Approché par nos soins au stade du CREPS, où il est venu assister à la première séance d’entraînement que ses coéquipiers ont effectués, avant-hier, Mourad Meghni nous a déclaré que le énième bobo qu’il a subi à Sétif, samedi passé, l’a beaucoup affecté, mais il ne va pas le pousser à cesser de fouler un terrain.
- Voulez-vous, d’abord, nous dire ce que votre médecin a diagnostiqué après qu’il a examiné la blessure que vous aviez subie à Sétif le week-end dernier ?
- Après qu’il a examiné ma blessure que j’ai contractée après un dur tacle du joueur Ziti, de l’ESS, et m’a fait subir une radiographie, mon médecin a relevé que j’avais une fracture du péroné. Ce énième bobo que j’ai subi cette saison m’a vraiment beaucoup affecté car je voulais, en entrant sur le terrain comme suppléant contre l’ESS, samedi passé, apporter un plus à mon équipe.
- Voulez-vous nous dire comment aviez-vous contracté cette blessure ?
- Quand j’avais intercepté la balle et que j’allais la contrôler, j’ai vu Ziti venir, mais je ne m’attendais pas à le voir faire un pied en avant. Malheureusement, il l’a fait et m’a blessé à la jambe. Par son geste dangereux mais involontaire, Ziti m’a contraint à quitter définitivement le terrain, que je venais à peine de fouler en remplaçant Zerara et laisser mes coéquipiers jouer à dix. Dommage.
- Peut-on savoir combien de jours de repos vous a prescrit votre médecin ?
- Certes, ma blessure au péroné va m’éloigner des terrains plusieurs semaines, cela est sûr, mais, comme il ne peut savoir quand mon bobo va guérir, mon médecin ne m’a pas prescrit combien de jours de repos je dois observer exactement.
- Ne pensez-vous pas que votre absence, qui va être longue, va pénaliser votre équipe lors de la phase retour ?
- Certes, après que j’ai été guéri de ma dernière blessure, une déchirure musculaire, que j’avais contractée le match que mon club a joué contre le MCA, j’étais prêt à tout faire pour apporter un plus à mon équipe, mais le destin a voulu que je subisse un bobo à Sétif et que je me retrouve hors de combat pour plusieurs jours. Mais, comme je suis décidé à retrouver les terrains très vite, je vais partir en France pour me faire soigner et me remonter le moral en me ressourçant auprès de mes enfants afin que je puisse redevenir compétitif, le plus tôt possible, et aider mon club à réaliser son objectif principal : le maintien en Ligue 1 Mobilis.
- Bien que son effectif est très riche, peut-on savoir pourquoi votre club se retrouve, aujourd’hui, classé premier relégable ?
- Certes, comme vous le dites, vu son riche effectif, notre club est riche, aurait pu, cette saison, jouer le haut du tableau, mais comme tout le monde le sait, après que nous avions très bien démarré le championnat et aligner de bons résultats, nous n’avions pas pu continuer à le faire car nous avons disputé presque la seconde moitié de la phase aller sans coach. Cela pour vous dire que si nous n’avons pas connu une montagne (sic) de problèmes, une instabilité à la tête de la direction administrative et la direction technique de notre club, notre équipe ne serait pas, aujourd’hui, je suis sûr, classée premier relégable (NDLR : le CSC a été coaché par six entraîneurs lors de la phase aller : Gomez, Khouda, Boussaâda, Brahimi, Portugal Vicario et Kebir : un record).
- Les supporters du CSC craignent que leur club ne puisse pas arriver à se maintenir en Ligue 1 Mobilis. Qu’avez-vous à leur dire ?
- Que nos fans ne pensent qu’à nous soutenir nombreux, surtout lors des moments difficiles, lors tous les matches qui nous restent à jouer, car nous avons grand besoin de leur aide pour assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis. Certes, il nous sera très difficile à réaliser cet objectif, mais vu que nous avons, aujourd’hui, un entraîneur qui connaît bien son métier et que mes coéquipiers et moi sommes décidés à faire un meilleur parcours lors de la phase retour que celui de l’aller, je pense que nous allons finir par éviter à notre club le purgatoire.
R. G.
Amrani a instauré un nouvel ordre
Lors de la première séance d’entraînement que les Vert et Noir ont effectuée, avant-hier soir, au stade du Creps de Constantine, on a remarqué que le nouvel entraîneur du CSC, Abdelkader Amrani, a su, en un laps de temps très court, instaurer un nouvel ordre. En effet, en exigeant la présence de tous ses poulains, y compris les blessés, le gardien Cédric et le meneur de jeu Meghni, qui, pourtant, se déplacer avec des béquilles, à être présent à la reprise des entraînements, Amrani a réussi à mettre fin à la débande qu’avait vécu le groupe avant sa venue. Pour rappel, lors de la phase aller, tout le monde avait remarqué que plusieurs joueurs du CSC séchaient la première séance d’entraînement pour des raisons qui restent à élucider.
Arama : «Madoui et son adjoint n’avaient le droit d’être sur le banc»
«Je vous confirme que nous avons saisi la commission de discipline de la LFP et émis des réserves par évocation pour lui faire savoir que le nouvel entraîneur de l’ESS, Madoui, et son adjoint, le coach des gardiens ont été autorisés à diriger leur équipe du banc contre notre team alors qu’ils n’avaient pas le droit à le faire. Cela dit, je tiens à souligner que nous n’avons aucun problème avec les dirigeants sétifiens, mais, en tant que responsable du CSC, je suis obligé de le défendre quand il est lésé et c’est ce que j’ai fait», nous a répondu, le manager général des Vert et Noir, Arama, à qui nous avons demandé de nous confirmer l’information qui disait que la direction de son club avait émis des réserves le match que son club a joué contre l’ESS, le week-end dernier. Affaire à suivre.
Aoudia toujours absent
Alors que la direction de son club attendait qu’il allait atterrir à Constantine, lundi passé, le joueur du CSC, Aoudia, qui n’a plus donné signe de vie depuis la fin de la phase aller, a décidé de rester chez lui à Alger car, selon une source fiable, son médecin lui a prescrit huit jours de repos. Interrogé par nos soins, le manager des Vert et Noir, Arama, nous a déclaré : «Pour nous Aoudia est en abandon de poste.»