Alors que l’ENTP, l’actionnaire majoritaire de la SSPA CSC, vise à jouer les premiers rôles, il ne semble pas disposé à mettre les moyens pour concrétiser ses objectifs. En effet, les fans du Chabab craignent une véritable saignée cet été avec pas moins de 8 cadres de l’équipe qui sont en fin de contrats et qui pourraient changer d’avis quant à la prolongation de leur bail. Pour cause, les nouvelles directives émises par l’ENPT et dont le nouveau Président du conseil d’administration du CSC, Yazid Laala, est chargé d’appliquer à la lettre. Ainsi, les cadres du Chabab devront renouveler en se contentant des mêmes salaires perçus lors des deux dernières saisons. Chose qu’ils auront du mal à accepter, d’autant plus que lors des négociations avec Nacerddine Medjoudj ils avaient convenus d’une révision à la hausse de leurs mensualités. Ce revirement de situation pourraient pousser ces joueurs, à l’instar de Benayada et Belkacemi, à répondre favorablement aux nombreuses sollicitations dont ils font l’objet, ici en Algérie ou de l’étranger. En outre, Amrani pourrait être amené à revoir sa copie en matière de recrutement du fait que Laala a fixé le salaire maximal des nouvelles recrues à 150 millions par mois.
Du coup, il sera difficile pour le CSC de s’attacher les services des joueurs les plus en vue du marché et de concurrencer de grosses cylindrées à l’image du MCA, du CRB ou encore de l’USMA.