Le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, s’est exprimé au sujet de la polémique autour des déclarations de Belmadi qui ont fait réagir la FECAFOOT et à sa tête Samuel Eto’o. Ce dernier avait menacé de porter l’affaire devant la Commission d’éthique de la Fifa. N’acceptant pas le fait que le Cameroun ait bénéficié d’un arbitrage favorable, la fédération dirigée par Eto’o à réagit vivement aux propos de Belmadi qui ne visaient pourtant pas la sélection ni la fédération camerounaise mais bien l’arbitre Gassama avec qui l’Algérie avait déjà connu des situations semblables. Suite à cette sortie de la FECAFOOT, le président de la FAF, Charaf Eddine Amara s’est exprimé sur cette démarche des camerounais en affirmant que les accusations du sélectionneur national ne ciblaient pas la sélection du Cameroun mais l’homme en noir qui est une des principales causes de l’élimination de l’Algérie «Que les choses soient claires. Lors de sa dernière interview, le coach national, Djamel Balmadi, n’a à aucun moment ciblé le Cameroun que ce soit en tant que pays ou la fédération. Le sélectionneur national est dans son droit absolu de critiquer un arbitrage que nous jugeons injuste. On en a déjà parlé et nous avions déjà dit que l’arbitrage était scandaleux dans cette rencontre face au Cameroun et que ce n’était pas digne pour un match de cette envergure. De notre côté nous avons usés de nos droits en déposant une plainte et en faisant appel et tout ce qu’il faut. Hormis ça, nous n’avons jamais évoqué la fédération camerounaise ou accusée de quoi que ce soit. Eto’o est un ami et un frère et nous respectons la fédération camerounaise autant que toutes les autres fédérations du continent. Je rappelle que nous étions parmi les premiers à soutenir et encourager la CAN au Cameroun. Eto’o même se souvient de la position de l’Algérie vis-à-vis de l’organisation de la CAN qui avait connu des perturbations. Cela est une preuve que de notre respect envers toutes les fédérations africaines.» a déclaré Amara qui a tenu rappeler à Eto’o les liens d’amitié entre les deux fédérations qui auront certainement encore à travailler ensemble et se recroiser. Amara explique que les propos de Belmadi ont étés soit mal interprétés soit mal compris et sortis de leur contexte pour que la réaction de l’ancienne star du Barça soit aussi virulente «Je pense que les propos de Belmadi ont été mal compris et sortis de leur contexte. Donc je réitère ce que j’ai dit ; à aucun moment nous n’avons attaqué la FECAFOOT ni sous-entendus quoi que ce soit quant à l’intégrité de cette fédération.»

Le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, qui avait annoncé publiquement sa démission, affirme qu’il n’est pas revenu sur sa décision lors d’un entretien accordé au site dznews, mais doit respecter des procédures avant de céder la place.

D’emblée, le président démissionnaire déclare qu’il n’a pas l’intention de rester à la tête de la FAF, mais que les démarchent administratives l’obligent à rester encore au moins jusqu’à la tenue de l’AG lors de laquelle sa démission prendra effet. Dans un bras de fer avec les membres du BF, il affirme que son départ doit concerner lesdits membres «Pour être clair devant tout le monde, je ne suis pas revenu sur ma démission. Mais en démissionnant publiquement ne veut pas dire que je vais abandonner la maison et m’en aller. Il y a des procédures, des passations de consignes, la tenue de l’AG, pour d’abord accepter la démission légalement, puis par la suite si elle est acceptée l’assemblée élira le nouveau président.» Dira Amara qui ajoutera un point auquel il tenait «Il y a également un détail, le président est arrivé avec une liste et doit partir avec sa liste. Nous ne devons pas imposer les mêmes personnes au prochain président de fédération. Je veillerais à ce que cela se déroule de façon réglementaire devant la loi et civilisé. J’ai pu observer avant même que j’annonce ma démission que certains membres du bureau se comportaient comme s’ils devaient se partager un héritage. Certains se voyaient même à décider de qui devait prendre la commission d’arbitre et autre, qui doit partir ou rester. Ils ont même établis une liste de certains cadres pour les faire partir, comme s’il s’agissait de règlements personnels. J’ai vu en cela un danger. Nous sommes dans une institution importante pour notre communauté, pour notre football et en tant qu’un établissement d’une valeur particulière pour le peuple. Donc je ne permettrais pas que cela se passe comme ça, alors je reste jusqu’à ce qu’on tienne l’AG. Concernant l’assemblée qui devait se tenir le 11 avril, en tant que président de la FAF je l’annule avec comme argument d’appui le fait qu’il ne remplisse pas les conditions de son établissement. Dans les prochains jours j’annoncerais l’organisation de la prochaine AG, sauf si les membres du BF acceptent de démissionner avec moi. Il est inconcevable que qu’un président qui arrive avec une liste quitte son poste seul, certains membres du bureau l’ont compris et d’autres pas, la solution pour que je parte est là, cela vaut du bien de cette infrastructure a quel on ne veut que le bien.»

Le président Amara, qui n’a pas hésité à faire pression en restant à la tête de la FAF pour faire partir tous les membres du bureau élus avec lui lors de son arrivée. Un coup de pression doublé d’un tacle envers lesdits membres, ce qui risque de pourrir l’atmosphère au sein de la FAF à un moment ou les choses ont grandement besoin de la solidarité de tous.