Comme on le sait, la CAF procédera très bientôt au renouvellement de la composante de son comité exécutif. La région Afrique du Nord représentée par deux membres est concernée par ces élections prévues.

Selon nos sources, en juin ou juillet prochains en marge du congrès ordinaire de la CAF prévu à Cotonou au Bénin. Actuellement, les deux postes de représentants de l’UNAF au sein du Comex de la CAF sont détenus par le Libyen Shelmani, président en exercice de l’UNAF, et le Tunisien Wadie Jarii. Le premier a accompli les 4 années de son mandat, donc il le remettra en jeu ; de son côté, le controversé président de la Fédération tunisienne de football a consommé la moitié de son mandat. Il ne sera pas concerné par l’élection. Côté algérien, on s’intéresse forcément à ces prochaines élections, d’autant plus qu’elles peuvent permettre un retour tant espéré de l’Algérie dans le sensible organe de la CAF, mais jusqu’à maintenant rien n’a encore été décidé dans ce sens, aucun candidat n’est plébiscité à l’échelle locale pour oser ce défi quelque peu compliqué.

L’heure des bilans

Ce n’est un secret pour personne que l’Algérie du football a beaucoup perdu de sa notoriété à l’échelle africaine depuis l’amère defaite de Raouraoua en 2017, c’était le dernier responsable algérien à figurer au sein du bureau exécutif de la CAF, les tentatives suivantes de réintégrer quelqu’un ont buté soit sur l’incompétence des responsables, à l’image de l’affaire du dossier Ould Zemirli arrivé en retard au bureau de la CAF au Caire, soit sur des complots, comme celui qui a été mené par le Marocain Lekjaâ dans les coulisses de l’élection tenue au Caire en marge de la CAN 2019, où Amar Bahloul était à quelques voix près de décrocher un poste, et depuis l’Algérie a dû prendre son mal en patience, 4 ans de souffrance, et cela n’a semble-t-il pas encore boosté l’envie algérienne de reconquérir la CAF, sinon comment expliquer les hésitations actuelles et la longue période de réflexion au sein de la FAF pour dégager un candidat capable de foncer, détrôner Shelmani et arracher ce poste parmi les 23 du Comex de la Confédération. Selon des sources fédérales, la fédération est actuellement en phase de réflexion, les regards sont braqués sur le président Zefizef, car l’idéal serait de se présenter avec son président de fédération et éviter le scénario de 2019, où certains avaient reproché à Zetchi d’avoir fui ses responsabilités, ce qui a amené Bahloul à foncer et réaliser un excellent résultat passant de très près de l’exploit. Malgré cela, Zefizef, nous dit-on, est encore en période de réflexion, à vrai dire il s’agit d’une période de recensement car, durant le CHAN algérien, il a tenté de faire sa campagne, de gagner des voix virtuelles, malgré l’absence de plusieurs acteurs, et après ce long marathon, c’est le moment de faire les bilans, et c’est sur la base des résultats de ce bilan que la décision sera prise, le but sera de présenter le meilleur élément possible, capable de poursuivre la bataille, que ce soit Zefizef ou un autre, l’objectif sera de décrocher le siège tant convoité et éviter une 3^e défaite de suite, l’enjeu paraît de taille, on attendra avec intérêt la décision de l’instance fédérale, appelée à se prononcer très bientôt en transmettant le nom de son candidat à la tutelle, ce qui lancerait un nouveau round de lobbying, le dernier avant le scrutin au Bénin.

1. M. A.