Mehdi Boudjemaa : « On sera encore meilleurs la saison prochaine »

Publié le : 26 Juin 2025

Recruté durant le dernier mercato hivernal, Mehdi Boudjemaa s’est imposé en un temps record comme l’un des maillons forts du milieu de terrain de la JSK. Bilan collectif, qualification en Ligue des champions, travail sous Zinnbauer et ambitions personnelles : il fait le point pour nous.

 

Vous avez rejoint la JSK cet hiver et vous vous êtes rapidement imposé. Quel regard portez-vous sur cette demi-saison ?

Franchement, je me sens super bien. Cette demi-saison a été très positive, aussi bien sur le plan collectif que personnel. Mon objectif en signant ici, c’était de jouer le maximum de minutes, de montrer ce que je vaux, et je pense l’avoir fait. J’ai eu la chance d’enchaîner les matchs, de m’intégrer vite, et en plus, j’ai été récompensé par une convocation en équipe nationale A’. Pour moi, c’est une belle réussite, et je remercie tous ceux qui m’ont fait confiance.

 

La JSK a terminé deuxième du championnat, synonyme de qualification en Ligue des champions africaine. Que retenez-vous de cette course acharnée ?

C’était une fin de saison stressante, mais magnifique. On savait que tout allait se jouer lors de la dernière journée, mais le destin n’était pas entièrement entre nos mains. On devait absolument gagner notre match contre l’ASO et espérer un faux pas du CRB contre Akbou. On a bien préparé la semaine, on est restés concentrés, on voulait gagner pour n’avoir aucun regret, quel que soit le résultat ailleurs. Heureusement, Akbou a fait le boulot et nous aussi. Dieu merci, tout s’est bien passé. C’est une qualification qui fait énormément de bien au groupe et à tout un club.

 

Comment s’est passée la préparation du dernier match, justement ?

On était conscients de l’enjeu. Même si c’était un match à domicile, il ne fallait pas tomber dans le piège de la facilité. On n’avait pas droit à l’erreur. On s’est entraînés avec beaucoup d’intensité, de sérieux. Chacun savait ce qu’il avait à faire. On voulait finir sur une bonne note, pour nous, pour le club, et surtout pour nos supporters. Et franchement, après le coup de sifflet final, c’était une explosion de joie. C’est ce genre de moment qui donne du sens à tout ce qu’on fait.

 

Quel est votre programme pour l’intersaison ?

Pour l’instant, on profite un peu. Les vacances sont méritées, surtout après les efforts fournis depuis janvier. C’est important aussi de passer du temps en famille, de récupérer mentalement et physiquement. Mais on sait que la reprise approche, et très vite, il faudra se remettre au boulot. On a des objectifs élevés pour la saison prochaine, donc pas le temps de trop relâcher.

 

Justement, que peut-on attendre de la JSK la saison prochaine ?

On a posé de bonnes bases cette année. La deuxième place est une belle récompense, mais on ne veut pas s’arrêter là. La Ligue des champions africaine, c’est un défi énorme, mais on veut la jouer à fond. On va essayer de bien négocier nos matchs, de ne pas se contenter d’être présents. Aller loin, ce serait fabuleux, pour le club et pour tout le peuple kabyle. En championnat aussi, il faudra viser haut. On a les moyens de le faire, surtout si on garde cet état d’esprit collectif.

 

Comment décririez-vous le travail avec l’entraîneur Zinnbauer ?

C’est un coach que j’apprécie beaucoup. Il sait comment faire passer son message, comment motiver ses joueurs. Il est proche de nous, très humain, tout en étant exigeant. Ce qu’il a apporté au groupe, c’est une vraie identité de jeu, un esprit collectif fort. On forme une famille avec lui, et je suis persuadé qu’on va continuer à progresser ensemble.

 

Un mot sur les supporters ?

Ils ont été énormes ! Franchement, le mérite de cette deuxième place leur revient en grande partie. Ils nous ont soutenus même dans les moments difficiles, ils n’ont jamais lâché. Quand on sent ça derrière soi, on a encore plus envie de tout donner. On va tout faire pour leur offrir encore plus de joie la saison prochaine.

 

Sur le plan personnel, quels sont vos objectifs ?

Je veux continuer à progresser, à travailler d’arrache-pied. Le plus dur, ce n’est pas d’arriver, c’est de durer. J’ai réussi à m’imposer, maintenant je dois garder ce niveau, voire l’élever. Et bien sûr, je veux continuer à faire partie du groupe de l’équipe nationale A’. Porter ce maillot, c’est une fierté. Je vais tout faire pour y rester.

S. D.