Le président de la FAF a insisté lors de sa dernière conférence de presse sur la nécessité de dialoguer avec le MJS et trouver un accord pour pouvoir enfin amender les statuts.
Il faut dire que cette histoire, tel un feuilleton brésilien, ne veut pas prendre fin. Pire encore, après une accalmie, où les différentes parties croyaient que tout allait pouvoir se passer dans le respect de la fameuse circulaire ministérielle, ces derniers temps une pression de la FIFA a contraint la fédération à revenir à la charge, en témoignent les propos de Zetchi le 27 octobre dernier. Cette fois, il n’y a pas que la FAF qui est concernée, même les ligues nationales, à savoir la LNF, la LIRF, la LNFA et la LNFF, les 4 ligues sont dans l’obligation d’amender leurs statuts mais c’est une mission qui s’annonce difficile, car elles vont devoir convaincre Khaldi de revoir sa décision et accorder la faveur. Pour ce faire, la FAF ne lésine pas sur les moyens, l’instance fédérale est revenue à la charge en compagnie de ces ligues. Gelée à un certain moment cet été, la révision des statuts a repris, nous dit-on, et tout est en train de se préparer pour passer à l’acte, en d’autres termes, la FAF a décidé de se préparer tout en pressant très fort le département ministériel pour céder, le BF y travaille, nous dit-on, car cette note reçue récemment de la part de la FIFA oblige les fédérations et les ligues affiliées à se mettre en conformité avant la fin de cette année, ce qui va à l’encontre du contenu de la circulaire. Rappelons que parmi les points sensibles et les nouveautés des nouveaux statuts, l’entrée en jeu du collège des experts, ce dernier pourra intégrer l’AG et barrer la route aux clubs qui ont toujours eu la mainmise sur les ligues.
Des propositions seront faites lors du BF
Dans le cadre de ce travail qui est en train de s’accomplir actuellement, une intervention des présidents des ligues susmentionnées est prévue le 19 de ce mois lors de la réunion du BF, ils vont faire des propositions et essayer de trouver une solution ensemble à cet épineux problème, car, à en croire les dernières communications du président, la pression de la FIFA existe, et cela explique celle qu’ils sont en train d’exercer sur le MJS, elle est même un peu plus insistante ces derniers temps, et vu les délais connus pour la convocation des membres pour l’organisation de l’AGEX, on peut dire que le temps presse, à moins de 2 mois de la fin de cette année.
- M. A.
Aït Nouri, le détail qui peut aider la FAF
Depuis sa prestation de haute volée avec Wolverhampton face à Crystal Palace vendredi (2-0) et le but qu’il a marqué, les médias français ne cessent de vanter le talent de Rayan Aït Nouri qui demeure, rappelons-le, un joueur éligible pour la nationalité sportive algérienne. Un détail devrait pourtant aider la FAF à le convaincre de rejoindre les rangs de l’EN. En effet, le fait qu’il ne joue pas dans un des clubs français qui font toujours pression sur leurs joueurs pour choisir les Bleus est considéré comme un détail non négligeable, car si demain Aït Nouri, dont l’agent, il faut le rappeler, n’est autre que le célèbre Jorge Mendes, décide de jouer pour l’Algérie, il est certain que Wolverhampton ne s’interférera dans son choix, surtout quand on se souvient de la pression qui a été exercée par l’OL pour Fekir, puis tout récemment Aouar afin qu’ils optent pour le maillot frappé du coq.
- S.