Di Francesco : «Bennacer ? C’est la révélation de la Serie A»

Après 6 mois en Serie A, Bennacer est devenu une référence au sein de son équipe et cela a convaincu l’AS Rome de tenter le coup pour le signer. L’entraîneur de la Louve ne tarit pas d’éloges sur lui et Monchi sait ce qu’il lui reste à faire.

Lorsqu’il a décidé de quitter Arsenal pour rejoindre Empoli, l’international algérien a certainement pris la meilleure décision de sa jeune carrière. 18 mois et voilà qu’il est une référence dans son club et l’une des valeurs sûres de la Série A. Il n’y a qu’à voir son temps de jeu sur la première moitié de saison pour mieux comprendre. 1443 minutes de jeu, un temps important pour le joueur de 21 ans qui au prix de ses prestations de qualité voit des prétendants s’intéresser à lui. Au départ, on parlait de la Sampdoria mais désormais, on parle de gros bras italiens, notamment de l’AS Rome. La formation de la capitale italienne entend tenter le coup pour l’avoir et ce n’est pas la sortie de l’entraîneur de la Louve à son sujet qui va faire taire la rumeur. Dans des déclarations à Il Tiempo, Eusebio Di Francesco a clamé son estime au joueur algérien et il a assuré : «Pour moi, la révélation de la première moitié de saison n’est autre qu’Ismael Bennacer. C’est un joueur que j’estime beaucoup et qui a plein de qualités.» Une déclaration qui va certainement pousser la Roma à accélérer sur le dossier.

Monchi va tout faire pour l’avoir

Maintenant, d’après le site de transferts  90 Min, le directeur sportif du club italien, Monchi va prendre les choses en main. En effet, le club a besoin d’un renfort au milieu de terrain et l’idée, c’est de ramener un joueur qui ne coûterait pas un bras. Bennacer entre dans cette catégorie de joueurs qui ne coûteront pas forcément cher. Ainsi, le directeur sportif espagnol va entamer les démarches et tenter le coup. Même si Empoli refuse toute idée de le vendre, une belle offre pourrait faire changer d’avis aux dirigeants qui sont bien conscients qu’ils ne pourront garder le joueur indéfiniment. Affaire à suivre.

  1. Z.

Le club azuréen ne lâche pas le morceau

Nice et le Bétis négocient pour Boudebouz

Comme on le faisait savoir depuis un certain moment déjà, l’OGC Nice ne veut pas laisser filer la piste menant à Boudebouz. D’ailleurs, d’après la presse espagnole, les négociations ont débuté entre les deux parties.

Cela fait un moment déjà qu’on sait que l’international algérien ne fait pas partie des plans de Quique Setien et le coach du Bétis a été très clair en faisant savoir qu’il ne donnerait pas beaucoup de temps de jeu à un joueur qu’il ne considère pas comme important. Un message fluide et sans aucune ambiguïté pour l’ancien de Montpellier qui cherche désormais une nouvelle porte de sortie et c’est bien en France que son salut se trouverait. En effet, Nice a toujours été intéressée par ses services et après une tentative ratée durant l’été, les Aiglons sont revenus à la charge en ce mercato d’hiver. D’ailleurs, d’après le site de transferts espagnol, Fichajes, les négociations ont débuté entre les deux parties pour tenter de trouver un accord pour le transfert du joueur. Nice entend faire le forcing pour faire signer le joueur dès ce mois de janvier mais les négociations risquent d’être longues car il n’y a pas encore d’accord entre les deux clubs.

Formule

Il se trouve qu’à l’heure actuelle, c’est la formule du transfert qui bloque l’avancée du dossier. En effet, Fichajes insiste sur le fait que les dirigeants andalous souhaitent un transfert sec et définitif du joueur pour récupérer une plus-value. Cependant, Nice n’entend pas payer les 14M€ réclamés et veut faire en sorte d’obtenir un prêt avec une option d’achat pour la saison prochaine. Les négociations vont se poursuivre car le but de Nice, c’est de faire baisser le montant du transfert et avoir le joueur pour moins. Ça risque de prendre du temps, mais les Niçois sont déterminés à signer un joueur qui leur a toujours plu et que Vieira veut absolument avoir.

  1. Z.

Monaco accélère pour Ounas

Finissant l’année sur une bonne note avec une victoire de son équipe, Adam Ounas ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir. Si Ancelotti lui offre plus de temps de jeu, ce n’est malheureusement pas suffisant pour le joueur qui a en ligne de mire une première participation à la CAN au mois de juin prochain. Après un premier intérêt, le site foot sur 7 revient avec de nouvelles informations en faisant savoir que les Monégasques ont accéléré sur le dossier pour tenter de devancer la concurrence et avoir l’ancien Bordelais pour la seconde moitié de saison. Il faut dire que Thierry Henry apprécierait beaucoup le profil du Napolitain et serait prêt à lui offrir une place importante dans son onze de départ. Une idée qui pourrait séduire le joueur à la recherche du maximum de temps de jeu pour avoir le plus de chances de figurer dans les 23 de Belmadi pour la CAN. Maintenant, il faudra encore attendre la position de Naples qui ne veut pas se séparer de son joueur mais qui aura du mal à le retenir et ne peut lui promettre un meilleur ratio en termes de minutes lors de la phase retour. Une chose est sûre, si Naples serait ouverte pour un prêt, ce ne sera pas le cas pour un transfert définitif puisqu’Ounas représente l’avenir de Naples.

  1. Z.

Slimani aurait rencontré le manager de Besiktas

Sur le point de résilier son contrat au sein de son club actuel, Fenerbahçe, Islam Slimani et son entourage travaillent désormais sur leur mercato. En effet, la presse turque assure que l’international algérien cherche une porte de sortie et même en Turquie. Dans ce sens, Fotorspor assure que le joueur et son agent ont rencontré le manager général de Besiktas pour parler d’une probable collaboration entre les deux équipes. Quelques jours auparavant, les médias locaux assuraient que l’agent de Slimani avait proposé les services de son mandant à la formation en question et que le dossier pourrait rapidement avancer. Le fait qu’il y ait eu une rencontre ne veut dire qu’une chose, c’est que le Besiktas entend avancer dans cette histoire rapidement.

Il aurait promis 10 buts en 2e partie de saison

Fotorspor assure aussi que le joueur et durant sa rencontre avec la manager de Besiktas lui aurait promis un rendement de qualité et un objectif de 10 buts durant les 6 prochains mois. Une information qui reste toutefois à prendre avec des pincettes. Slimani veut rapidement se caser dans une nouvelle équipe et veut faire un meilleur parcours que celui fait avec le Fener.

Al Hilal reste en course mais…

Maintenant, il n’y a pas que la Turquie qui s’intéresse à Slimani puisque l’Arabie Saoudite lui fait également les yeux doux. Al Hilal et Jorge Jesus font le nécessaire pour essayer de l’avoir mais le vœu du joueur est de rester en Europe où il souhaite réussir. Rappelons enfin que le Sporting est également intéressé mais pas d’offre pour le moment.

  1. Z.

Brahimi blessé

L’ailier international algérien de Porto, Yacine Brahimi s’est blessé au cours de la dernière rencontre de son équipe face à Aves. Le joueur a quitté la pelouse à la 77e minute. Hier, Record a fait un point sur sa situation et il s’avère que l’ancien Rennais souffre d’une myalgie. Une fatigue musculaire qui met son entraîneur, Sergio Conceiçao dans l’embarras. D’ailleurs, à sa sortie, il a eu une discussion avec son coach pour lui parler de sa blessure. Il demeure actuellement incertain pour la rencontre de demain face à la formation du Nacional. Il faut dire que Brahimi reste un joueur très important au sein de son équipe de Porto qui a décidé de ne pas le vendre cet hiver pour aller chercher le plus de titres possibles.

Le Fener reste toujours à l’affût

Dans un autre registre, Brahimi est actuellement le nom qui revient le plus souvent dans la rubrique transferts. Libre de discuter avec l’équipe de son choix et cela ouvre la porte à toutes les équipes qui se font de plus en plus nombreuses chaque jour. Ainsi, en Turquie, le Fenerbahçe ne veut pas lâcher prise pour ce dossier et d’après la presse locale, les dirigeants turcs sont en train de faire le nécessaire pour faire une proposition de taille au joueur qu’il ne pourra refuser. Il faut dire aussi que le nom de Brahimi revient souvent en Turquie du moment qu’avant le Fener, c’était Besiktas qui était dans le rang. Pour les Stambouliotes, ce sera en tout cas très difficile du moment que la Premier League lui fait les yeux doux mais également la Série A. Une chose est sûre, les informations et les rumeurs ne vont pas s’arrêter jusqu’à ce que Brahimi signe dans un nouveau club.

  1. Z.

CD/LFP, CRL, CFA… Ces structures fragiles du football national

 

Manque de maîtrise des lois et règlements   

On parle beaucoup de la faiblesse du niveau du championnat national, du comportement, parfois très négatif et agressif des supporters dans les différents stades du pays, du rendement démesuré par rapport aux avantages perçus par le footballeur algérien, mais on n’évoque que très rarement le niveau des personnes qui gèrent ce sport.

Ont-ils les capacités de gérer ce sport et sont-ils en conformité avec les lois et les règlements ? Et si on commence par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (CD/LFP), présidée par un avocat Kamel Mesbah, en l’occurrence, et trois autres membres siègent avec lui pour prendre les décisions disciplinaires. Il faut savoir que l’actuel président de la Commission de discipline de la LFP occupe le poste avec le statut d’intérimaire puisqu’il est également président de la Commission de discipline au niveau de la Division national amateur (DNA). Il est clair que malgré tous les problèmes à répétition chaque saison, les responsables qui gèrent le sport le plus populaire du pays n’arrivent toujours pas à trouver des solutions adéquates pour endiguer un fléau qui gangrène l’activité sportive et donne une très mauvaise image du pays.

 

Qui fait le barème des sanctions ?

D’ailleurs, des images des derniers évènements qui ont émaillé certains stades où se sont déroulés les matches des 1/16 de finale de la coupe d’Algérie ont fait le tour du monde, mais la Commission de discipline a pris des décisions qui reviennent à chaque fois. 2 matches à huis clos pour le club réfractaire pour le match CR Village Moussa - MC Alger et des amendes financières. On se demande qui fait le barème des sanctions et les responsables de cette structure sont-ils autonomes et ayant les mains libres dans toute leur prise de décision ? Il faut dire que les incidents des matches CRBVM-MCA ou encore IBL-CSC sont plus graves que ceux qui se sont produits lors de la rencontre CABBA-MCA. Malgré cela, le CABBA a eu une sanction plus sévère avec quatre matches à huis clos dont deux à l’extérieur. En revanche, il y a eu atteinte à l’intégrité physique de certains supporters (doigts coupés, têtes touchées par des projectiles…) lors du match ESS-JSK, mais la sanction envers l’équipe qui est appelée à assurer l’organisation de la rencontre s’en est sortie avec une très «légère» sanction.

 

Etre en adéquation avec la réalité

La question est de savoir comment est géré le barème des sanctions, sachant que tous les membres de la CD-LFP sont des avocats ? Faut-il revoir les décisions et se mettre en conformité avec tout ce qui se passe au niveau mondial ? Il est sûr que c’est la meilleure issue pour avoir plus de crédibilité car les sanctions du huis clos assorties de quelques milliers de dinars d’amendes ne semblent plus en adéquation avec la réalité. Le fléau de la violence dans les stades n’est pas le propre de l’Algérie et ce qui s’est passé lors du fameux match River Plate - Boca Juniors en Argentine en est un exemple édifiant. Les responsables du football dans ce pays n’ont pas hésité à prendre des décisions extrêmes au point d’aller faire jouer le match dans un autre continent. En Algérie, on n’en est pas encore là, mais ce domaine est ouvert et les responsables pourraient innover pour trouver la meilleure formule.    

Ilyès Nassim

 

 

Une structure qui profite à certains

Une mise à jour juridique pour la CRL

La Commission de résolution des litiges (CRL) est une instance juridictionnelle de la Fédération algérienne de football. Elle est composée d’un président et d’un vice-président, de quatre membres représentant les clubs et les joueurs de des Ligue 1 et 2 Mobilis. Cette structure possède également un secrétaire qui n’a pas le droit de siéger. Il faut dire que la CRL possède une réputation assez négative. On reproche à certains de ses membres de bénéficier de leur statut pour réaliser les meilleures affaires en matière de recrutement et faire bénéficier leur club. On parle aussi que certains employés font la loi dans cette structure et empêchent les avocats de faire leur travail convenablement. Les membres de la CRL travaillent en collaboration avec des agents de joueurs, dont la plupart ne sont pas en conformité avec les nouvelles réglementations. C’est cela qui provoque de nombreux litiges non résolus car ceux qui sont en possession des dossiers ignorent pratiquement tout sur les lois juridiques sportives. De nombreuses plaintes ont été rejetées pour vice de forme. C’est ce qui explique l’accumulation des litiges, qui datent de plusieurs saisons et les exemples ne manquent pas. L’instance fédérale devrait savoir que cette structure doit être confiée à des gens du métier, qui maîtrisent la loi et qui se mettent à jour dans le domaine. Il faut que la procédure à suivre et les règlements qui stipulent des sanctions sportives contre les clubs mauvais payeurs soient appliqués rigoureusement. Il faut savoir que lors de la saison dernière, le football algérien a été géré avec les règlements de l’ancienne saison. Il y a eu de nouveaux règlements pour la saison 2017-2018, mais les responsables du football national géraient les affaires du football avec des lois invalides. C’est la preuve que les présidents de club algériens sont loin de maîtriser le droit.    

Ilyès N. 

   

La CFA, l’arbitrage

La Commission fédérale de l’arbitrage (CFA) est également gérée par des lois du football, mais c’est parmi l’une des institutions les plus remises en cause par les footballeurs. Les graves accusations du président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, ou encore celles du premier responsable de la JS Kabylie, Chérif Mellal, témoignent de la difficulté à laquelle est confrontée la corporation, appelée à revoir ses copies lors de la phase retour, qui s’annonce décisive. Le président de la FAF a promis de sanctionner sévèrement les arbitres fauteurs, allant jusqu’à prononcer une radiation à vie. Cependant, il faut savoir que ce n’est pas la première fois que Zetchi fait une promesse pareille. La saison dernière aussi, il avait annoncé des décisions pour calmer les esprits, avant de se rétracter une fois que la tempête passée. Il avait réuni les arbitres avant la fin de la saison à la suite de plusieurs réclamations des différents présidents de club des Ligues 1 et 2 Mobilis et il leur avait demandé de faire preuve de plus de concentration pour éviter au maximum les erreurs. Mais lorsqu’on regarde qui est le président de la Commission d’arbitrage, on se rendra compte qu’elle n’est pas entre les mains d’un professionnel. Mohamed Ghouti, installé à la tête de cette commission stratégique, il y a un peu plus d’une année, n’a jamais exercé en tant qu’arbitre. On se demande d’ailleurs comment on désigne quelqu’un pour une mission qu’il ne maîtrise pas.  

Ilyès N.

 

Avocat et spécialiste dans les affaires sportives

Daoud Zoughlache : «Il y a un manque de culture juridique»

 

D’abord, peut-on connaître comment sont gérées les affaires du football algérien sur le plan juridique ?

Il est certains que de nombreux responsables de certaines structures ont de faibles, pour ne pas dire n’ont pas de connaissances juridiques sportives. Je prends un petit exemple. Malgré les nouveaux règlements de la FIFA pour la saison 2017/2018, ici en Algérie on a géré avec les règlements de la saison 2015/2016, alors qu’ils devaient être abrogés. Donc, les lois qui ont régi le football étaient invalides et s’il y avait un plaignant au niveau des instances internationales, il aurait eu gain de cause. C’est la preuve que les acteurs du football algérien ont une très faible culture juridique.

 

Vous en tant qu’avocat spécialiste dans les affaires sportives, quelle est votre relation avec la CRL ?

Je peux vous dire qu’il y a des personnes qui entravent notre travail. Nous rencontrons d’énormes problèmes pour mener notre travail convenablement. Il y a aussi les intermédiaires qui ne connaissent pas les lois, mais qui passent les premiers.

 

Et qu’en est-il du TAS ?

Le TAS est le tribunal d’appel. Les plaignants doivent saisir cette instance dans les 21 jours qui suivent verdict du CRL. Il faut savoir que le problème réside dans la culture juridique des acteurs du football.

Jamel W.     

 

 

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