L’entraîneur Sofiane Hidoussi tient une certaine rancune pour l’entraîneur Mourad Rahmouni et son adjoint Fawzi Moussouni. Enervé par les critiques dont il a fait l’objet de la part de ces deux entraîneurs après son départ, le coach tunisien n’a pas été tendre avec eux.
Il affirme que les attaques de l’actuel staff l’ont surpris. «Je ne m’attendais pas à ce que Rahmouni et Moussouni me critiquent après leur prise en main de l’équipe. Comment osent-ils me critiquer, alors qu’ils ont toujours exercé en Ligue 2 Mobilis ? Au lieu de s’atteler à trouver des solutions susceptibles de permettre à l’équipe de décoller, eux rejettent la responsabilité de leurs échecs sur moi», dénonce le coach tunisien.
«Pourquoi n’ont-ils pas parlé de manque de préparation face au Monrovia CB ?»
Tenu responsable par ses successeurs de la méforme des joueurs sur le plan physique, Hidoussi rétorque que ce n’est qu’une échappatoire pour justifier leurs échecs. «Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ils n’ont pas parlé du manque de préparation après la large victoire face au Monrovia CB en coupe de la CAF. Ils n’ont évoqué la méforme physique qu’après les échecs face à la JSS et le MOB pour justifier leurs échecs. Ce n’est pas bien de rejeter la responsabilité sur les autres», affirme Hidoussi.
«Moi, j’ai remporté plusieurs titres, alors qu’eux leur CV est vierge en tant qu’entraîneurs»
Traité comme un moins que rien après son départ de la JSK, Hidoussi s’en prend à Rahmouni et Moussouni qui ont remis en cause son travail. «Pour que quelqu’un te juge, il doit être meilleur que toi. Moi, j’ai 24 ans d’expérience et j’ai remporté plusieurs titres durant ma carrière. J’ai aussi une grande expérience sur le plan africain, alors que les CV de Rahmouni et Moussouni sont vierges en tant qu’entraîneurs», poursuit Hidoussi.
«Un entraîneur qui se respecte ne s’attaque jamais à un collègue»
Si l’entraîneur Hidoussi n’a toujours pas réagi aux critiques du président Hannachi, il n’est pas allé de main morte pour répondre à Rahmouni et Moussouni. «Lorsque j’ai pris l’équipe en main, je n’avais jamais critiqué le travail de Kamel Mouassa. Je m’attaquais aux joueurs, car j’avais beaucoup de respect pour mon prédécesseur. Un entraîneur qui se respecte ne s’attaque jamais à un collègue. Ils m’ont attaqué après mon départ et celui qui leur succédera s’attaquera à son tour à eux. Ce n’est pas bien de fuir ses responsabilités.»
«Face à l’USMH, on avait bien joué, mais l’équipe a sombré par la suite»
Bien qu’il ait quitté l’équipe depuis plusieurs jours, Hidoussi suit avec un grand intérêt les résultats de la JSK. «Les entraîneurs actuels parlent de la méforme physique, mais ils ont oublié de parler de la belle prestation face à l’USMH. On avait dominé notre adversaire en deuxième mi-temps et on avait raté un penalty à la dernière minute de la partie, or depuis l’équipe a sombré en championnat. On avait fait une bonne préparation lors de la trêve hivernale et mes anciens assistants peuvent en témoigner.»
«J’ai laissé l’équipe à la 12e place avec 2 matches en retard, aujourd’hui elle est à l’avant-dernière place»
Affecté par tout ce qui a été dit sur lui sur la situation dans laquelle se trouve l’équipe, Hidoussi s’en lave les mains. «J’ai laissé l’équipe à la 12e place avec deux matches en retard, mais elle est actuellement à la 15e et avant-dernière place du classement général. Il y avait certes des lacunes, mais l’équipe jouait mieux avec moi. J’espère que Rahmouni et Moussouni relèveront le défi», rappelle le coach tunisien.
«Rahmouni et Moussouni doivent trouver des solutions au lieu de chercher des échappatoires»
Tout en répondant à Rahmouni et à Moussouni, Hidoussi leur recommande de se concentrer sur leur mission afin de trouver les solutions capables de permettre à l’équipe de décoller. «Rahmouni et Moussouni doivent chercher des solutions au lieu de chercher des échappatoires après chaque échec. Je leur souhaite de réussir leur mission en sauvant l’équipe de la relégation. Ça fait mal de voir la JSK là où elle est en ce moment. C’est un grand club et elle ne doit pas descendre en Ligue 2 Mobilis.»
«J’ai annulé ma conférence de presse dans l’intérêt de la JSK»
Pour ne pas rajouter des problèmes à l’équipe qui se dirige tout droit en Ligue 2, l’entraîneur Hidoussi a décidé d’annuler sa conférence de presse prévue pour cette semaine à Alger. «Je ne tiendrai pas une conférence de presse, car je ne veux en rajouter des problèmes à la JSK. J’ai beaucoup de considération pour ce club et j’espère qu’il se maintiendra en Ligue 1 Mobilis. La JSK a besoin de sérénité et ce n’est pas le moment de créer d’autres problèmes. Rahmouni et Moussouni m’ont critiqué, mais je leur souhaite de réussir dans leur mission. Je leur conseille seulement de se concentrer sur leur travail et de ne plus s’attaquer à moi», a conclu Hidoussi.
Sofiane M.
La reprise des entraînements aujourd’hui à Sidi Moussa
Lorsque la JSK fuit ses propres supporters
En programmant la reprise des entraînements prévue aujourd’hui à Sidi Moussa, les dirigeants ne font que fuir leurs supporters après l’humiliante défaite concédée devant le MOB. Et dire qu’ils leur lançaient des appels pour qu’ils apportent leur soutien à l’équipe depuis l’entame de la phase retour et maintenant ils les fuient pour qu’ils ne s’expliquent pas sur leurs échecs à répétition. Cela ne va pas régler le problème surtout que l’équipe a besoin d’eux pour s’extirper de la zone rouge. Au lieu de se refugier à Alger, ils auraient pu les affronter afin de leur expliquer ce qui ne va pas dans l’équipe. Les supporters aiment leur club et lorsqu’ils mettent la pression sur les joueurs, cela peut servir d’électrochoc pour ces derniers dont certains ne connaissent pas la valeur du maillot de la JSK.
Samitel
En raison du regroupement de l’équipe nationale A’ à Sidi Moussa, les dirigeants étaient contraints de réserver à l’hôtel Samitel. Les Canaris seront hébergés dans cet établissement, mais les joueurs s’entraîneront à Sidi Moussa où les supporters ne seront pas autorisés à assister aux entraînements. S’il n’y avait pas la mise au vert de l’EN A’, les équipiers de Rial n’auraient quitté le Centre Technique National de Sidi Moussa qu’à leur départ au Congo. Leur regroupement à l’hôtel Samitel durera 2 jours avant de s’envoler pour le Congo ce mercredi en prévision de leur match de ce vendredi face à l’Etoile du Congo comptant pour les 1/16 de finale de la coupe de la CAF.
Mohamed A.
Biquotidien aujourd’hui
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, les Canaris s’entraîneront à Sidi Moussa jusqu’à leur départ au Congo. Pour la journée d’aujourd’hui, le staff technique a programmé deux séances. Le premier entraînement sera axé sur le volet physique et le second sur le plan technico-tactique.
Même si le staff médical est optimiste
Boulaouidet très incertain face à l’Etoile du Congo
Les chances de Boulaouidet de jouer le match de samedi prochain face à l’Etoile du Congo sont presque nulles. Victime d’une élongation au mollet, l’enfant de Constantine a été libéré hier par le staff médical de l’équipe nationale A’. Examiné avant cela par le staff médical de la JSK, ce dernier s’est montré pourtant très optimiste quant à la participation de ce joueur au match des seizièmes de finale de la coupe de la CAF face au club congolais, l’Etoile du Congo.
Voilà pourquoi le président Hannachi accompagnera l’équipe au Congo
La décision du président Hannachi de se déplacer avec l’équipe au Congo a laissé plus d’un pantois en raison de la situation critique dans laquelle se trouve l’équipe en championnat. Mais le concerné que nous avons interrogé sur le sujet a expliqué les raisons de son voyage en réaffirmant que la coupe de la CAF n’est pas un objectif pour la JSK. Il veut profiter de ce déplacement au Congo pour tenter de comprendre ce qui ne va pas dans l’équipe et pourquoi les joueurs déçoivent d’un match à l’autre. Il sait qu’il n’a pas beaucoup de temps devant lui et pour que la JSK s’extirpe de la zone rouge, il lui faudra multiplier les réunions avec les membres de son staff technique et les joueurs durant son séjour au Congo. Si l’équipe avait gagné devant le MOB, il aurait renoncé à ce long voyage.
Réunions avec Rahmouni et Moussouni
Pour éviter la relégation de son équipe en Ligue 2 Mobilis, le président Hannachi profitera de son voyage au Congo pour tenir des réunions quotidiennes avec l’entraîneur Mourad Rahmouni et son adjoint Fawzi Moussouni. Il leur demandera ce qui ne va pas dans l’équipe et les solutions qu’ils préconisent pour la faire sortir de la zone rouge. Il tentera sûrement de leur donner des conseils pour bien gérer cette période très critique. Le faux pas est interdit désormais et pour que la JSK redonne espoir à ses fans, elle devra renouer avec la victoire dès le prochain match en championnat.
Renions individuelles avec les joueurs
Le président Hannachi ne se contentera pas seulement de demander des explications au staff technique sur la situation critique dans laquelle se trouve l’équipe, mais il se réunira aussi avec ses joueurs pour voir ce qui ne leur a pas permis de jouer sur leur vraie valeur. Il tiendra avec eux des réunions collectives et individuelles pour les mettre à l’aise. Il insistera auprès d’eux sur les raisons de ces résultats catastrophiques. Il faut dire que malgré tout ce qui se dit sur la qualité de l’effectif de cette saison, la JSK ne mérite pas le classement actuel. La coupe de la CAF n’est pas l’objectif du club et pour bien motiver ses joueurs pour les matches restants, il tentera d’user de son sens de la persuasion pour les gonfler à bloc. Le président Hannachi garde toujours l’espoir de voir son équipe rester en Ligue 1 Mobilis la saison prochaine. Bien qu’il soit abattu par l’humiliante défaite concédée devant le MOB vendredi dernier, il ne compte pas rester les bras croisés pour sauver son équipe.
A. H.
Le staff médical rassure pour Boulaouidet
Même si certaines sources affirment que l’attaquant El-Hadi Boulaouidet souffre d’une entorse au mollet, le staff médical de la JSK rassure sur son état de santé. Il affirme en effet que Boulaouidet n’a rien de grave et qu’il sera opérationnel pour le match à venir. Mais s’il s’avère qu’il souffre d’une entorse, il sera indisponible pour le match de ce samedi face à l’Etoile du Congo.
Les joueurs qui feront le voyage seront connus aujourd’hui
Jusqu’à hier après-midi, la direction n’a pas arrêté la liste des joueurs qui seront du voyage au Congo. Le président Hannachi préfère se concerter avec l’entraîneur Mourad Rahmouni et son adjoint Fawzi Moussouni avant d’arrêter la liste des joueurs convoqués pour le match face à l’Etoile du Congo.
Le logo de Tassili Airlines sur les maillots de l’équipe dès ce samedi
Selon une source autorisée, Tassili Airlines, la compagnie à bord de laquelle les Canaris rallieront le Congo, est le nouveau sponsor de la JSK. En effet, les maillots des Canaris seront floqués du logo de Tassili Airlines à partir de la rencontre de ce samedi face à l’Etoile du Congo. La venue de la TAL ne fera que du bien à l’équipe qui d’ailleurs se déplacera à bord d’un vol spécial pour ce match aller des 1/16 de finale de la coupe de la CAF.
Deuxième filiale
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, deux filiales de la compagnie pétrolière Sonatrach sponsoriseront la JSK avant la fin de l’exercice actuel. La première n’est que Tassili Airlines et la seconde n’est pas encore connue. En dépit de la situation très critique dans laquelle se trouve l’équipe, le président Hannachi tente tant bien que mal de trouver les ressources financières pour mettre son club à l’abri du besoin.
Faisant machine arrière concernant le renforcement de la barre technique
Hannachi à la recherche d’un manager général
Ne sachant plus quoi faire pour sauver l’équipe de la relégation, le président Hannachi décide contre toute attente de recruter un manager général à 11 matches de la fin du championnat. Cela va paraître invraisemblable pour tous les amoureux des Jaune et Vert, mais le président Hannachi, qui refuse toujours de voir la réalité en face, pense que le sauvetage de la JSK passe par le recrutement d’un manager général. Après avoir évoqué l’éventualité de renforcer la barre technique, il fait subitement machine arrière. Pour des raisons qu’on ignore, il joue avec l’avenir d’un club qui représente toute une région sans se rendre compte que la JSK se dirige tout droit en Ligue 2 Mobilis.
Coordination
Après avoir viré Brahim Zafour sous prétexte qu’il ne s’était pas impliqué dans le recrutement, le président Hannachi, après une «hibernation» de plus de deux mois, constate que le poste de manager général est important dans une équipe. D’après une source proche de la direction, le futur manager général sera la courroie de transmission entre les joueurs, le staff technique et les dirigeants. C’est un moyen pour le président Hannachi de contrôler le travail du staff technique dont il n’est pas satisfait pour le moment de son travail. Il ne le dira pas ouvertement du moins pour l’instant de peur d’aggraver les choses.
Mohamed A.
Djerar : «Notre destin est entre nos mains»
Titulaire lors du derby face au MOB, Adel Djerar avoue que la défaite de vendredi dernier a fait beaucoup de mal au groupe. Il affirme qu’il comprend l’inquiétude des supporters kabyles, mais il précise que la JSK a toujours son destin entre les mains.
La dernière défaite concédée devant le MOB vous a fait très mal, n’est-ce pas ?
Absolument, on comptait beaucoup sur le derby face au MOB pour mettre fin à la série de nos mauvais résultats, malheureusement on est passés à côté. Si on avait réussi un bon résultat face au MOB, on aurait évité toute cette pression.
Vous avez grillé un autre joker dans votre course au maintien, les choses se compliquent davantage pour vous…
On sait que notre situation est très critique, mais on ne doit pas baisser les bras. Les matches seront beaucoup plus compliqués, mais si on tire tous dans le même sens, on va sauver l’équipe de la relégation. Je crois que la JSK a besoin de sérénité pour surmonter cette épreuve difficile. Rien n’est encore perdu, mais on doit travailler comme des forcenés pour remonter la pente.
A votre avis, pourquoi la JSK n’arrive toujours pas à s’extirper de la zone rouge ?
Je ne peux vous expliquer pourquoi l’équipe se retrouve dans cette situation. Toutefois, je crois qu’on a besoin d’un déclic pour faire sortir l’équipe de la zone rouge. Si on enchaîne avec deux bons résultats, tout le groupe sera libéré. On ne doit pas céder au fatalisme, car rien n’est encore perdu pour l’instant.
Les supporters commencent à perdre espoir de voir leur équipe en Ligue 1 Mobilis la saison prochaine, qu’avez-vous à leur dire ?
C’est tout à fait normal que les supporters soient inquiets, car on occupe l’avant- dernière place au classement général à 11 matches du baisser de rideau. Toutefois, on leur promet qu’on fera tout pour sauver la JSK de la relégation. Il reste 33 points en jeu et notre destin est toujours entre nos mains. Si on parvient à enchaîner avec une série de bons résultats, on atteindra notre objectif. On demande à nos supporters de rester derrière l’équipe et de croire en nous. Nous, les joueurs, on souffre beaucoup de cette situation. On va multiplier les efforts pour assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis.
N. Boumali