Frappée par une crise financière, la FAF peut compter sur le soutien des pouvoirs publics. D’après nos informations, le président Walid Sadi aurait reçu des assurances pour résoudre ce problème financier dès les prochaines semaines, afin de permettre au nouveau locataire de Dely Brahim de pouvoir concrétiser tous ses objectifs.
Alors qu’il y a quelques années, l’argent coulait à flot dans les caisses de la FAF, cette dernière ne dispose plus du même budget. Fraichement élu à sa tête, Walid Sadi a constaté que les finances de l’instance qu’il préside ne sont pas au rouge certes, mais l’argent qui est à sa disposition le pousse à limiter les dépenses au maximum. D’ailleurs, de nombreux employés de la FAF dont le contrat a expiré le 31 décembre dernier n’ont pas été reconduits. Selon nos informations, la FAF va procéder à une grosse purge, plus particulièrement au Centre technique national de Sidi Moussa, où un sureffectif a été constaté, désormais va compter ses sous.
Une comptabilité qui sera surveillée
Après avoir octroyé des aides financières considérables à l’instance qui gère le football national, les pouvoirs publics auront désormais un œil sur sa comptabilité. Un agent qui a proposé un nom d’entraineur à la FAF nous a révélé : ‘’ Sadi m’a dit que l’époque des dépenses excessives est révolue, et que l’Etat algérien exige que le budget, soit bien géré.’’ Bien qu’il soit le principal ordonnateur, le néo-président de la FA est prévenu que toutes les finances de la fédération passeront chaque année au peigne fin. Cependant, il est utile de préciser que la FAF n’entre pas dans une politique d’austérité, sauf que son président a été chargé de la mission de gérer rigoureusement l’argent public. Il n’y a pas longtemps, des employés de la FAF étaient chichement payés et certains avaient bénéficié de gratification, avec des primes qui ont été empochées après la consécration à la CAN 2019 où du mouton avant chaque Aïd El Adha, des largesses qui ont fini par ruiner les comptes de la FAF au fil des années.
Une enveloppe pour recruter un coach de renom
Pour remplacer Djamel Belmadi, le président de la FAF est conscient qu’il ne doit absolument pas se tromper de choix afin de calmer la rue algérienne qui réclame un grand nom, mais comment la satisfaire quand n’a pas l’argent nécessaire pour s’offrir un entraineur de renom ? Des entraineurs de tel calibre, qui ont été contactés par le président de la FAF, se sont montrés gourmands, a-t-on appris. Toutefois selon toute vraisemblance, Walid Sadi a reçu en fin de semaine des assurances pour une prise en charge du salaire du futur entraineur par les pouvoirs publics, pourvu que cet entraineur dispose d’un profil très intéressant et qui soit capable de relever tous les défis notamment une bonne représentation à la Coupe d’Afrique 2025 prévue au Maroc en janvier prochain et une année plus tard en Coupe du monde 2026.
M.S.