Benlamri, Duhail et le Nasr saoudien prennent option

L’annonce du Shabab saoudien avant-hier concernant la rupture du contrat avec Benlamri a été reçue tel un coup de massue par les nombreux supporters du club.

Malgré tous les différends opposant le joueur à son club, les fans du Shabab espéraient encore une fin heureuse du feuilleton de leur joueur avec le président Al Baltane. Le communiqué rédigé par le club a mis fin à ce brin d’espoir qu’ils caressaient depuis quelques jours. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, les clubs concurrents ont appris la nouvelle avec beaucoup de joie, car il faut dire que Benlamri bénéficie de l’estime de tous dans ce championnat om il s’est affirmé comme l’un des meilleurs stoppeurs de toute la ligue. C’est donc naturellement que l’annonce de son départ du Shabab a mis l’eau à la bouche des concurrents et des cadors du championnat qui veulent s’offrir les services du roc algérien.

 

Voisin

Hier, on a évoqué l’intérêt de l’Ittihad de Djeddah. Les fans de ce club pensent que Benlamri ne dirait pas non à leur team, d’autant qu’il a déclaré par le passé qu’il aimait leur galerie vu leur façon spéciale de supporter leur équipe. Un clin d’œil interprété par les fans locaux comme un appel du pied, mais c’était compter sans l’intérêt que lui portent d’autres teams, entre autres le Nasr saoudien. En effet, l’ancien club de Moussa Saib et Abdelmoumene Djabou avait tenté l’hiver dernier de l’arracher au Shababn mais sans succès. Ils sont apparemment revenus à la charge dernièrement avec une nette intention de l’avoir. Libre de tout engagement après avoir proposé de racheter lui-même sa lettre de libération, Benlamri n’a apparemment pas perdu son temps. Il a déjà préparé le terrain pour une nouvelle aventure ; celle-ci pourrait être à nouveau à Riyad, chez les voisins nasraouis. Une source proche du dossier nous fera savoir que les deux parties ont déjà négocié. Le club jaune de la capitale saoudienne est prêt à mettre le paquet pour avoir l’international algérien dans son effectif. Il faut dire que si Benlamri a quitté le Shabab après seulement 2 saisons et quelques apparitions cette dernière saison, c’est à cause de l’argent. Il suffit donc qu’on lui présente un bon plan de carrière, un projet convaincant assorti d’un bon salaire pour gagner sa confiance et le faire signer. Le Nasr serait très proche, selon la même source, d’atteindre ce but.

 

Le Shabab veut sa peau

Pour l’instant, rien n’est encore sûr ; le joueur doit encore régler sa situation administrative avec le Shabab. Mais ce dernier, en dépit de l’accord donné pour le libérer, ne semble pas prêt à lui pardonner. Des médias saoudiens ont ouvert un débat avant-hier soir, dont certains sur des plateaux télé, pour évoquer la nécessité d’empêcher le joueur de signer dans un club saoudien. Ils ont évoqué quelques cas ayant vécu la même situation ou presque. Mais à chaque fois, ils ont buté sur les règlements de la FIFA qui écartent ce genre d’exclusions. Cela dérange à plus d’un titre les Saoudiens, de plus en plus contrariés par l’attitude des Algériens. Ce qu’a enduré Mbolhi, Asselah et Belaili ne leur a pas plu du tout. Ils seraient en train de développer une haine envers les joueurs algériens. Le Nasr ne veut pas adhérer et insiste pour avoir Djamel ; mais l’entrée en lice d’un club du pays voisin risque de leur faire mal.

 

Belmadi

Après le Nasr, un club qatari a affiché son envie d’avoir Benlamri, il s’agit de Duhail. L’ancien club de Djamel Belmadi serait intéressé par l’ancien défenseur de la JSK. Les Qataris veulent profiter de son envie de changer d’air et de s’éloigner complètement de ce championnat qui lui rappelle des moments délicats passés aux côtés de Khaled El Baltane. Selon des indiscrétions, c’est le sélectionneur national qui aurait validé ce choix ; il encouragerait son joueur à jouer à Duhail, trouvant qu’il y préserverait son niveau et lui permettrait de rester compétitif loin des tensions et de la pression qui accompagnait ses matches en Arabie saoudite. Pour l’instant, Benlamri est au stade des pourparlers ; il va devoir d’abord solder son compte avec son club saoudien. Par ailleurs, on murmure dans les coulisses que la proposition de Benlamri de racheter son contrat est financée par Al Duhail. Les clubs des deux pays n’entretiennent plus les mêmes relations qu’avant ; ils ont donc recouru à cette méthode pour accélérer le transfert. Les prochains jours seront riches en enseignements.

  1. M. A.

 

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