Le nouveau président du conseil d’administration du CSC, Djemai Attalah, a débarqué à Constantine mardi en fin d’après-midi, où il a assisté à la séance d’entraînement du club. Cette première visite lui a permis d’observer de près les conditions de travail et l’ambiance qui règne au sein du groupe.
Mais sa présence n’avait pas pour seul objectif de montrer un soutien symbolique à l’équipe: elle s’inscrivait surtout dans une démarche structurelle visant à remettre de l’ordre dans l’organisation interne du club. Dès le lendemain, Attalah a tenu une réunion importante avec le directeur sportif, Tarek Arama, afin d’aborder plusieurs dossiers administratifs et organisationnels nécessitant des ajustements rapides. Les discussions ont porté notamment sur les changements attendus dans l’organigramme du club, des modifications jugées indispensables pour lancer une nouvelle dynamique et permettre au directeur sportif de travailler dans un environnement plus clair et plus efficace.
Le DAF jette l’éponge
Parallèlement à l’arrivée du nouveau président, le directeur administratif et financier (DAF), Karim Kali, a présenté sa démission. Celle-ci a été acceptée, ouvrant ainsi la voie à un remplacement imminent à ce poste stratégique. Cette démission confirme que la restructuration ne se limite pas à des ajustements mineurs, mais concerne au contraire l’ensemble des rouages du club. La cellule de communication est également ciblée par les réformes. Des changements sont attendus dans les jours à venir, avec la nomination probable de nouveaux membres afin d’améliorer la gestion médiatique et la relation avec l’environnement extérieur. Le «grand ménage» engagé dans la maison du club est loin d’être terminé. Les dirigeants prévoient d’autres retouches dans les deux prochaines semaines, le temps de mettre en place une structure stable et performante. L’objectif reste d’offrir au directeur sportif et à l’ensemble du staff administratif les conditions de travail optimales pour mener à bien le projet sportif et redonner au club l’élan qu’il mérite.
F. Ch.





