Dans un long entretien accordé au magazine Onze mondial, Hicham Boudaoui est revenu sur ses débuts dans le football : « Petit, mon frère m’a emmené pour m’inscrire en club. Avant de commencer, l’entraîneur m’a demandé ce que je voulais faire quand je serai plus grand. Je lui ai répondu que j’irais jouer en Europe. L’entraîneur choqué dira : ‘‘Je ne sais pas si je vais l’accepter dans mon équipe qu’il pense déjà jouer en Europe.’’
«Je kiffais les matches des Blaugranas. Hicham Boudaoui adore aussi la série ‘Achour Achar’, un téléfilm que j’ai regardé 4 à 5 fois. Quand je regarde cette série, ça me replonge en Algérie. » Pour l’enfant de Béchar, son modèle était Paul Pogba, mais maintenant il aime beaucoup le style de N’Golo Kanté. ‘Je n’arrête pas de le regarder, c’est un grand footballeur », dit-il à propos du joueur de Chelsea FC. En évoquant la sélection nationale et son record d’invincibilité, Hicham Boudaoui attribue le mérite à Djamel Belmadi : «Djamel est un grand entraîneur. Je pense qu’il fait partie des meilleurs entraîneurs. L’Algérie n’avait pas gagné depuis tellement longtemps et lui, dès son arrivée, il a permis au pays de remporter un titre (CAN 2019). On a aussi une longue série d’invincibilité avec lui» Il reconnaît que les anciens de la Coupe du monde 1982 ont réalisé de grandes choses : «C’est grâce à eux qu’on est là’’, refusant donc de faire la comparaison entre les anciens de 82 et l’actuelle génération.
« Mahrez ? En plus d’être un bon joueur, c’est un bon gars »
Le sociétaire de Nice ne cache pas son admiration pour Ryad Mahrez, son capitaine en EN. « J’aime trop le style de Ryad Mahrez. C’est un très, très grand joueur, il a des qualités de fou ! Ses crochets sont incroyables. Il réalise une saison incroyable, c’est une fierté pour l’Algérie. C’est le 2e Algérien après Rabah Madjer à atteindre la finale de la Ligue des champions, c’est beau. En plus d’être un bon joueur, c’est un bon gars. De temps en temps, il aime bien me taquiner, mais il évite car il sait très bien que je suis timide. A l’entraînement quand je joue en deux touches, il fait tout pour me sortir du jeu, car il sait que je suis fort à ce jeu (rires) ; j’ai une bonne relation avec lui », avoue Hicham Boudaoui qui affirme que pour gagner une place en équipe nationale, «il faut travailler très dur, travailler plus que les autres, écouter le sélectionneur, répondre à ses attentes, tout en restant sérieux ». Tels sont les critères exigés pour être dans le groupe très fermé de l’EN.
Synthèse M. STITOU