Alors qu’il a promis à la presse et aux supporters qu’ils allaient avoir droit à son vrai visage contre le Besiktas, Islam Slimani a reçu le choc de sa vie hier.
L’entraîneur Ersun Yanal a étonné plus d’un en décidant de l’écarter carrément du groupe, il n’a donc pas figuré dans la liste des 18 concernés par le big derby d’Istanbul. Déjà jeudi passé, les prémices de la fin commençaient à être visibles avec la mise à l’ecart du joueur lors du déplacement en Russie, Islam n’a pas été titularisé en dépit de l’absence d’un vrai avant-centre dans le groupe, Soldado n’étant pas qualifié, c’est André Ayew qui a été aligné et l’attaquant de l’EN n’a eu droit qu’à quelques minutes de jeu seulement en 2e mi-temps qui ne lui ont pas permis d’éviter l’élimination de l’Europa League. Hier, et alors que la presse se demandait si le joueur allait jouer d’entrée ou seulement comme remplaçant, Ersun Yanal a frappé un gros coup en écartant Islam des 18, il n’est pas le seul à subir la furia de son coach, puisque le Suisse Frey a aussi eu le même sort, il faut dire que le chiffre d’un but marqué depuis le début de saison en championnat poursuit Slimani à chaque semaine, cela l’a carrément complexé, il arrive à scorer de temps a autre mais jamais dans cette compétition ou son club risque carrément la relégation, questionné hier par la presse sur la raison de l’absence du joueur, Yanal a répondu par une question, surtout qu’il a dû faire face aux critiques lorsqu’il a décidé de lui faire confiance, autrement dit, Slimani a eu largement sa chance mais n’a jamais su la saisir, cet épisode risque de lui bousiller un moral déjà sapé par son manque d’efficacité. Fenerbahçe qui avait la possibilité de liberer Islam l’hiver dernier l’a retenu au tout dernier moment, préférant continuer à payer son salaire de 400 mille euros par mois, un pari peu fructueux en attendant de voir la suite qui s’annonce compliquée pour l’ancien joueur de Chéraga. A noter que l’autre Algérien à savoir Benzia a officialisé sa fin de saison jeudi passé lorsque le club turc s’est fait éliminer de l’Europa League, seule et unique compétition où il était encore qualifié.
- M. A.
Il est rentré dans le top 50 des joueurs de Porto les plus capés la veille de la finale de la coupe du Portugal
Un titre pour Brahimi dès ce soir ?
Yassine Brahimi pourrait gagner un nouveau titre avec Porto dès ce soir. En course pour le titre de champion, Porto et Brahimi auront l’occasion ce soir de glaner leur premier trophée de la saison contre Braga en finale de la coupe du Portugal. Brahimi jouera donc très probablement sa dernière finale de la coupe, lui qui se dirige droit vers la porte de sortie, son contrat prendra fin en juin, et voudrait quitter le Portugal par un nouveau titre avant d’aller découvrir un nouveau championnat. Brahimi pouvait rater cette finale suite à sa blessure contre la Roma en C1, mais il est revenu à temps, et a été décisif en quelques minutes disputées contre Tondela en championnat vendredi passé, il essayera de récidiver en étant décisif ce soir face à une équipe très accrocheuse, à savoir Braga.
Il rejoint le top 50 des joueurs de Porto les plus capés
Cette partie intervient au lendemain de l’entrée par la grande porte du joueur algérien dans la cour des grands joueurs de Porto dans l’histoire, en devenant l’un des 50 éléments ayant joué plus de 200 fois sous le maillot bleu et blanc du club, Yassine a été honoré avec un maillot floqué du numéro ‘’200’’ sur son dos, loin derrière la légende du club Joao Pinto et ses 587 matches, à noter que Madjer qui s’est lui aussi fait un nom grâce notamment à son célèbre but n’a pas joué plus de 147 matches avec les Dragons. Par ailleurs, la presse italienne a évoqué à nouveau hier le dossier Brahimi, précisant que la Lazio suit de près le joueur et serait intéressée par son recrutement, évoquant entre autres son problème de copropriété qui a coûté récemment une amende a son club le FC Porto, cela intervient au moment où les supporters de Porto tentent d’exercer une pression pour pousser leurs dirigeants à prolonger le joueur, attendons pour voir.
- M. A.
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