Youssef Belaili s’est réjoui de la décision prise par Milojevic, l’entraîneur d’Al Ahly Djeddah, de l’écarter définitivement de l’effectif pour la nouvelle saison.
Une joie de courte durée pour le joueur oranais qui, depuis, doute des intentions des responsables du club saoudien, lesquels, après avoir donné leur accord pour faciliter la résiliation de son contrat, suscite les suspicions du clan Belaili qui redoute que les dirigeants saoudiens sont en train de les rouler dans la farine. Comme rapporté par Compétition dimanche, ils refusent l’option d’un prêt. Ce que Belaili suspecte d’être une tentative de dissuader tous les clubs qui le veulent.
On ne lui répond plus au téléphone
Si le joueur formé au MCO redoute un revirement de la part de la direction d’Al Ahly Djeddah, cela s’explique surtout par l’attitude du directeur sportif du club qui ne répond plus aux appels du père de Belaili, alors qu’auparavant, il prenait quotidiennement des nouvelles de Youssef, surtout après que celui-ci avait envoyé un dossier médical pour informer son employeur qu’il était contaminé à la Covid-19. L’attitude du dirigeant en question n’est pas fortuite ; soit on veut pousser Belaili à se déplacer à Djeddah, comme on ne cessait de le lui demander depuis plusieurs semaines, allant jusqu’à lui envoyer un jet privé pour l’acheminer. Mais en retardant son retour à Djeddah, le scénario tant redouté risque de se produire. Les Saoudiens ont opté pour la guerre froide. ‘’Il est possible que pour se venger de lui, ils ne le vendront pas en le laissant au chômage jusqu’à la fin de son contrat dans deux ans’’, avait averti, lors d’un entretien accordé à Compétition, l’ancien international Mourad Meziane, qui avait fui l’Arabie saoudite dans les années 90. A priori, on va droit vers ce scénario. Si tel est le cas, c’est la carrière de Belaili qui va se casser.
La réplique de Youssef
Appréhendant ce scénario, Youssef Belaili songe à retourner à Djeddah dès que possible. Une fois après, il va reprendre l’entraînement car selon le père de l’attaquant de l’EN, après avoir envoyé un dossier médical, son fils est couvert du point de vue juridique. Si les Saoudiens décident de le réintégrer dans leur équipe, quelle sera sa réaction alors ? La réponse du père de Belaili est : ‘’Si ils (les dirigeants d’Al Ahly) décident de le bloquer, détrompez-vous, mon fils reprendra avec Al Ahly. Si l’entraîneur ne veut pas l’aligner lors des matches, il est libre de le faire, mais le club doit respecter les termes du contrat en lui versant ses salaires régulièrement’’, prévient le père de Belaili qui, dans l’immédiat, doit trouver une solution pour rallier Djeddah, lui et son fils, le plus tôt possible et régler ce différend une fois sur les lieux.
- S.
Le coach de Belkebla rassure
L’état de santé du milieu récupérateur Belkebla, qui est sorti au bout de 24 minutes de jeu dimanche à Dijon, est rassurant. ’’Haris n’a rien de grave, juste quatre ou cinq jours suffiront pour qu’il se rétablisse’’, a rassuré Dal O’Glio, l’entraîneur du Stade Brestois en conférence de presse après le match à propos de la blessure musculaire de ce joueur.
- S.