FAF : Que d’obstacles sur le chemin des candidats !

4 jours nous séparent de la date fatidique du dépôt des candidatures pour l’AGE de la fédération, certes les personnes intéressées ont la liberté de se manifester avant cette date, mais pour des raisons stratégiques elles préfèrent pour le moment rester loin des projecteurs et se consacrer pleinement à la préparation de leurs dossiers.

La mission se résume pour l’instant en la préparation d’une liste pour chaque candidat, une équipe composée des prochains membres du BF et des suppléants qui seront appelés en renfort en cas de défection, mais cette mission n’est pas du gâteau. D’après des échos en provenance des salles des opérations des différents candidats, il existe des difficultés immenses à atteindre le nombre escompté, des obstacles difficiles à franchir, à cause des critères arrêtés par la commission électorale et prévus par les statuts de la FAF mais aussi les décrets exécutifs parus dans les derniers numéros du journal officiel. Le niveau universitaire avait soulevé une grosse polémique, il a écarté de la course plusieurs personnes qui voulaient bien succéder à Zefizef. Il faut dire que les téléphones des membres de la commission électorale ont explosé au lendemain de la publication des nouveaux critères, ces assoiffés de pouvoir ont assailli Malek et sa commission de coups de fil, dans le but de demander des explications, cela est pourtant venu d’en haut, des décideurs qui veulent rompre avec les vieilles pratiques et insuffler du sang neuf dans les rangs, et très vite, la liste des personnalités footballistiques intéressées par le poste de président s’est rétrécie, mais les candidats ont trouvé le plan B, qui leur permettra quand même de remplir leurs listes.

 

Mandatement

La solution trouvée n’est autre que le mandatement, cette pratique écarte les présidents des ligues souvent présents lors des dernières versions du BF, et ouvre la voie à leurs collègues dans les ligues. Il y a, en effet, plusieurs jeunes diplômés dans les rangs de ces structures qui peuvent remplir ce critère. D’ailleurs, selon nos informations, Ighil a réussi à composer une jolie brochette qui contient même des docteurs, ils viennent assumer une responsabilité qu’ils n’ont pas eue en club, mais cela n’est pas toujours une bonne chose, puisque la plupart d’entre eux manquent terriblement d’expérience. «La plupart des organigrammes des ligues sont composés de jeunes sans trop d’expérience. Quoi qu’on dise des présidents des ligues, ils restent les plus au fait et les mieux indiqués pour assurer de telles responsabilités», nous dira un membre de la commission électorale, qui a fait ses premiers constats, en attendant la réception des premiers dossiers pour les étudier. Le risque de se retrouver avec un BF complètement inexpérimenté existe, c’est pour cette raison que les candidats essayent de réussir un amalgame entre anciens chevronnés et nouveaux, tout est valable pour composer une liste de 17 ou 18 noms avec l’espoir que la commission électorale la valide pour poursuivre l’aventure jusqu’au 4 septembre.

 

Cumul

L’avantage du mandatement en club comme dans les differentes ligues, c’est que ça rend la mission de démissionner de ces derniers plus facile, le démissionnaire ne perd pas de présidence, et se retrouve dans la plus haute instance de la gestion du football dans le pays, un bond considérable qui incite plus d’un à accepter, et aide à contourner l’autre obstacle, celui du cumul, puisque le mandatement évitera aux présidents de faire partie de l’organigramme de la FAF, et il n’y aura pas de démission, cela montre déjà l’importance du recours au décret 22-310 qui a fait le ménage et a permis l’exclusion de plusieurs acteurs, tout en ouvrant la voie à de nouvelles têtes, en attendant de les aider à acquérir de l’expérience, ça sera l’autre défi du prochain président, car il y en aura quelques- uns dans toutes les listes qui seront déposées le soir du 13 août prochain.

S.M.A

 

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