 

«On a gagné notre match sur le terrain en développant un beau jeu et a on a gagné la coupe»

Comme Sadki et les autres intervenants depuis l’inattendue déclaration de Saâdane, Shehata rappelle que son équipe avait surclassé tout le monde durant cette CAN, et avait joué un football attrayant : il souligne que si vraiment il y avait arrangement ça aurait été par la plus petite des marges et pas par un 4-0 : «Si on l’avait arrangé, on aurait gagné par 1 but ; ça aurait été suffisant pour plier le match, mais on a gagné 4-0, avec un excellent jeu et on est allés en finale, et on a gagné le trophée haut la main.»

 

«J’avais du respect pour lui en tant qu’icône comme Madjer et Belloumi…»

Choqué, Shehata affirme qu’il ne s’y attendait pas de la part de Saâdane, un type auquel il vouait un grand respect, tout comme Madjer et Belloumi pour tout ce qu’ils ont donné pour le football ; il précise que les 3 l’avaient félicité dans le passé pour les résultats probants qu’il décrochait : «Ces paroles viennent de Rabah Saâdane qui est un coach que je respecte beaucoup ; idem pour Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi. Tout le monde ne tarissait pas d’éloges sur mon équipe qui avait remporté le titre africain à l’époque.»

 

«Pourquoi attendre 8 ans pour lancer des accusations fausses et irréalistes ?»

Shehata s’indigne certes mais il refuse de rendre la pareille : «Cela m’a étonné de la part du coach Saâdane car ça frappe notre réputation, et puis attendre 8 ans pour lancer de telles accusations ! De fausses allégations irréalistes, surtout au vu de note prestation : je ne répondrai pas, je respectais beaucoup Saâdane car il a fait beaucoup de choses pour la sélection algérienne.»

 

«Il fallait qu’il trouve des prétextes…»

Saâdane aurait agi de la sorte pour expliquer une lourde défaite. C’est ce que pense le Moallim, qui rappelle que son équipe avait barré la route au Cameroun los des éliminatoires : «Il ne doit pas trouver des prétextes et remettre en cause notre qualification ; on avait gagné le Cameroun qui aurait pu passer. Il est en train de trouver des prétextes, je ne peux expliquer ça autrement.»

 

«La réponse de Zetchi suffit, je le remercie»

Zetchi, en conférence après l’approbation de son projet d’académies, avait répondu sur une action relative à ces accusations de Saâdane ; c’était une énième occasion pour lui de le dénigrer. Il avait rappelé que des liens forts le liaient à la FEF et son président Hany Abourdia ; cela n’a pas échappé aux Egyptiens et même à Shehata : «Je remercie monsieur Zetchi pour sa réponse qui répond parfaitement à Saâdane, ça suffit.»

 

«Des propos qui interviennent au mauvais moment»

Pou l’ancien entraîneur des Pharaons, Saâdane a porté atteinte beaucoup plus à sa personne qu’aux Egyptiens ; il affirme que ces accusations sont tombées au mauvais moment, surtout après les derniers échanges entre les clubs algériens et égyptiens à travers les matches entre l’USMA et l’ESS contre El-Misri et le Ahly. «L’accueil parfait du Ahly en Algérie, et celui des Usmistes à Port Saïd ont montré la bonne relation qui lie nos deux camps. C’est pour cela que je crois que ces déclarations sont intervenues au mauvais moment. C’est lui le perdant, il s’en est pris à lui-même et pas à nous», a-t-il expliqué.

  1. M. A.

 

 

Il délire à son tour : 

«On ne devait pas jouer le match d’Omdourman, le 2-0 du Caire suffisait»

Malheureusement, au lieu de répondre aux propos de Saâdane et de se contente de ça, l’ancien coach de l’Egypte a manqué l’occasion de réussir sa sotie médiatique en revenant au fameux match d’Omdourman. Selon lui, cette partie ne devait même pas avoir lieu. Pour lui et selon ses calculs, la victoire 2-0 des siens au Caire le 14 novembre 2009 était suffisante pour atteindre le rêve sud-africain. Très maladroit sur ce coup, Shehata s’est complètement mêlé les pinceaux confondant les règlements de rencontres à élimination directe à ceux de qualifications. «Pour moi, cette année-là, on aurait dû aller en coupe du monde ; le match à Omdourman ne devait même pas avoir lieu, le règlement donnait l’avantage à l’équipe qui pend le dessus en aller-retour. On avait perdu 3-1 chez eux, le 2-0 du Caire était donc suffisant pour passer. Dans des cas d’égalité, le but marqué à l’extérieur compte double…Malgré ça, on a joué et on a perdu le tout dans le respect total», dixit ‘’Al Moallim’’ qui n’est visiblement pas fort en réglementation et qui, lui aussi, ne digère pas la douloureuse défaite qui l’a privé du Mondial, un rêve qu’il n’a jamais pu atteindre durant sa carrière d’entraîneur.

A bientôt 70 ans, Shehata semble lui aussi délirer, car, faut-il le appeler, L’Algérie et l’Egypte avaient terminé premiers ex aequo dans le  groupe C avec 13 points chacune. Les deux formations terminent le groupe C avec le même nombre de points, la même différence de buts et le même nombre de buts marqués et encaissés. A l’époque, le règlement des qualifs de la CM faisait appel à un match de barrage sur terrain neutre pour départager les teams.

  1. M. A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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