Avant d’aller à la CAN avec la sélection nationale, pour Youcef Atal, la fin d’année s’annonce riche en évènements avec sa comparution le 18 décembre devant la justice où il sera jugé sur l’affaire de la vidéo de soutien à la cause palestinienne.
Le latéral droit de l’EN, qui entretient sa forme physique au centre d’entrainement avec des séances individuelles chaque jour, étant donné qu’il est écarté du groupe professionnel, reçoit via son agent quelque bonnes nouvelles, en dépit de ses démêlés avec la justice et sa mise à l’écart du groupe niçois. Le joueur garde quand même la cote car ces derniers jours des clubs se sont positionnés pour éventuellement le recruter cet hiver, alors que ce vendredi, Francesco Farioli l’entraineur de Nice a entrouvert la porte pour un possible retour dans le groupe à la fin de sa suspension de 7 matches infligée par la commission de discipline de la LFP. Au sein de l’état-major du club azuréen, on veut se débarrasser de lui en prétextant que dans l’environnement du club, il n’est pas le bienvenu, d’autre part, sachant qu’il sera libre en juin prochain, son actuel employeur souhaite évidemment empocher une indemnité de transfert, surtout après que des clubs saoudiens se sont déclarés prêts à l’enrôler. Sentant la bonne affaire, la direction niçoise veut au moins en tirer profit financièrement plutôt que de le laisser partir gratuitement en juin prochain.
Las Palmas, Al Ahly Djeddah…
Tandis que selon les proches de Youcef Atal, n’ayant pas apprécié que son club actuel l’ait lâché dans cette période délicate qu’il vit, il n’envisage pas un transfert cet hiver dans le but que l’OGCN ne bénéficie pas d’une indemnité de transfert. D’autres sources affirment qu’une fois libre au mois de juin, il devrait négocier une prime à la signature en plus, bien entendu, de son salaire. Cependant, les clubs qui le courtisent souhaitent le recruter cet hiver, à l’image des Saoudiens d’Al Ahly Djeddah mais un autre club est entré dans la danse, il s’agit de l’espagnol Las Palmas (8e de Liga), lequel a même pris langue avec son agent, qui a été clair avec l’émissaire du club ibérique en lui faisant savoir qu’Atal sera fixé sur son avenir après le 18 décembre et son jugement. Les deux parties se sont donné rendez-vous après cette date, tout en espérant que le verdict qui sera rendu par la justice sera clément. Par ailleurs, d’autres clubs pourraient se manifester, assure-t-on d’ici là. A 27 ans, avec ses qualités de bon défenseur latéral, il a encore plusieurs belles années devant lui dans le haut niveau.
Partir à la CAN, l’esprit tranquille
Faisant partie des cadres de la sélection nationale, Youcef Atal, quand il est dans les meilleures dispositions mentales et physiques, peut rendre d’énormes services à l’EN, plus particulièrement à la CAN en Côte d’Ivoire, la prochaine grande échéance qui attend l’EN. Afin de répondre présent sur le terrain, il serait mieux que Atal soit bien dans sa tête, avec un dénouement heureux de son affaire avec la justice, mais aussi qu’il soit fixé sur son avenir à l’OGCN, afin qu’il reste concentré à fond sur ce challenge africain et contribuer pourquoi pas à une troisième consécration comme il l’avait si bien fait en 2019, avant sa blessure en 1/4 de finale en Egypte.
M.S.