Belaïli accepte de retourner à Djeddah, mais…

Après avoir refusé de retourner à Djeddah en argüant qu’il avait peur pour sa santé en raison du coronavirus qui a fait des ravages en Arabie Saoudite, Youssef Belaïli, qui est toujours chez lui à Oran et qui avait envoyé en fin de semaine un certificat d’incapacité de travail de 21 jours délivré par son médecin traitant, s’est finalement résolu à satisfaire la demande pressante de la direction du Ahly Djeddah qui réclame son retour au club dans les plus brefs délais.

Néanmoins après avoir raté le vol de rapatriement qui a décollé lundi dernier de l’aéroport Houari-Boumediene, jusqu’à hier Belaili avait du mal à trouver une solution lui permettant de rallier l’Arabie Saoudite faute de vols disponibles. Alors qu’il se sent mieux (moralement ?), donc il est disposé à réintégrer l’équipe qui prépare activement sa demi-finale de coupe du Roi face au voisin ennemi Al-Nasr prévue au mois d’août pour éviter le conflit direct avec son employeur. Belaïli a certainement compris que son intérêt est de retourner à Djeddah plutôt que d’avancer des subterfuges à chaque fois, pour différer son retour au club.

 

Il n’était pas au courant du virement de ses salaires

La semaine dernière, pour exercer une forme de chantage à son employeur, Youssef Belaïli avait envoyé une mise en demeure à son employeur pour réclamer ses salaires antérieurs, une démarche qui a étonné la direction du club qui venait dans la semaine de lui virer deux salaires. Toutefois, le père du joueur oranais qui s’occupe de ses affaires, doit-on le rappeler, n’avait pas consulté sa boite mail alors qu’Al-Ahly avait envoyé l’attestation de versement de la banque, un geste qui a donné vraiment à réfléchir à Belaïli qui venait de percevoir l’équivalent de 600.000 euros alors qu’il est depuis des mois chez lui à Oran. Après s’être entêté à ne pas rejoindre l’Arabie Saoudite, il a finalement changé d’avis, cependant comment le faire maintenant avec la fermeture des frontières ? Le problème est là !

 

Saint-Etienne s’intéresse à lui

Al-Ahly dont le premier responsable avait conclu un deal avec l’ancien attaquant du MCO qui consiste à un retour de ce dernier dans l’immédiat, pour aider le club dans son objectif de remporter la coupe du Roi et qu’une fois cette compétition aura connu son dénouement, le club saoudien est d’accord pour le vendre avec un montant de transfert fixé à 4 millions d’euros. D’après nos informations, Al-Ahly a été approché récemment par Saint-Etienne qui a proposé aux Saoudiens un échange en plus d’une somme d’argent qui sera versée au Ahly. Les Saoudiens qui sont ouverts pour négocier son transfert en Europe afin d’exaucer le vœu du joueur, exigent toutefois sa présence à Djeddah, faute de quoi, ils bloqueraient tous les contacts émanant de clubs européens (Galatasaray serait également sur ses traces). Donc, pour son intérêt, Belaïli est appelé à satisfaire la demande de son actuel employeur qui, une fois mis au courant de son intention de rejoindre Djeddah, s’active depuis à lui trouver une solution pour quitter Oran et rejoindre le royaume wahhabite dans les plus brefs délais.

 

Nîmes n’a pas perdu espoir

Saint Etienne n’est pas le seul club français à vouloir s’attacher les services de Youssef Belaïli. En effet, Nîmes le désire aussi dans le but de reconstituer le fameux duo Ferhat- Belaïli qui fit chavirer les gradins de Omar-Hamadi quand les deux joueurs faisaient les beaux jours de l’USMA, mais contrairement aux Stéphanois qui souhaitent un transfert définitif, les Nîmois proposent seulement un prêt d’une saison avec option d’achat, une proposition qui n’intéresserait ni le club saoudien ni encore Belaïli qui souhaite se libérer définitivement de son contrat avec Al-Ahly.

  1. S.

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