L’assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football est reportée à une date ultérieure, l’annonce a été faite samedi tard dans la soirée, suscitant une vive polémique et ouvrant la voie aux plus folles rumeurs.
Le report a été prononcé vers 22h45 lorsque le site de la FAF a publié un court communiqué à travers lequel le report a été acté : «En concertation avec les membres de la Commission électorale, présidée par M. Ali MALEK, et pour permettre aux éventuels candidats de compléter leurs dossiers respectifs, le Secrétaire général de la Fédération algérienne de football M. Mounir D’BICHI informe que les délais de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du Président de la FAF sont reportés au dimanche 27 août 2023 à 16h00, de ce fait, le nouveau calendrier électoral sera décalé et sera rendu public dans les prochains jours», annonce-t-on sur le site de la fédération. Cette annonce a donc mis un terme à une course contre la montre qui a stressé plus d’un, notamment les candidats potentiels, qui faisaient de leur mieux pour récolter les dossiers des membres de leurs bureaux, mais sans y parvenir.
C’est à partir du clan Sadi, l’un des candidats attendus, que la sonnette d’alarme a été donnée. Des proches de l’ancien bras droit de Mohamed Raouraoua ont laissé entendre, environ 2 heures avant l’annonce, qu’un communiqué allait être diffusé, annonçant une rallonge du processus électoral, et que les candidats allaient tous avoir une chance de compléter leurs listes de 16 éléments tel qu’exigé par la commission.
Dossiers incomplets
Avant cette étape, la FAF avait lancé un appel en direction des candidats, plus tôt dans la journée, la Commission électorale de la Fédération algérienne de football a rappelé que le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection du nouveau Président de la FAF, dont l’assemblée générale élective est prévue le lundi 4 septembre 2023, est fixé pour dimanche 13 août 2023 à 16h00 et qu’au-delà de ce délai, aucun dossier ne sera retenu, il s’agissait là d’un appel de la part de la fédération vers les candidats car, jusque-là, la commission d’Ali Malek n’a vu personne venir, elle décrit cette mesure comme étant une manière d’éviter des chevauchements lors de la réception des dossiers, et par conséquent, les candidats étaient invités à s’annoncer et prendre rendez-vous (par téléphone) pour être accueillis à un horaire qui convient à chacun. La commission a attendu un appel, en vain, car, selon des indiscrétions, il y avait un blocage au niveau des QG de tous les candidats, personne n’a pu réellement compléter son dossier de candidature, donc personne ne pouvait être prêt pour la bataille, il y avait peut-être un candidat un peu plus armé que son concurrent, à l’image d’Ighil qui en était proche, mais visiblement aucun des candidats n’était prêt à 100%. Ce qui explique le silence radio qui a provoqué une réunion d’urgence entre ladite commission et le SG de la FAF, ce dernier aurait saisi les autorités compétentes, à leur tête le MJS, avant que le fameux communiqué annonçant le report ne soit diffusé.
la journée d’hier dimanche 13 aout est donc redevenue normale, il n’y a ni dépôt ni va-et-vient au niveau du siège de Dely Ibrahim, certains s’en sont réjouis, nous dit-on, puisque le report leur permet d’aller en vacances... La commission annonce le report de 2 semaines de l’étape du dépôt des dossiers, et cela impliquera donc un glissement, toutes les autres étapes seront reportées et bien évidemment le rendez-vous très attendu à savoir l’Assemblée générale élective, prévue initialement pour le 4 septembre, elle devrait être décalée de 2 semaines et n’aura pas lieu visiblement avant le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 Mobilis, programmé pour les 15 et 16 du même mois, un coup dur qui risque d’avoir des répercussions négatives sur le football national, d’ailleurs le prochain stage des Verts prévu du 4 au 12 septembre va avoir lieu au moment où la FAF n’a pas encore de responsable, reste à savoir si d’ici là s’il y aura de nouvelles annonces car les candidats se plaignent des difficultés rencontrées dans la composition des dossiers avec les critères sévères imposés par le décret exécutif.
S.M.A