La non-élection l’an dernier de Bachir Ould-Zmirli comme membre exécutif de la CAF à cause de l’histoire de l’envoi tardif de son dossier de candidature au siège de la CAF au Caire a permis au président du NAHD de cibler un poste de sénateur, qu’il vient tout jute d’avoir.
C’est le lLibyen Al-Jaâfari qui avait été elu au niveau de la CAF pour un mandat très court, puisque ce dernier prendra fin dans quelques mois et il devra le remettre en jeu lors d’une AG de la CAF qui élira un nouveau comité avec de nouveaux membres. Pour le moment, le Marocain Lakjaâ et le Libyen sont les 2 représentants des différentes zones composant le continent, mais dans pas longtemps l’Algérie va devoir présenter une candidature, en évitant de retomber dans les mêmes erreurs qu’avant, mais comme Ould-Zmirli ne fait plus partie de la composante de la FAF, celle-ci va devoir présenter son candidat et l’instance fédérale aurait déjà fait son choix.
Le président aurait été l’idéal
Ainsi, et conformément à l’article 6 des statuts de la CAF, et dans la partie concernant les Droits des membres, il est clairement stipulé que les fédérations membres jouissent entre autres du droit de «proposer des candidats au Comité Exécutif de la CAF et au Conseil de la FIFA». Vu que le bureau va être renouvelé d’ici la fin de l’année, la FAF va devoir présenter un candidat. Lors des mandats de Raouraoua, ce dernier s’était lui-même présenté, il avait la double casquette de président de la FAF, de membre du CE de la CAF et pendant une certaine période il a même cumulé un poste au CE de la FIFA, une pratique qui a été depuis interdite, mais occuper 2 postes de président de l’instance locale et membre du CE reste accessible, seulement Zetchi n’est pas intéressé, il préfère se concentrer sur ses missions locales, il y a renoncé et préfère jouer une autre carte, les regards se tournent donc vers ses deux premiers adjoints à savoir Haddad et Gasmi (qui devrait succéder à Ould-Zmirli) mais aussi à Bahloul, d’ailleurs ce dernier est le dernier élément cité et c’est visiblement lui qui aurait gagné la bataille. D’après des sources sûres, il serait le candidat choisi par la FAF et il aurait même entamé sa campagne.
Le soutien de Lekjaâ
On l’a souvent dit : l’Algérie doit se repositionner dans la carte du football africain, et c’est en intégrant les differentes commissions et comités qu’elle pourra dans le futur aspirer à bénéficier de quelques avantages, il faut dire que depuis 2 ans et l’élection d’Ahmad Ahmad, l’Algérie a été reléguée au second plan, Lekjaâ le Marocain avait détrôné Raouraoua et permis à son pays de prendre la place qu’occupait l’Algérie, et c’est peut-être par lui que notre retour va se faire, puisqu’on a appris que Bahloul a profité d’une de ces récentes missions au Maroc pour discuter avec le président de la Fédération marocaine de football, il lui a demandé son soutien, et ce dernier lui aurait affirmé qu’il l’aura, le Marocain s’apprête quant à lui a viser plus haut, il veut s’attaquer à la FIFA et profiter du rapprochement qui a eu lieu entre lui et Infantino pour briguer un premier mandat au CE de la FIFA, cela dégagerait une place en Afrique, et cela pourrait profiter à Bahloul.
Délais
Connu pour être un membre très actif et qui a rarement sa langue dans la poche, Bahloul avec son profil de syndicaliste bénéficierait donc de l’honneur de représenter l’Algérie à la CAF, il remplit aussi un critère exigé dans les statuts de la CAF, à savoir : être parmi les membres Bona Fide de l’association nationale. Il aura face a lui virtuellement 2 concurrents pour 2 places seulement, et vu la donne actuelle, il devrait avoir affaire au Tunisien Bouchemaoui et au candidat libyen, avec beaucoup de chances de se voir offrir cet honneur, mais avant ça, la FAF attendra l’annonce de la date de l’AG élective, et donc celle de l’ouverture de la période d’envoi des candidatures. Cette fois, la FAF fera en sorte d’envoyer le nom du candidat au Secrétariat général de la CAF quatre-vingt-dix (90) jours au moins avant la date du scrutin et éviter de refaire l’erreur du dernier candidat en date.
Rappelons que le comité exécutif se compose de treize membres représentant les unions zonales, soit 2 de chaque région à l’exception de la zone Sud qui en compte 3 ainsi qu’un membre féminin.
- M. A.