Après un échec, souvent on fait sortir des informations cachées, parfois elles sont vraies mais souvent elles sont erronées. Durant cette trêve internationale, sans fournir de preuves, pour justifier les deux prestations moyennes de l’Equipe nationale, pour illustrer le visage moins flamboyant des Verts, on a sorti des histoires comme quoi, le groupe serait divisé.
D’après les rumeurs qui ont été propagées, le grand mal qui range l’équipe est la présence de clans au sein du groupe, sans fournir de preuves ou signalements quelconques, elles visent la déstabilisation d’un groupe qui est sur le bon chemin pour la qualification au prochain Mondial. Toutefois c’est le timing qui interpelle, Vladimir Petkovic n’est pas certes exempt de tous reproches, en accumulant les erreurs de coaching ces derniers temps. Mais en sortant ces rumeurs, des parties cherchent à induire en erreur l’opinion nationale et cette histoire de clans ne tient pas debout. D’après une source interne, le groupe vit bien ensemble. ‘’ Franchement, c’est du n’importe quoi’’, s’insurge notre interlocuteur à l’évocation de cette rumeur sans fondement d’après lui !
L’autre rôle de Mahrez
Lorsqu’on parle de clans, les joueurs qui ont une influence dans le groupe sont toujours incriminés de chercher à protéger leurs places au détriment d’autres plus méritants. De par son statut de capitaine et star mondiale, Riyad Mahrez est au premier rang des accusés, pointé du doigt pour son influence, le champion d’Europe avec Manchester City en 2023, s’il ne fournit un bon rendement sur le terrain, en dehors il fait beaucoup de bien à l’équipe. Contrairement aux rumeurs, il veille à préserver l’unité du groupe, témoigne-t-on. Ces accusations sont totalement fausses, Riyad Mahrez assume parfaitement son statut de capitaine. Respecté par le groupe, il joue un rôle important pour la préservation de l’état d’esprit, il lui arrive souvent de réconforter le moral d’un coéquipier quand il voit qu’il est arbore une triste mine parce qu’il n’est pas titulaire, le but est de remobiliser tout le monde. Lundi lors des dernières minutes de la rencontre contre la Guinée, une image attira l’attention de tous les téléspectateurs. Avec sa riche expérience, sentant que le match pouvait basculer dans les ultimes instants en faveur des Guinéens, il a eu une réaction qui l’honore beaucoup. Debout sur la main courante, il ne cessait d’encourager ses coéquipiers qui étaient sur le terrain, cette réaction montre bien l’implication du capitaine. Remplacé à l’heure de jeu (66e), alors qu’il est la star de l’équipe, en adoptant cette attitude, le message de Riyad Mahrez est clair : l’équipe passe avant tout.
Les joueurs ont peur pour leur place
Ce bel état d’esprit n’est pas dû au fruit du hasard, doit-on le souligner, car à l’approche de challenges intéressants, les joueurs sont obligés d’adopter un état d’esprit positif, faute de quoi, ils risquent d’en être privés. Vladimir Petkovic n’est pas du genre à faire passer l’éponge quand un de ses poulains se distingue par un écart disciplinaire, le cas Ibrahim Maza illustre bien la fermeté du coach bosniaque, qui ne badine jamais avec la discipline. Arrivé un peu en retard le premier jour du stage lundi passé, la pépite du Bayer Leverkusen l’a appris à ses dépens. Ecarté de la feuille de match contre le Botswana, il n’a eu droit à la moindre minute face à la Guinée. Les joueurs savent qu’avec son côté autoritaire, Vladimir Petkovic ne tolère aucun écart disciplinaire. Quel que soit son statut au sein de l’équipe, tout joueur qui enfreint la discipline sera sanctionné sévèrement, il ne se retiendra pas pour le priver de la CAN et surtout la Coupe du monde. Tout le monde est donc averti, d’où l’attitude positive de tous.
M. S.