Lors des trois dernières semaines, beaucoup de choses ont changés pour l’international algérien, Sofiane Feghouli, avec son club : le Galatasaray.
La première surprise pour le Fennec, était la déclaration de ses dirigeants qu’ils ne voulaient plus le garder la saison prochaine, prétextant la crise financière dont souffre le Galatasaray et le gros salaire perçu par le joueur. Les responsable du club turc avaient annoncé être ouverts à toute négociation. Rappelons que Feghouli est sous contrat avec le club turc jusqu’en 2023 et sa valeur actuelle est de 6 millions d’euros.
Après cet épisode, vient celui du carton rouge face au dauphin Trabzonspor (1-3), ou le club a perdu toutes ses chances de conserver son titre de champion après cette défaite. Malheureusement, à la fin de la partie, Feghouli a été le bouc émissaire sur lequel la presse turque s’est déchainée. L’Algérien s’est bien défendu, mais son club n’a pas réagi aux accusations portées contre Feghouli. Des propose qualifiées de raciales par le milieu de terrain des Verts.
Le silence de son club a fait beaucoup de mal au joueur qui s’est senti «lâché» par le Galatasaray, lui qui ne lui reste que deux matches à jouer avec son club avant la fin de la saison.
Cette semaine, et au moment où l’agent du joueur étudiait les offres qu’il a reçu pour son poulain de la part d’Al Duhail et Al Gharafa, l’entraineur du Galatasaray, Fatih Terim, avoua qu’il avait besoin de Feghouli et demanda aux dirigeants de négocier avec lui afin qu’il honore son bail jusqu'à la fin. Les responsables du Galatasaray ont, alors, sollicité Feghouli afin qu’il baisse son salaire de 3,8 millions d’euros à 2,7 millions d’euros, annuel.
Pour l’instant, le fennec n’a pas encore donné sa réponse définitive et préfère attendre la fin du championnat pour se prononcer. D’un côté, il veut bien continuer dans son club, mais, il n’a pas gobé l’attitude de ses dirigeants qui ne l’ont pas défendu. D’un autre côté, il veut jouer dans un championnat européen, mais la crise financière qui frappe la majorité des clubs pourrait le ramener à la dure réalité. Il ne lui resterait, alors, qu’à évoluer dans club arabe disposant des moyens de payer sa libération et son salaire, surtout que récemment, il vient d’avoir une offre concrète et alléchante de la part d’Al Nasr Saoudi.
Les jours à venir nous renseigneront si Feghouli (30 ans) a pardonné à ses dirigeants. S’il préférera faire des concessions financières et jouer pour un club européen ou bien opter pour une formation arabe.
Kh. S.