Le dossier de candidature du membre du bureau fédéral de la FAF, Bachir Ould-Zmirli, prend des proportions alarmantes. Un dossier aussi simple soit-il se transforme en véritable affaire suscitant la polémique. Jusqu’à hier soir, le dossier du membre du BF de la Fédération n’est pas encore arrivé à la Confédération africaine de football (CAF).
Etrange. Que se passe-t-il au juste ? Pourtant, la Fédération algérienne de la discipline affirme avoir reçu de la part de DHL le document attestant de l’envoi du dossier à temps. S’est-il perdu dans le ciel ? Y a-t-il des «mains malsaines» derrière cette affaire, histoire de discréditer l’actuel équipe dirigeante de la FAF ? Autant de questions dont il faudra trouver des réponses convaincantes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, avait montré la voie au président de la FAF, Kheireddine Zetchi, exprimant la nécessité de diligenter une enquête sur cette affaire, banale de façade, pleine d’enseignements dans le fond. Il est précoce, en tout cas, de pointer les responsables de cette «mascarade d’un autre genre». L’enquête s’impose à plus d’un titre. Si Zetchi et son équipe veulent sauver leur image, démesurément ternie souvent à tort, ils sont invités à abandonner leur position d’autruche s’attaquant ainsi aux « troublars ». Surtout que ces derniers refusent toujours d’accepter les actuels hommes forts du football national. Continuer à laisser les choses en l’état sans repartir vigoureusement à sa stabilisation, ne serait que dommageable à l’actuel bureau fédéral. Car, le séjour au palais de Dély-Ibrahim risque de s’avérer court. Très court même. Etre responsable, c’est être décideur, mais aussi faire preuve de rigueur et de fermeté. Sans cela, il serait utile de céder la place au plus… offensif.
- A.